Archive d’étiquettes pour : CGLU Afrique

Colloque international sur la Gouvernance et le Développement Local 

Du 11 au 13 février 2022, l’Académie Africaines des Collectivités Territoriales Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), a organisé en partenariat avec l’Université Al Akhawayn et la Commission de l’Union Géographique (UGI) un colloque international en mode hybride, sous le thème « la Gouvernance et le Développement Local ». Ce colloque a réuni une quarantaine de chercheurs des universités et de praticiens venus des pays d’Afrique, d’Europe et des Etats Unis d’Amérique (Maroc, France, Angleterre, Ghana, Irlande, Tanzanie, USA, Tunisie et du Cap vert) pour débattre des problématiques liées aux politiques de gouvernance locale et des stratégies actuelles de développement qui peuvent contribuer aux Objectifs de Développement Durable (ODD). Les communications du colloque étaient centrées sur ces quelques problématiques :

– Penser grand mais agir localement : évaluation réflexive des principales initiatives nationales

– Que mesurons-nous et comment ? Données et indicateurs pour la gouvernance locale

– Citoyenneté et gouvernance participative : dimensions politiques et géographiques

– Changement climatique et pandémies : résilience, atténuation et adaptation

– Gouvernement territorial et mondialisation.

Ce colloque a été l’occasion pour les participant (e)s de porter une analyse scientifique sur les diverses initiatives du Maroc visant à réduire la pauvreté et les inégalités sociales et à fournir des services essentiels aux communautés marginalisées. Parmi celles-ci, figurent l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), les besoins de planification du développement local (Plans Communaux de Développement), et plus récemment le Nouveau Modèle de Développement. Des initiatives qui offrent de grandes opportunités pour remodeler l’organisation spatiale des régions, et pour résoudre les problèmes chroniques locaux d’infrastructure et d’investissement. Il était question également d’en tirer les leçons de ces expériences similaires du Maroc dans les autres pays du Sud.

Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante (JMCA 2022): Faire passer la culture de la sphère des pétitions de principes à une pratique et une politique locale grâce à l’action des villes et collectivités territoriales

L’organisation faîtière des collectivités territoriales d’Afrique, Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) a célébré le 24 janvier 2022, la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante (JMCA). A cet effet un atelier d’échange en ligne a été organisé autour du thème retenu par l’UNESCO : “ La culture, élément d’expression de l’identité Africaine”.

Le panel de discussion était composé de : Mme Asmaa Rhlalou, Présidente du Conseil de la Commune de la Ville de Rabat, M. Abdelilah AFIFI, Secrétaire General du Ministère marocain de la Culture  M. Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique, M. John Ayité Dossavi, Président du Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels (RAPEC), M. Alain Bidjeck, Directeur du Movement Of Creative Africa (MOCA), Forum des Cultures d’Afrique et des Diasporas en France, M. Raoul Rugamba, CEO Africa in Colors, Secteur des Industries Culturelles Créatives et Numériques du Rwanda et dans la Région des Grands Lacs, M. Monceyf Fadili, Essayiste, auteur de (Rabat, un printemps confiné), Sa Majesté Ness Essombe, Secrétaire Général de l’Union des Autorités Traditionnelle d’Afrique et M. Mustapha Moufid, Directeur du Département Culture, Migration, Paix et Sécurité de CGLU Afrique.

Les différentes interventions ont mis en relief quatre niveaux de problématique pour inviter les participants aux débats.

  • Celle de la contribution de l’Afrique à la culture universelle. L’Afrique a une profondeur culturelle très importante mais c’est la plus absente du registre du patrimoine universel.
  • Celle de la perte de l’identité culturelle africaine, matérialisée par l’ignorance des jeunes de leurs origines et traditions.
  • Celle de la sous exploitation des industries créatives et culturelles qui constituent un angle mort du développement des pays africains. Ces industries créatives et culturelles et leur pendant numérique sont pourtant extrêmement importantes au développement économique.
  • Celle de la Fondation des relations des pays africains d’abord sur la reconnaissance du patrimoine culturel commun à faire revivre via la coopération Sud –Sud autour de la culture. Le but étant que la culture participe à la prise de conscience de ce que l’Afrique apporte au monde.

« Le Patrimoine culturel constitue un levier fondamental de la vie humaine qui participe non seulement à la promotion de la paix, à l’équilibre, à la continuité et à l’harmonie des sociétés humaines, mais il s’avère surtout une opportunité stratégique pour la promotion d’une croissance économique soutenue, partagée et durable, comme le signale l’Objectif du Développement Durable n° 8 » Mme Asmaa Rhlalou, Maire de rabat.

Les échanges avec les participants ont débouché sur des apports et des perspectives riches. Les recommandations suivantes ont été formulées à l’endroit des collectivités territoriales d’Afrique :

-Intégrer la culture comme une composante du développement économique : cela passe par la promotion et la formation des nouveaux métiers à la culture ;

– Identifier et classer les sites culturels d’abord à l’échelle nationale, ensuite à l’échelle africaine, puis à l’échelle universelle. Ces sites ont une vocation matérielle et immatérielles il doit avoir sur ce point un effort des politiques publiques mais aussi un effort des collectivités territoriales. Cela doit se faire à partir du local vers le national ;

– Créer à travers CGLU Afrique, une plateforme africaine de la culture ;

– Assurer une Production d’œuvres culturelles entre chaque session de célébration de la JMCA afin d’avoir un fonds culturel commun pour dénicher et favoriser des talents en une année ;

– S’appuyer sur les diasporas africaines ;

–  Développer l’art culinaire africain.

Dans son message de conclusion le secrétaire général de CGLU Afrique a réitéré la volonté des villes, collectivités territoriales et leurs associations nationales de porter à bras le corps le chantier du contenu culturel de la vie quotidienne africaine.  « Nous voulons que ce chantier soit porté par les collectivités territoriales, parce que la plupart des créateurs vivent premièrement dans les collectivités territoriales et jusqu’à présent les collectivités territoriales n’ont pas été très regardantes vis-à-vis des jeunes créatifs, de la culture.  Nous voulons que grâce à l’action des collectivités territoriales, la culture quitte la sphère des pétitions des principes, des injonctions nationales ou internationales pour devenir une pratique et une politique locale.  Dans tous les sommets Africités nous avons une journée culture et une journée diaspora. Nous avons aussi une journée digitale. Pour cette 9e édition du Sommet Africités 9 prévue du 17 au 21 mai 2022 à Kisumu au Kenya, je nous invite à poursuivre ces échanges dans le cadre de la journée culture.  Parce que ce chantier qui s’ouvre ne doit plus s’arrêter jusqu’à ce que les africains se reconnaissent dans leur culture et que le monde reconnaisse l’apport de la culture africaine à la culture de l’universelle », a plaidé M. Jean Pierre Elong Mbassi.

