Archive d’étiquettes pour : CGLU Afrique

Task Force Climat de CGLU Afrique: Renforcer l’action climatique des gouvernements régionaux et locaux en Afrique

Réunion de travail entre ALGA de CGLU Afrique et le Conseil Provincial de Tiznit sur le projet de partenariat (FACDI) entre le Conseil Provincial de Tiznit du Maroc et la Ville de Shomolu-Bariga, État de Lagos, Nigéria

Visite d’une délégation du Centre National de la Fonction Publique Locale et de la Formation du Sénégal, au siège de CGLU Afrique

Signature d’un Mémorandum d’Entente entre CGLU Afrique et l’Académie de la HAYE pour la gouvernance locale

Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), et l’Académie de La Haye pour la Gouvernance Locale ont signé, le Vendredi 14 Octobre 2022, lors du Congrès Mondial de CGLU à Daejeon en Corée du Sud, un Mémorandum d’Entente (MoU), qui représente l’intention des deux nouveaux Partenaires de travailler conjointement et trace les bases d’une coopération étroite, d’un partenariat, et d’activités conjointes dans des domaines d’intérêt mutuel pour une période de trois (03) ans.

Cet accord a été signé par M. Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique et Mme Cécile Meijs, Directrice de l’Académie de La Haye pour la Gouvernance Locale, en présence de l’Hon. Mme Fatimetou Mint Abdel Malick, Présidente de CGLU Afrique et Présidente de la Région de Nouakchott en Mauritanie, de l’Hon. M. Pieter Jeroense, Président du Conseil d’Administration de l’Académie de La Haye pour la Gouvernance Locale, de l’Hon. Mme Roheyatou Malick Lowe, Présidente du REFELA et Maire de la Ville de Banjul en Gambie, de l’Hon. Mme Asmaa Rhlalou, Présidente du Conseil Communal de la Ville de Rabat au Maroc, de Dr Najat Zarrouk, Directrice du Développement et de l’ALGA de CGLU Afrique au Maroc et de Dr Neila Akrimi, Directrice MENA-VNG International aux Pays-Bas.

Ce MoU définit le cadre général dans lequel CGLU Afrique et l’Académie de La Haye vont promouvoir des activités conjointes, des programmes de formation, partager les leçons apprises et construire des communautés de pratique, échanger des méthodologies, des connaissances, des expériences, des outils et de la documentation, dans le domaine de l’Administration Publique, de la Gouvernance, de la Gouvernance Locale, du Développement Local, de la Formation, de l’Apprentissage et du Renforcement des Capacités. Et régira également les activités conjointes entre les deux Partenaires qui seront essentiellement axées sur l’organisation d’activités conjointes, au profit des élu(e)s et des fonctionnaires.

Dans le cadre de ce Mémorandum, CGLU Afrique et l’Académie de La Haye ont convenu de coopérer et de collaborer dans les domaines suivants :

1. Soutien aux activités et initiatives de CGLU Afrique et de l’Académie de La Haye pour la Gouvernance Locale ;
2. Partage de méthodologies, bonnes pratiques, connaissances, outils et études de cas ;
3. Organisation d’événements, de formations, de conférences et d’ateliers conjoints ;
4. Développer des mécanismes de participation et d’interaction aux événements de l’autre partie – conférences, congrès, dialogues et autres, notamment ceux liés à la Gouvernance Locale et au Développement Local ;
5. Partager l’information à travers l’accès et l’échange des publications professionnelles de chacune des organisations ;
6. Organisation de séminaires d’experts internationaux dans des domaines définis mutuellement par les Parties ;
7. Faciliter l’identification d’experts en la matière à partir des répertoires d’experts des deux institutions, lorsque nécessaire et pour des projets et activités d’intérêt commun ;
8. Assistance à la création d’un Hub Régional pour le service public local et régional afin de créer le cadre institutionnel d’un échange continu de connaissances et d’expériences dans la sphère du service public au niveau local et régional ;
9. Partage des connaissances et de l’expertise pour le développement de publications conjointes, livres, rapports, notes d’orientation, etc… ;
10. Échange d’informations sur les sources potentielles d’aide financière à la recherche scientifique ;
11. Disséminer les spécificités de cet accord à travers CGLU Afrique et de l’Académie de La Haye ;
12. Toute autre activité d’intérêt mutuel.