Les propositions issues de cet atelier seront également remontées au président en exercice de l’Union Africaine, Son Excellence Félix Tshisekedi.

Pour rappel la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante (JMCA) a été proclamée en novembre 2019 par l’UNESCO lors de la 40ème session de sa Conférence Générale. La JMCA est célébrée chaque 24 janvier, date qui coïncide avec celle de l’adoption le 24 janvier 2006 de la Charte de la renaissance culturelle africaine par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine. Cette célébration est le résultat des efforts menés par le Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels (RAPEC) avec l’appui de CGLU Afrique.

Pour de plus amples informations veuillez-contacter :

Gaëlle Yomi : Tél : + 212 610 56 71 45

E-mail : gyomi@uclga.org

 

 

CGLU Afrique conseille aux pays d’Afrique de créer des liens entre les villes et les zones rurales par le biais de villes intermédiaires

Le 21 janvier 2022, lors du webinaire sur les liens entre les villes et les campagnes en préparation de la 9ème édition du sommet Africités, pour discuter du rôle des villes intermédiaires dans le renforcement des liens entre les villes et les campagnes dans un contexte d’urbanisation rapide en Afrique, CGLU Afrique a conseillé aux pays d’établir des liens entre les zones rurales et urbaines par le biais de villes intermédiaires.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général de CGLU Afrique, M. Jean Pierre Elong Mbassi, a déclaré que cette approche permettrait de garantir l’autosuffisance de la chaîne d’approvisionnement en nourriture et en produits de base.  Il est important que les pays aient une structure qui permette aux gens de dépendre de ce lien et non de l’importation de nourriture et de produits de base.  Le secrétaire général de CGLU Afrique a souligné comment le marché mondial a échoué lors de la pandémie du Covid 19, où il exhorte les pays à trouver des solutions alternatives pour faire face à ce genre de situations, ce qui inclut la création de liens urbains et ruraux, qui permettront l’approvisionnement autosuffisant en nourriture et en produits de base.

CGLU Afrique insiste également sur la nécessité d’un plan d’adaptation au changement climatique.  Le changement climatique est là pour rester, il y a donc un grand besoin de nouvelles solutions d’adaptation au changement climatique. Ces solutions sont les suivantes :

  1. Investir une nouvelle solution d’adaptation dans les villes intermédiaires, qui se concentrent sur l’établissement humain et la nature.
  2. Repenser totalement la façon dont l’Afrique va gérer l’urbanisation du continent.

Les villes intermédiaires doivent être un pilier majeur dans la gestion d’une population en croissance rapide en Afrique. Par conséquent, il est essentiel que le sommet Africités soit considéré comme un lieu où les villes d’Afrique présenteront la position de l’Afrique sur le plan d’adaptation au changement climatique, qui se concentrera sur l’alimentation de la population, l’autosuffisance alimentaire, les produits de base et la reconstruction des villes pour s’adapter aux demandes actuelles et futures de la population croissante.

Ils doivent également trouver de nouvelles solutions pour gérer les investissements en infrastructures dans les villes intermédiaires afin de garantir un bon retour sur investissement. Ceci peut également être fait en s’assurant que les infrastructures à installer doivent s’adapter aux besoins d’une population très rapide et qu’elles doivent prouver des critères d’optimisation des ressources.

Le Secrétaire Général de CGLU Afrique a conclu précisant que pour que tout cela se concrétise il y a un grand besoin de bonne gouvernance, pour assurer la confiance entre la population et les gouvernements. Il a souligné qu’il existe actuellement un sérieux manque de confiance de la population envers les gouvernements.

Au cours de ce webinaire, ONU-Habitat a souligné les nombreux défis à relever, notamment les politiques gouvernementales nationales défavorables et le manque de capacités financières et techniques. UN-Habitat a fait écho à ce que M. Mbassi a déclaré dans son argumentaire.  Pendant la pandémie de Covid, il y a eu une grande prise de conscience de la façon dont le système mondial peut dépendre des villes intermédiaires pour fournir des biens et des services à la population, c’est à cette époque qu’il y a eu une prise de conscience de la pertinence des soins de santé universels et du rôle des villes intermédiaires pour fournir de tels services. UN Habitat a souligné que des villes intermédiaires bien équipées peuvent jouer un rôle important en fournissant les éléments suivants :

  1. Les villes intermédiaires assureront un équilibre dans le développement du territoire en reliant les activités urbaines et rurales et vice-versa.
  2. Les villes intermédiaires peuvent agir comme des centres de services, pour fournir des biens et des services aux zones urbaines et rurales.
  3. Faire progresser la sécurité alimentaire en reliant la production rurale au marché et aux services urbains.

ONU-Habitat a également souligné qu’elle travaille actuellement dans trois domaines pour améliorer le rôle des villes intermédiaires.

  1. Soutenir et encourager les pays dans l’établissement de lignes urbaines dans leurs plans de politique.
  2. Sensibiliser les Etats membres à l’importance des liens entre zones urbaines et rurales.
  3. Collecter et diffuser les meilleures pratiques en matière de liens urbains et ruraux.

ONU-Habitat conclut qu’il reconnaît que les zones urbaines et rurales ne peuvent pas être considérées comme isolées les unes des autres, et que les villes intermédiaires sont une solution pour aller de l’avant et relever les défis et les demandes de la population mondiale actuelle.

Les participants ont été invités à proposer des solutions et des positions, qui seront présentées lors du prochain sommet Africties à Kisumu (17-21 mai 2022).

Rencontres virtuelles du réseau YELO Région Afrique du Nord & Afrique Centrale

Suite à la tenue des caucus régionaux de CGLU Afrique pour les régions Afrique Centrale et Afrique du Nord respectivement à Libreville, Gabon, les 25 et 26 octobre 2021 et à Luxor, Égypte, les 1er et 2 novembre 2021, et dans l’optique de la mobilisation des jeunes élus locaux en vue du Sommet Africités prévu à Kisumu au Kenya  du 17 au 21 Mai 2022, le Secrétariat Général de CGLU Afrique a organisé 2 rencontres virtuelles des jeunes élus du réseau YELO.

Ces rencontres tenues le 22 novembre 2021 (Afrique du Nord) et le 15 décembre 2021 (Afrique centrale) avaient pour objectif d’aborder dans chacune des régions, les questions relatives à la mise en place des chapitres nationaux du YELO, et aussi certains aspects de la gouvernance territoriale, parmi lesquels, les défis rencontrés par les jeunes en général et par les jeunes élus.es en particulier.

En Afrique du Nord comme en Afrique Centrale, les jeunes semblent avoir une position de choix dans les constitutions. Au Gabon, au Cameroun, en Tunisie comme en Mauritanie, les jeunes sont des acteurs politiques dès l’atteinte de leur majorité qui est fréquemment fixé à 18 ans. Par contre, leur sélection pour accéder au monde politique ainsi qu’aux postes de responsabilité au sein des instances politiques dépendent des parties politiques.

Comme l’a souligné l’intervention de Mme Ibticem Aitalllah de la Municipalité de Sfax, en Tunisie, les jeunes élus occupent le plus souvent des responsabilités à la tête de commission de relative importance dans les conseils communaux. Cette réalité traduit un manque de confiance de la classe politique en la jeunesse d’où la nécessité d’un changement de paradigme. Les représentants de la Mauritanie, par la voix de Sidi Ahmed Mohamed El Hadrami, de la Commune de Teyaret, ont proposé une mise à niveau par la loi, afin de contraindre les partis politiques à mettre en avant de jeunes candidats sur les listes électorales.

Les jeunes élus locaux d’Afrique Centrale, notamment ceux du Gabon et du Cameroun, ont appelé à démystifier la politique, de manière à la rendre plus accessible aux citoyens ordinaires. Au cours de ces rencontres, les jeunes ont plusieurs fois insistés sur les conditions financières de leur participation aux échéances électorales qui restent, dans de nombreux pays Africain, trop élevé pour permettre une participation optimale des jeunes en politique.

Sur la question de la mise en place des chapitres nationaux du YELO dans chaque région, le Gabon à travers les représentants de Libreville et Port-Gentil, et les représentants de Nouakchott se sont engagés à entamer le processus de mise en œuvre du réseau. Ces chapitres nationaux permettront de structurer la contribution des jeunes en politique et dans le développement local. Ce réseau permettra de proposer des actions de formation et de sensibilisation au profit des jeunes, et permettra de construire avec les associations de jeunes élus un plaidoyer à l’attention des parties politiques.

Pour le sommet Africités, les jeunes élus d’Afrique du Nord ont proposé quelques thèmes de session, notamment :

  • La gestion des déchets
  • La digitalisation des services municipaux (créatrice emplois pour les jeunes)
  • Le travail de proximité au niveau des quartiers et de nouveaux programmes de logements,
  • L’entrepreneuriat des jeunes
  • La création d’espaces dédiés aux jeunes (espaces culturels, sportifs, etc.)

 

Journée Internationale des Migrants 2021: Message du Secrétaire Général de CGLU Afrique

Le 18 décembre de chaque année, les Nations Unies célèbrent la journée internationale des migrants.

Comme chaque année depuis 4 ans, CGLU Afrique saisit cette occasion pour rappeler au monde l’attachement des autorités territoriales d’Afrique au respect des droits de ces millions de personnes qui ont quitté leur ville, leur pays, leur continent, par choix ou par contrainte, dans l’espoir de trouver de meilleures opportunités et conditions de vie.

Les deux dernières années ont été particulièrement éprouvantes pour les personnes migrantes : la pandémie de COVID-19 a d’autant exposé la plupart de ces personnes à des risques sanitaires que les mesures par les autorités publiques des différents pays ont rarement concerné les personnes migrantes. Les difficultés économiques et sociales liées à la pandémie ont rendu la vie des populations migrantes encore plus difficile, avec une montée de sentiments xénophobes et de rejet des migrants dans la plupart des pays d’accueil, et notamment des pays développés.

À l’occasion de la Journée Internationale des Migrants, CGLU Afrique réitère son appel aux collectivités territoriales africaines à adhérer à la Charte des collectivités territoriales d’Afrique sur la migration  et à adhérer au réseau africain des villes pour la migration.

CGLU Afrique appelle les autorités locales des villes et territoires d’Afrique à faire un plaidoyer auprès des gouvernements nationaux en vue de l’élargissement des compétences et des moyens des collectivités territoriales dans la gestion de la migration.

CGLU Afrique exhorte les gouvernements nationaux à œuvrer à la concrétisation des dispositions du Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières, et faire des migrants des citoyens à part entière.

CGLU Afrique demande aux autorités territoriales d’être exemplaires dans le domaine de l’accueil des migrants et de la protection de leurs droits, ainsi que de mettre en place des mécanismes favorisant l’intégration des migrants au sein des sociétés et communautés d’accueil.

CGLU Afrique souhaite ardemment que la journée du 18 décembre soit mise à profit partout pour célébrer la contribution indéniable des migrants à la diversité culturelle des territoires, à la diffusion des connaissances et des savoir-faire, et à la promotion de la convivialité entre groupes humains, condition sine qua non en faveur de l’émergence d’un monde de paix et de concorde.

Le Secrétaire Général,
Jean Pierre ELONG MBASSI

Réunions des instances de CGLU Afrique -Comité Exécutif et Conseil Panafricain: Préparation de l’AG élective et défis climatiques au cœur des échanges

Le lundi 13 décembre 2021 a eu lieu à Rabat la 26eme session du Comité Exécutif de CGLU Afrique, suivi l’après-midi de la session annuelle du Conseil Panafricain.

Les deux rencontres ont été présidées par Mme Christine Mba Ndutume Mihindou, Présidente de CGLU Afrique et Maire de Libreville, Gabon.