LE « PROGRAMME ACP-UE CULTURE – CRÉER EN AFRIQUE CENTRALE » A LANCÉ LE TROISIÈME APPEL À PROPOSITIONS

Le Programme ACP-EU CULTURE – Créer en Afrique Centrale vient de lancer son troisième appel à propositions en soutien aux industries culturelle et créatives (ICC) d’Afrique centrale en tant qu’acteurs économiques, sociaux et culturels, dans l’objectif d’accroitre les recettes économiques du secteur créatif, favoriser durablement la création d’emplois du secteur culturel ainsi qu’une meilleure accessibilité, reconnaissance et valorisation des artistes et de leurs œuvres.

Cet appel s’adresse aux organisations légalement enregistrées dans l’un des pays suivants : Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République Démocratique du Congo, Tchad, Guinée Équatoriale, Gabon et São Tomé-et-Principe. 

Le présent appel à projets contient trois lots. Les propositions ne peuvent être soumises que pour l’un des lots suivants :

  • Lot 1 : Projets visant à améliorer la création et la production de biens et de services culturels, à soutenir l’accès aux marchés et la diffusion de biens et de services ou à promouvoir l’éducation à l’image chez les publics, en particulier chez les jeunes.
  • Lot 2 : Projets transnationaux qui visent à encourager la mobilité des artistes et des opérateurs culturels et créatifs.
  • Lot 3 : Projets visant à développer des compétences et des outils de soutien aux ICC dans les secteurs bancaires, de la finance et de l’investissement en Afrique centrale

À titre indicatif, le montant disponible pour l’appel s’élève à 1,200,000€. Les subventions sollicitées dans le cadre de cet appel doivent se situer entre 15,000€ et 30,000€ pour les lots 1 et 2 et entre 15,000€ et 115,000€ pour le lot 3 et doivent avoir une durée comprise entre 8 et 12 mois.

En fonction des objectifs de leur projet, les organisations sont invitées à considérer la diversité des besoins à couvrir en matière de formation, appui à la production, à la diffusion et accès à la culture en tenant compte de critères de durabilité, de structuration des secteurs et de faisabilité de la dimension financière du projet, ainsi que des seuils de co-financement indiqués dans l’appel. Les propositions peuvent être déposées en français, en anglais, espagnol ou en portugais. La date limite pour la soumission est fixée au jeudi, 22 décembre à 11:59h AM (GMT).

Pour plus d’informations sur l’appel à propositions et accéder aux documents de soumission, veuillez cliquer ici.

Le consortium organisera deux sessions d’information en ligne pour expliquer les règles de participation et les aspects généraux de l’appel. La première session se déroulera le 3 novembre (cliquez ici pour vous inscrire) et la seconde le 17 novembre (cliquez ici pour vous inscrire).

Le programme ACP-UE CULTURE – Créer en Afrique Centrale est cofinancé par le Programme ACP-UE Culture, une initiative conjointe de l’Union européenne et de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) dont le mandat consiste à stimuler le potentiel du secteur culturel et créatif ainsi que sa contribution au développement socio-économique des pays ACP. Créer en Afrique Centrale, est mis en œuvre par InterartsCulture et Développementla Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale, et l’Institut National des ArtsLe Centre régional pour les Arts Vivants en Afrique (CERAV/Afrique), Arterial Network  et Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) sont partenaires associés du projet.

Cérémonie officielle de signature des accords-cadres de partenariat entre la Commission européenne et les associations d’autorités locales

Les présidents des cinq plus grandes associations de collectivités territoriales rencontreront Jutta Urpilainen, commissaire européenne chargée des partenariats internationaux, le 12 septembre à Bruxelles. Les dirigeants des collectivités locales discuteront et réaffirmeront leur partenariat avec l’Union européenne pour promouvoir le développement international.