L’ouverture du Comité Exécutif a été ponctuée par les allocutions de Mme Asmaa Rhlalou, maire de Rabat, de son Excellence Mahmoud Shaarawy, Ministre du Développement Local d’Egypte, du Général Khaled Abdel Al AaL, Gouverneur du Caire et de Mme Christine Mba Ndutume Mihindou, Présidente de CGLU Afrique.

« En ma qualité de première femme élue maire de la capitale marocaine, j’aurais aimé que cette rencontre soit en présentiel afin que vous puissiez découvrir les réalisations et les projets que Sa Majesté Mohammed VI a lancé à travers le projet Rabat ville lumière, capitale culturelle du Maroc.  J’espère que cette réunion même à distance sera également une occasion pour un échange d’expertise et une mise en œuvre efficiente de la coopération décentralisée que notre organisation CGLU Afrique cherche à instaurer » a déclaré Mme Asmaa Rhlalou.

Le ministre du Développement Local d’Egypte s’est réjoui de l’opérationnalisation du bureau régional Afrique du Nord de CGLU Afrique. « En Egypte nous avions eu l’honneur d’accueillir la 25e session du comité Exécutif en juin dernier en présentiel. Nous avons pu être reçu par le premier ministre d’Egypte et inaugurer le bureau régional Afrique du Nord de CGLU Afrique au Caire. Ce Bureau régional est désormais opérationnel. Il a noue des contacts avec les gouvernements locaux de la région et avec les partenaires internationaux afin de venir en appui à la stratégie de l’organisation face à tous les défis auxquels sont confrontées nos villes africaines en terme de développement économique, urbanistique et leur prolongement social et sanitaire en terme de mise à niveau des infrastructures de nos villes africaines.  Tous ces défis qui relèvent pour la plupart du niveau local sont exacerbés par la crise climatique et sanitaire », a affirmé Son Excellence Mahmoud Shaarawy, Ministre du Développement Local d’Egypte.

Le gouverneur du Caire, le Général Khaled Abdel Al AaL a réaffirme son soutien total à l’organisation du prochain sommet Africités 9 prévu à Kisumu au Kenya du 17 au 21 mai 2022. “Nous nous mobilisons en vue d’une participation massive des villes d’Afrique du Nord à ce grand rendez-vous. Nous vous promettons que notre organisation CGLU Afrique aura aussi une forte présence à la COP 27 que l’Egypte va accueillir en 2022 dans la ville de Charm-el-Cheikh. En vue de la préparation de la COP 27, nous comptons sur une forte implication du bureau régional CGLU Afrique pour l’Afrique du Nord (NARO). Nous déploierons tous les efforts et nous offrirons toutes les opportunités pour permettre à ce bureau NARO d’accomplir son travail et être une plateforme africaine pour la réalisation des objectifs et des ambitions de notre organisation, et promouvoir la mise en place d’accords de partenariats entre nos collectivités», a renchéri le Gouverneur du Caire.

En conclusion des allocutions, la présidente de de CGLU Afrique, Mme Christine Mba Ndutume Mihindou, a tenu à témoigner sa reconnaissance à ses pairs. « Je vous remercie de m’avoir adoubé comme présidente de CGLU Afrique. Je renouvelle mon engagement à servir l’organisation et à mobiliser toutes les énergies pour que nous puissions ensemble relever les défis des collectivités territoriales africaines. Je profite de cette occasion pour renouveler mes remerciements à l’endroit de sa majesté le Roi Mohammed VI pour le soutien constant qu’il a toujours apporté à notre organisation », avant d’exhorter les élus à se mobiliser pour les rendez-vous majeurs de 2022.

« Chers collègues, je compte sur votre soutien pour accomplir la tâche exaltante qu’est la présidence de notre organisation continentale des collectivités territoriales, au moment où elle doit s’assurer que les collectivités territoriales d’Afrique prennent toute leur place dans les évènements marquant de l’année 2022, à savoir : la célébration de Rabat Capitale Africaine de la Culture dont le lancement devrait se faire le 24 janvier 2022 ; la Table-Ronde des maires africains  sur leur participation à la gouvernance de l’eau, dans le cadre du 9e Forum Mondial de l’Eau prévu du 22 au 26   mars 2022  à Dakar ; la 9e édition du Sommet Africités organisé du 17 au 21 mai 2022 à Kisumu, Kenya, au cours de laquelle aura lieu l’assemblée générale élective de CGLU Afrique destinée à élire les membres devant servir dans les instances de notre organisation ; le 7ème Congrès Mondial de CGLU qui va se tenir du 10 au 14 novembre 2022 à Daegu en Corée du Sud ; la COP27 prévue en Egypte en novembre 2022. Nous devons assurer une présence physique du plus grand nombre de nos membres à ces différents évènements et je compte sur vous pour les mobiliser dans les différentes régions du continent. Je souhaite par ailleurs informer les membres du comité exécutif que le processus de mise en route et de signature de l’accord de siège du bureau régional CGLU Afrique pour l’Afrique Centrale est en cours conformément aux instructions du Président de la République Son Excellence M. Ali Bongo Ondimba ».

Travaux

Le Comité Exécutif a approuvé le rapport d’activités du secrétariat général pour la période de juin à novembre 2021 et adopté le budget et le plan de travail 2022 de CGLU Afrique.  Le comité exécutif a également adopté un nouveau barème des cotisations des membres. Il a demandé que lesdites cotisations des membres soient considérées comme une dépense obligatoire votée dans les budgets des collectivités territoriales et les associations nationales. Le comité exécutif a également résolu qu’un Protocole d’Entente soit établi et signé entre chaque association nationale de collectivités territoriales et le secrétariat général de CGLU Afrique pour délimiter clairement les droits et devoirs de chaque partie. Ces protocoles d’ententes doivent avoir été signés avant la tenue de l’assemblée générale de CGLU Afrique le 20 mai 2022 à Kisumu, Kenya.

Les membres du comité exécutif et du conseil panafricain ont reçu le rapport des activités mises en œuvre par le secrétariat au cours de l’année 2021.