Les cinq présidents de collectivités locales qui y participent sont :

  • Anne Hidalgo, maire de Paris (France), présidente de l’Association internationale des maires francophones (AIMF)
  • Stefano Bonaccini, Président de la Région d’Emilie-Romagne (Italie) et du Conseil des Communes et Régions d’Europe (CCRE) & PLATFORMA
  • Rev Mpho Moruakgomo, ancien président de l’Association des autorités locales du Botswana, président du Commonwealth Local Government Forum (CLGF)
  • Jan van Zanen, maire de La Haye (Pays-Bas), co-président de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU)
  • Fatimetou Abdel Malick, Présidente du Conseil régional de Nouakchott (Mauritanie), Présidente de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique).

Les cinq présidents seront accompagnés de leurs secrétaires généraux respectifs et rencontreront également d’autres hauts fonctionnaires de l’UE, dont Koen Doens, directeur général de la direction générale des partenariats internationaux (DG INTPA) de la Commission européenne.

Les premiers accords-cadres de partenariat ont été signés il y a sept ans entre ces cinq associations et l’Union européenne. Ils ont été renouvelés au printemps dernier pour une période de quatre ans.

A l’occasion de ce renouvellement, les cinq associations se sont « engagées à renforcer les gouvernements locaux et régionaux en Europe et dans les pays tiers », notamment pour mettre en œuvre les Objectifs de développement durable visant à « rendre les villes et les établissements humains inclusifs, sûrs, résilients et durables et revitaliser le partenariat mondial pour le développement durable. »

10 août 2022-Journée Africaine de la Décentralisation et du Développement Local : Bonne célébration!

Trois questions à  Mme Fatimetou Abdel Malick , Présidente de CGLU Afrique (Voir Vidéo + )

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Trois questions à Mme Rohey Malick Lowe, présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA)

Que représente pour vous la journée africaine de la décentralisation et du développement local ? 

La Journée Africaine de la Décentralisation et du Développement Local est une journée commémorée chaque année par les Etats membres de l’Union Africaine. L’objectif de cette journée est non seulement de rappeler à tous les Africains vivant sur le continent et dans la diaspora l’importance de la décentralisation dans la construction de l’Afrique, mais aussi la contribution importante des collectivités locales dans le développement des Etats et territoires membres de l’Union africaine.

Cette journée donne aux acteurs étatiques et non étatiques l’occasion de réfléchir aux défis et aux opportunités qu’offrent la décentralisation et la gouvernance locale.

La Charte africaine des valeurs et principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local est le premier effort réel de l’Union africaine pour promouvoir des systèmes de gouvernance décentralisés sur le continent. Elle fournit un cadre pour la gouvernance locale, que les signataires de la Charte sont tenus de mettre en œuvre dans leurs pays respectifs. Le fait que cette Journée soit célébrée signifie que les chefs d’État africains accordent une grande importance à la décentralisation dans leur agenda politique. Presque tous les pays africains mettent en œuvre la décentralisation, la gouvernance locale et le développement local comme politique de réforme pour réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie de la population.

Pour en venir à la question de savoir ce que cette journée signifie pour moi, elle implique qu’il n’y aura pas de retour à la case départ pour réintroduire la centralisation, dont l’échec à avoir un impact sur le développement dans la vie de la population a été prouvé. En outre, la centralisation s’accompagne de retards dans la mise en œuvre des projets et d’une surcharge de travail au niveau de la direction, ce qui entraîne une pauvreté extrême et la souffrance des masses.

Quel est l’état du processus de décentralisation dans votre pays et que manque-t-il à votre pays pour ratifier la Charte africaine des valeurs et principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local ? 