Ont été particulièrement mis en exergue : l’organisation des caucus régionaux d’Afrique centrale et d’Afrique du Nord préparatoires à l’assemblée générale élective du 20 mai 2022 à Kisumu, les autres caucus d’Afrique de l’Est, d’Afrique de l’Ouest, et d’Afrique Australe devant se tenir au premier trimestre 2022, avant la fin du mois de février 2022 ; le renouvellement du partenariat stratégique avec la Commission européenne ; la participation réussie de la délégation de CGLU Afrique conduite par la Présidente à la COP 26 à Glasgow marquée par la signature d’un accord de partenariat avec le Global Centre for Adaptation (GCA) ;  les rencontres de travail avec le Ministre des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire ; le Ministre de l’Environnement du Gabon ; le Ministre de l’Environnement d’Egypte ; le Ministre de l’Environnement du Togo ; le Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement du Maroc ; le Président de la Banque Africaine de Développement ; le Directeur Général de l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) ; le Directeur Afrique du Fonds Vert Climat ; la Délégation des États-Unis d’Amérique ; le Secrétariat de la Convention-Cadre des Nations Unies pour les Changements Climatiques (CCNUCC) ; et l’organisation, l’animation et la participation à de nombreux événements spéciaux (side events).  La période a été aussi marquée par la signature de nombreuses conventions avec la Direction des institutions publiques et de la gouvernance digitale (DIPGD, UNDESA) ; le Fonds Vert Climat ; l’Institut international de Gouvernance (IIG, Maroc) ; 01 Talent, et le programme «Equal Partnerships – African Intermediary/Secondary Cities as Actors and Partners in Urban Migration Governance».

Autre faits remarquables de la période : le lancement à Abidjan le 30 novembre 2021, à l’initiative de Mme Macoura Dao Coulibaly, Présidente du Réseau des femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA) et dans le cadre de la campagne des villes africaines sans enfants de rue, de la campagne des villes ivoiriennes sans enfants vivant dans la rue, en présence de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Madame Dominique Ouattara ; ainsi que l’inauguration dans le cadre de la campagne Dakar sans enfants vivant dans la rue, de la “Maison de l’Enfance”, à l’initiative de Mme Soham El Wardini, Maire de Dakar, Vice-Présidente Afrique de l’Ouest de CGLU Afrique ; la préparation de la célébration de Rabat capitale africaine de la culture.

Le comité exécutif et le conseil panafricain ont par ailleurs adopté le plan de travail et le budget 2022 CGLU Afrique.

Rendez-vous a été donné aux membres de CGLU Afrique aux événements suivants auxquels ils sont invités à participer massivement :

  • Lancement de la célébration de Rabat Capitale Africaine de la Culture le 24 janvier 2022, Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante de l’UNESCO ;
  • Forum Union Africaine (UA) – Union Européenne (UE) des Leaders et Élus des Collectivités Territoriales qui a lieu le 15 février 2022 à Bruxelles, Belgique, dans le cadre du Sommet UA-UE des Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
  • Table Ronde des Maires au Forum Mondial de l’Eau qui se tient à Dakar, Sénégal, du 22 au 26 mars 2022 ;
  • Sommet Africités prévu du 17 au 21 mai 2022 à Kisumu, Kenya, au cours duquel sont prévues le 20 mai 2022, l’assemblée générale de CGLU Afrique devant renouveler les membres des instances de l’organisation ; ainsi que l’annonce de la prochaine Capitale Africaine de la Culture qui sera célébrée en 2023 et 2024 (Kinshasa et Kigali ont d’ores et déjà fait acte de candidature) ;
  • Congrès Mondial de CGLU qui aura lieu à Deajeon, Corée du Sud, au cours duquel seront élus les membres des instances de CGLU ;
  • Forum des Maires et Autorités Territoriales prévu dans le cadre de la 27eme Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies pour les Changements Climatiques qui aura lieu à Charm-Al-Cheikh, Egypte, en novembre 2022. (COP 27).

 

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COP 26 :  CGLU Afrique porte la voix des collectivités territoriales d’Afrique et tisse des partenariats clés pour faire face à l’urgence climatique 

 

 

 

Dans le cadre de la 26ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC- COP 26) tenue à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021, CGLU Afrique a pris une part active aux travaux.La délégation conduite par Mme Christine Mba N’DutumePrésidente de CGLU Afrique et maire de Libreville  a plaidé pour une meilleure implication des collectivités territoriales d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda du climat en particulier en matière d’adaptation. Des rencontres stratégiques de haut niveau se sont également tenues avec le M. Akinwumi Adesina, Président de la Banque Africaine de développement (BAD), Son Excellence Lee WhiteMinistre Gabonais des eaux et fôrets,  M. Patrick Verkooijen, le Directeur Général du centre mondiale pour l’adaptation (GLOBAL CENTER OF ADAPTATION- GCA), M. James Grabert, le Directeur du volet atténuation au secrétariat changement climatique des Nations Unies , en vue de l’implication de CGLU Afrique dans l’organisation de la COP 27 prévue en Egypte. La délégation de CGLU Afrique a participé à des panels de discussions sur des questions d’importance stratégique pour les Collectivités territoriales à savoir :

  • La gouvernance multiniveau et la territorialisation des CDNs,
  • L’accélération de la résilience et de l’adaptation,
  • Les solutions innovantes de la finance climat, et
  • Le renforcement des capacités, et
  • Le système MRV localisé.

Retrouvez le rapport de la participation de CGLU Afrique à la COP 26 ici

Le Centre Mondial pour l ’Adaptation et CGLU Afrique signent un protocole d’accord pour renforcer l’adaptation locale en Afrique

 

Pour transformer les idées en actions d’adaptation dans l’une des régions les plus vulnérables au climat du monde : l’Afrique, le Centre Mondial pour l ’Adaptation (Global Center on Adaptation –GCA) et Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) ont signé un protocole d’accord dans le cadre de la COP26 à Glasgow, en Écosse. Le nouvel accord, signé le 9 novembre 2021, facilitera et renforcera la collaboration entre le GCA et CGLU Afrique, l’organisation faitière des collectivités territoriales africaines, afin de soutenir l’intensification urgente de l’adaptation locale sur un continent qui connaît le taux d’urbanisation le plus rapide au monde. En Afrique subsaharienne, environ 40 % de la population vit dans des zones urbaines, contre 22 % en 1980.