La Charte est une réponse aux nombreux problèmes liés à la centralisation de la gouvernance en Afrique, tels que la mauvaise prestation de services et une gouvernance non responsable et non réactive. L’objectif est d’améliorer les moyens de subsistance des populations du continent par le biais d’une décentralisation efficace, elle promeut la gouvernance locale démocratique pour que les gouvernements locaux soient gérés par des conseils et des organes exécutifs démocratiquement élus et demande aux gouvernements nationaux de promulguer une législation qui reconnaisse le droit et le devoir des communautés de participer librement à la gouvernance locale.

Je vais commencer par répondre à l’état d’avancement de la décentralisation en Gambie. La décentralisation en Gambie a été conçue dans le cadre du programme de réforme du gouvernement local et de la décentralisation du pays. Elle est issue d’un large processus consultatif qui a impliqué toutes les parties prenantes locales, nationales et internationales, conçu pour renforcer le gouvernement local afin de faciliter une participation plus efficace des citoyens à la gouvernance et la transparence dans la prestation des services publics comme base de la décentralisation.

La décentralisation et le gouvernement local en Gambie reposent sur les sections 193, 194 et 214 de la Constitution de 1997, la sous-section 3 de la Loi sur le Gouvernement Local de 2002, la Loi d’Amendement du Gouvernement Local de 2004, 2006 et 2007 et la Loi sur les Finances et l’Audit du Gouvernement Local de 2004. Ces cadres juridiques institués par le gouvernement de la Gambie ont ouvert la voie à la création de structures de gouvernements locaux telles que les conseils municipaux dirigés par des maires, les bureaux dirigés par des gouverneurs régionaux, les Conseils dirigés par des conseillers municipaux et les villages dirigés par des Alcalos.

Les mandats des collectivités locales sont clairement énoncés dans la Constitution et loi sur les collectivités locales.  Selon la loi sur le gouvernement local, les gouvernements nationaux sont mandatés pour fournir des subventions aux conseils et leur donner l’autorité de fournir des services de base en matière d’éducation, de santé, d’agriculture, d’entretien des routes, d’assainissement et d’élevage.

Actuellement, la Gambie compte huit régions dirigées par des maires et des présidents. L’UA a adopté la Charte africaine des Valeurs et Principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local le 27 juin 2014, à Malabo, en Guinée équatoriale. Je crois que le ministre en charge du gouvernement local était censé présenter le document au ministre des Affaires étrangères pour signature. J’ai l’impression que le ministre ne l’a pas encore fait. Dans ce cas, j’exhorterai le Président de l’Association Gambienne des Autorités Locales (GALGA) de s’adresser au ministre en charge des gouvernements locaux afin que le ministre des affaires étrangères soit informé et qu’il prenne les mesures nécessaires pour que la charte soit signée et ratifiée.

Quel est votre souhait pour la célébration de l’édition 2022 de la JADDL, célébrée le 10 août et dont le thème est : «Faire de la sécurité alimentaire une priorité essentielle pour le développement et la coopération territoriale » ?

Le 10 août 2022, nous célébrerons la Journée africaine de la décentralisation et des collectivités locales.  Mon souhait est que les Africains prennent en compte la sécurité alimentaire qui est aujourd’hui un sérieux problème et que les gouvernements africains s’y attaquent et fassent de la sécurité alimentaire une priorité dans leur programme de développement. Nous sommes tous conscients que l’Afrique connaît une situation d’urgence climatique qui a un impact sur la sécurité alimentaire, d’où la nécessité de lutter contre le changement climatique et de préserver la diversité en Afrique. Sur cette note, je demande à tous les membres de la fraternité des gouvernements locaux en Afrique de célébrer cette journée avec espoir et engagement.

( Vidéo disponible en anglais).

Télécharger la Charte africaine des valeurs et principes de la décentralisation, la gouvernance locale et le développement local (+)

Consultez la liste des 18 Pays ayant déjà signés la Charte et des  8 Pays l’ayant déjà ratifiés  (+

Souhaits de la Faitière des Communes du Togo (FCT) pour la célébration de la JAD 2022!