Le continent africain est menacé de manière disproportionnée par les vagues de chaleur, les inondations et la sécheresse, et les zones côtières de faible altitude, où se trouvent environ la moitié des établissements africains de 1 à 5 millions d’habitants, présentent des risques climatiques spécifiques en raison de l’élévation du niveau de la mer et de l’augmentation de la fréquence des inondations, comme l’indique le rapport phare de GCA intitulé État et tendances de l’adaptation 2021, axé sur le continent africain.

Christine Mba Ndutume Mihindou, présidente de CGLU Afrique, Patrick Verkooijen, directeur général de GCA, et Jean Pierre Elong Mbassi, secrétaire général de CGLU Afrique.

Le Programme d’accélération d’adaptation en Afrique (PAAA), élaboré conjointement par GCA et la Banque africaine de développement (BAD), vise à mobiliser 25 milliards de dollars pour l’adaptation en Afrique au cours des cinq prochaines années afin de faire face aux impacts du COVID-19, du changement climatique et de l’économie.

Conformément au PAAA, le nouvel accord avec CGLU Afrique favorisera l’élaboration et la mise en œuvre de plans et de programmes visant à renforcer l’adaptation et la résilience dans les villes et territoires africains, qui offrent des possibilités uniques d’action en matière d’adaptation en raison de leurs premiers stades d’urbanisation, en particulier en Afrique subsaharienne, et de la reprise post-pandémique.

Patrick Verkooijen, PDG de GCA, qui a signé le protocole d’accord avec le secrétaire général de CGLU Afrique, Jean Pierre Elong Mbassi, a déclaré : « Travailler conjointement avec CGLU Afrique, une organisation qui canalise la voix unie des gouvernements locaux africains, permettra à GCA de mettre en œuvre le PAAA sur le terrain dans cette région où l’adaptation ne peut plus être retardée et où une action immédiate est nécessaire. »

Le protocole d’accord fournit un cadre pour la coopération dans trois domaines principaux : Programmes et action, Accélération des connaissances et Plaidoyer et établissement de programmes.

GCA et CGLU Afrique créeront conjointement des plates-formes et des opportunités d’apprentissage entre pairs pour les collectivités territoriales et les parties prenantes, faciliteront les partenariats pour soutenir les capacités des gouvernements locaux et renforceront l’approche de genre dans l’adaptation au climat.

En termes d’accélération des connaissances, les organisations visent à renforcer le cadre pour l’acquisition et la communication d’informations et de données relatives à la résilience et à l’adaptation par les villes et les gouvernements locaux. Elles vont également co-créer des produits de connaissance tels que des kits d’outils et des plateformes de partage des connaissances pour les gouvernements locaux afin de les aider à identifier les bonnes pratiques d’adaptation.

Enfin, les organisations travailleront conjointement pour plaider en faveur d’une action d’adaptation précoce, forte et inclusive de la part des collectivités territoriales, y compris par le biais de forums de plaidoyer tels qu’une place de marché des partenariats pour la mise à l’échelle de l’adaptation menée localement. Elles prévoient d’explorer les options et les obstacles à l’accès au financement de l’adaptation pour les gouvernements urbains et ruraux, lorsque cela est possible, par le biais des programmes et des initiatives de GCA et de CGLU Afrique, et de promouvoir le leadership des villes africaines dans les forums régionaux et mondiaux, en présentant les défis de l’adaptation au climat dans les pays africains, ainsi que les solutions prêtes à être mises à l’échelle.

Le Centre Mondial pour l ’Adaptation (GCA) participera au 9ème sommet Africités de CGLU Afrique, qui se tiendra du 17 au 21 mai 2022 à Kisumu, au Kenya. Le thème du sommet est “Le rôle des villes intermédiaires d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.”

 

À propos du Centre Mondial pour l ’Adaptation (Global Center on Adaptation-GCA)

Le Centre Mondial pour l ’Adaptation (Global Center on Adaptation-GCA ) est une organisation internationale qui travaille en tant que courtier en solutions pour accélérer, innover et mettre à l’échelle les mesures d’adaptation dans le monde entier, en partenariat avec le secteur public et privé, afin de travailler ensemble pour un avenir résilient au climat. Fondée en 2018,  GCA est hébergée par les Pays-Bas, travaillant depuis son siège à Rotterdam avec un centre de connaissances et de recherche basé à Groningue. Le GCA dispose d’un réseau mondial de bureaux régionaux à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à Dhaka, au Bangladesh et à Pékin, en Chine. Grâce à ce réseau évolutif de bureaux et aux équipes mondiales et régionales du GCA, l’organisation s’engage dans des activités politiques de haut niveau, de nouvelles contributions de recherche, des communications et une assistance technique aux gouvernements et au secteur privé.

A propos de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique

Fondée en 2005 à Tshwane, en Afrique du Sud, Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU-Afrique) est une organisation internationale panafricaine qui vise à promouvoir la décentralisation de la gouvernance locale en Afrique. Fondée par une constitution adoptée par les maires des villes africaines, son objectif principal est d’actualiser l’établissement de gouvernements locaux dotés de personnalités juridiques et politiques distinctes et d’une autonomie financière. CGLU Afrique est régie par une constitution qui stipule qu’elle est mandatée pour servir de voix unifiée des gouvernements locaux sur le continent africain. CGLU Afrique a été formé par l’unification de trois groupes continentaux servant les intérêts des gouvernements locaux et représente près de 350 millions de citoyens africains. CGLU Afrique agit pour renforcer la capacité des gouvernements locaux à fournir de meilleurs services à leur population, pour soutenir et former les associations de gouvernements locaux, et pour représenter les autorités locales au niveau panafricain et international.

Pour plus d’informations, visitez le site www.uclga.org

Contact

Alexandra Gee

Responsable de la communication, Global Center on Adaptation

alex.gee@gca.org

Source 

Caucus régional CGLU AFRIQUE : L’Afrique du Nord énonce ses priorités pour le Sommet Africités 9 à Kisumu, au Kenya, du 17 au 21 mai 2022 (COMMUNIQUE DE PRESSE)

 

Le caucus régional Afrique du Nord de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) s’est tenu du 01 au 02 novembre 2021 à Louxor (en Egypte).

La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par les allocutions de : Son Excellence Mahmoud Shaarawy, Ministre du Développement Local d’Egypte, M. Mohamed Abdel Qader Gouverneur Adjoint de Louxor, l’honorable Peter Anyang Nyong’o, Gouverneur de Kisumu, Kenya et de Mme Asmaa Rhlalou, Maire de Rabat.

Les travaux ont été présidés par M. Lahcen Amrouche de l’Association Marocaines des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC), qui assure la vice-présidence de CGLU Afrique pour la région Afrique du Nord. Cinq pays (Egypte, Lybie, Maroc, Mauritanie et Tunisie) sur les 7 de la région ont pris part aux deux jours de conclave. Ils étaient invités à se faire représenter par le Président et le Secrétaire permanent de l’association nationale des collectivités territoriales, la Présidente du chapitre national du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique (REFELA), et un Représentant du Réseau des Jeunes Élus locaux d’Afrique (YELO).

La rencontre de Louxor était la deuxième d’une série de caucus régionaux organisés en préparation de la 9ème édition du Sommet Africités prévu du 17 au 21 mai 2022 à Kisumu au Kenya, dans le cadre duquel aura lieu le 20 mai 2022, l’assemblée générale élective au cours de laquelle il est prévu d’élire les membres titulaires et suppléants des instances de gouvernance de CGLU Afrique. Le thème retenu pour le sommet Africités est : « Le rôle des villes intermédiaires d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ».

Durant les deux jours de travaux, les participants ont été informés des actions en cours menées par CGLU Afrique à travers sa nouvelle stratégie GADDEPA 2.0 et ses 7 domaines d’intervention prioritaires retenus par les membres de CGLU Afrique pour la décennie 2021-2030, à savoir : Economie et finance locale ; climat, biodiversité et systèmes alimentaires ; genre et jeunesse ; accès aux services de bases et ODD ; migration ; culture ; paix et sécurité.

Les participants ont accordé une attention particulière au processus de mise en œuvre de l’Agence Territoriale Afrique (ATA), véhicule financier permettant l’accès des collectivités territoriales d’Afrique au marché financier. Cent collectivités territoriales volontaires sont invitées à souscrire comme membres fondateurs de la société coopérative de l’ATA avec une contribution de 100. 000 euros chacune. Dans la réalisation de ce projet, CGLU Afrique compte s’appuyer sur les partenaires comme la Banque Africaine de Développement (BAD) afin que l’ATA soit un organe subsidiaire de la BAD.

Il a également été procédé à la présentation du sommet Africités, Celui-ci se déroulera sur 5 jours. L’on distingue les sessions thématiques organisées au cours des 3 premiers jours du Sommet, et les sessions politiques organisées au cours des 2 derniers jours du Sommet en plus du Salon Africités qui est partie intégrante du Sommet. Les sessions comprennent aussi une série d’événements spéciaux sous forme de “Journées”. Les sessions thématiques déclinent le thème du Sommet et les stratégies à mettre en œuvre et les coalitions à construire pour que les villes intermédiaires soient en mesure de jouer le rôle attendu d’elles. Ces sessions font des recommandations à l’attention  des ministres, des maires, des dirigeants et des élus des collectivités territoriales, ainsi qu’à l’attention des partenaires au développement. Les sessions politiques comprennent la rencontre des ministres, la rencontre des maires et dirigeants de collectivités territoriales, et la rencontre des partenaires au développement, ainsi que la rencontre de dialogue politique tripartite entre ministres, maires et leaders des collectivités territoriales, et partenaires au développement. Le Salon Africités offre l’opportunité aux entreprises, institutions, et organisations, de présenter leurs produits et solutions à travers la location de stands, l’animation d’ateliers et des rencontres B to B sur site et virtuellement.

Le sommet sert également de cadre pour la présentation du baromètre sur l’environnement institutionnel des collectivités territoriales d’Afrique (CEE Rating). Le rapport produit par CGLU Afrique propose un cadre au sein duquel les villes et les pays peuvent se situer les uns par rapport aux autres et agir afin de créer un environnement propice favorable à la décentralisation. Le rapport contribue à identifier les défis auxquels les pays sont confrontés pour mettre en place ces actions et à aider l’ensemble des acteurs à débattre des réformes nécessaires pour relever ces défis. L’initiative a également pour objectif d’orienter les partenaires techniques et financiers internationaux dans la définition de leurs appuis. Les membres de la région Afrique du Nord ont pris connaissance de leur classement respectif dans le dernier rapport (CEE rating).

Un plaidoyer a été fait pour l’égalité des genres dans les instances de gouvernance en Afrique du Nord, pour la représentation des femmes dans les instances de gouvernances des collectivités territoriales de la région à travers le réseau REFELA.  Un plaidoyer a également été fait pour la représentation des jeunes au sein des instances de gouvernance des collectivités territoriales en Afrique du Nord.  Les élus locaux de la région Afrique du Nord ont été invités à promouvoir et dynamiser les actions du REFELA dans leurs pays respectifs autour des trois campagnes lancées par le réseau, à savoir : la Campagne des Villes Africaines sans enfants en situation de rue (lancée en 2018), la Campagne des Villes Africaines à zéro tolérance face aux violences faites aux femmes (lancée en 2019), et la Campagne des villes Africaines favorables à l’autonomisation économique des Femmes (lancée en 2020).  En ce qui concerne les questions de  la jeunesse, les élus locaux ont été invités à encadrer les jeunes en les impliquant dans les questions de gouvernance territoriale. Le constat montre que la plupart des jeunes élus locaux dans la région ne sont que des conseillers municipaux, et très peu d’entre occupent la fonction de maires.

L’expérience du « smart Système de Transport » d’Egypte a été partagée avec les élus et une invitation a été lancée à la partie égyptienne de la partager à nouveau lors du sommet Africités 9 à Kisumu.

Les élus locaux de la région Afrique du Nord ont fait part de leurs préoccupations majeures en direction du Sommet Africités :

  • La question de l’accès des collectivités territoriales au financement reste une préoccupation récurrente. Les participants demandent qu’un soutien soit apporté à l’Agence Territoriale Afrique (ATA), véhicule financier permettant l’accès des collectivités territoriales au marché financier. Les participants recommandent également de poursuivre les efforts menés par le secrétariat général de CGLU Afrique pour faciliter l’accès des collectivités territoriales à la finance climatique en particulier au Fonds Vert.
  • L’enjeu majeur de l’heure est de réussir la transformation digitale des collectivités territoriales. Il conviendrait de mettre en place au niveau de CGLU Afrique un vrai programme d’accompagnement de la transformation digitale des collectivités. A cet égard, les participants ont salué le partenariat conclu entre CGLU Afrique et 01 Talent pour la formation des jeunes en codage et la création des Zones 01 dans les villes d’Afrique à leur demande.
  • Les participants ont exprimé le souhait que partout soit adopté « l’open government » qui permet de faciliter les relations entre les citoyens et les responsables des collectivités territoriales. « L’open Government »  permettra de reconstruire la confiance entre les citoyens et les autorités publiques, ainsi que la transparence et l’intégrité dans la gestion des collectivités territoriales.
  • Le renforcement de l’action internationale des collectivités territoriales et notamment dans le domaine de la coopération décentralisée transfrontalière en vue de renforcer l’intégration régionale et amorcer la dynamique de… l’Afrique des peuples. A ce propos, les participants se réjouissent de l’initiative prise par le Maroc de créer un Fonds africain d’appui à la coopération décentralisée et exprime le vœu que les autres pays puissent faire de même.

Les participants poursuivront leur consultation pour élaborer les 5 questions à l’attention des ministres lors du dialogue politique tripartite entre Ministres, Maires et Dirigeants des collectivités territoriales, et Partenaires au développement prévu à Africités.

Le caucus Régional Afrique du Nord a également désigné ses principaux candidats en direction de l’assemblée générale élective de CGLU Afrique prévue le 20 mai 2022 à Kisumu. Leur participation est attendue en vue de la désignation de 9 membres de la région Afrique du Nord sur les 45 membres du Conseil Panafricain, les 3 membres de la région de l’Afrique du Nord sur les 15 membres du Comité Exécutif, 1 Vice-Président pour l’Afrique du Nord sur les 5 membres de la Présidence, 1 représentant de la région de l’Afrique du Nord sur les 5 membres de la Commission de Gestion Financière (uniquement pour CGLU Afrique). Idem pour les membres du conseil panafricain du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA) et du Réseau des Jeunes Elus d’Afrique (YELO).

Une liste de 6 candidats titulaires pour le Conseil Panafricain de CGLU Afrique (voir tableau) a été communiquée. Elle sera complétée d’ici le 31 décembre 2021. Le secrétariat du caucus régional saisira les collectivités absentes afin qu’elles expriment leurs candidatures avant le 31 décembre 2021. Passé ce délai, les postes restants seront complétés par les membres intéressés. Les membres du caucus ont résolu de se réunir au siège de CGLU Afrique à Rabat au Maroc en janvier 2022 pour finaliser la liste des candidats de l’Afrique du Nord avec les titulaires, les suppléants et le membre de la commission électorale. Pour YELO, le caucus charge l’Association des Maires de Mauritanie, dont la délégation compte le seul jeune présent aux travaux, d’engager et d’assurer en collaboration avec le Secrétariat Général de CGLU Afrique, une coordination avec les réseaux des jeunes des différents pays membres en vue de préparer  de manière appropriée la mise en place du Réseau Afrique du Nord des Jeunes Elus Locaux lors du sommet Africités qui se tiendra à Kisumu, au Kenya. Le REFELA a communiqué le nom de ses candidats repris dans le tableau plus bas.

 

 

INSTANCES DE CGLU Afrique

Pays CONSEIL PANAFRICAIN COMITE EXECUTIF VICE PRESIDENCE CGLU Afrique
  Titulaire Suppléant Titulaire Candidat
ALGERIE Absent Absent    
EGYPTE Le Caire      
LIBYE Association Nationale des Conseils Municipaux de la Lybie (NMCA) TBC Le Caire -Egypte  Région de Nouakchott (Mauritanie)
MAROC Ville de Rabat TBC
MAROC Association des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC) TBC
MAURITANIE Région de Nouakchott TBC Association des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC- Maroc)
SOUDAN Absent Absent
TUNISIE   Fédération Nationale des Communes Tunisienne (FNCT) TBC
Région de Nouakchott (Mauritanie)

 

                                                                              COMMISSION DE GESTION FINANCIERE

Fédération Nationale des Communes Tunisienne (FNCT)

 

INSTANCES DE REFELA

Pays CONSEIL PANAFRICAIN DU REFELA BUREAU DU RESEAU -REFELA VICE PRESIDENCE – REFELA
Titulaire Suppléant Titulaire Candidat
ALGERIE Absent Absent Commune de Arbaoua
(Maroc)
Commune de Arbaoua
(Maroc)
EGYPTE Ville de Damieta TBC
LIBYE Commune de JANZOUR TBC
LIBYE Commune Souk El Jomoa TBC  
MAROC commune de Arbaoua TBC Commune  d’Araffat
(Mauritanie)
MAROC Commune de LEGFIFAT TBC
MAURITANIE Commune  d’Araffat TBC
MAURITANIE Ville de Nteichit TBC Commune de JANZOUR
Lybie
SOUDAN Absent Absent
TUNISIE Ville  (TBC) TBC
TUNISIE Ville (TBC) TBC    

Pour de plus amples informations, veuillez contacter

Gaëlle Yomi: Tel: + 212 610 56 71 45

e-mail : gyomi@uclga.org

Site Internet de CGLU Afrique  : www.uclga.org

Audience : La première dame Dominique Ouattara échange avec la présidente du REFELA, Mme Macoura Coulibaly Dao

La Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara a échangé avec Madame Macoura Coulibaly Dao, Présidente du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA) et Maire de la commune de Foumbolo, le mardi 26 octobre 2021, à son cabinet de Cocody. La rencontre a enregistré la participation de Madame Dagnogo Karidjatou, Maire de Sirasso dans la région du Poro, vice-Présidente du REFELA-local et de Madame Diomandé Salimata, Maire de Djibrosso dans la région du Woroba, Secrétaire Général du REFELA.

Les échanges, lors de cette audience, ont porté entre autre sur la présentation des activités du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA), mais aussi, sur la sollicitude du parrainage de l’épouse du chef de l’État pour le lancement de la campagne des villes africaines engagées pour la lutte pour zéro enfant dans la rue. Une doléance que la Première Dame par ailleurs Présidente de la Fondation Children Of Africa, a accepté en raison de son engagement depuis des décennies pour le bien-être des enfants en situation difficile en Afrique.