Audience : La première dame Dominique Ouattara échange avec la présidente du REFELA, Mme Macoura Coulibaly Dao

La Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara a échangé avec Madame Macoura Coulibaly Dao, Présidente du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA) et Maire de la commune de Foumbolo, le mardi 26 octobre 2021, à son cabinet de Cocody. La rencontre a enregistré la participation de Madame Dagnogo Karidjatou, Maire de Sirasso dans la région du Poro, vice-Présidente du REFELA-local et de Madame Diomandé Salimata, Maire de Djibrosso dans la région du Woroba, Secrétaire Général du REFELA.

Les échanges, lors de cette audience, ont porté entre autre sur la présentation des activités du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA), mais aussi, sur la sollicitude du parrainage de l’épouse du chef de l’État pour le lancement de la campagne des villes africaines engagées pour la lutte pour zéro enfant dans la rue. Une doléance que la Première Dame par ailleurs Présidente de la Fondation Children Of Africa, a accepté en raison de son engagement depuis des décennies pour le bien-être des enfants en situation difficile en Afrique.

Thérèse Faye Diouf : Une jeune active

 

 

 

Première femme à la tête de la commune de Diarrère dans la région de Fatick (Sénégal) depuis 2014, Thérèse Faye Diouf est une jeune maire qui ne laisse pas indifférent les populations de sa localité.

Le 18 septembre 2021 fut une occasion pour madame le maire de communier avec la jeunesse de sa commune autour du sport, élément fédérateur par excellence des jeunes.  C’était lors de l’inauguration du stade municipal. Ce fut un moment d’effervescence communautaire.

Le conseil municipal de Diarrère axe ses interventions prioritairement envers la jeunesse qui constitue la majorité des 3500 âmes de cette commune. Ainsi, la mairie en partenariat avec le Centre de Formation et de Perfectionnement des Travaux Publics (CFPTP) et le Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA), a procédé le 16 et 17 août 2021, au recrutement et à la formation de 40 jeunes à l’entretien des pistes rurales, dont 38 agents manœuvres et deux (2) superviseurs. Une radio communautaire a également été lancée en ce mois de septembre 2021 (Diarrere FM).

Sur la scène internationale, Mme Thérèse Faye Diouf, ne manque pas de porter la voix des jeunes élus notamment en sa qualité de vice-présidente du Réseau des Jeunes Élus Locaux d’Afrique (YELO) de CGLU Afrique.  « Il faut un changement de paradigme pour répondre aux aspirations des jeunes. Au Sénégal une trentaine de jeune dirige des municipalités. La jeunesse doit être impliquée au niveau des collectivités territoriales car elle peut faire bouger les lignes. Il faut favoriser des conseils de jeunesse dans les localités, des clubs de jeunes au niveau des écoles et des universités. Ce sont des plateformes qui préparent les jeunes à être des leaders », plaide Mme le maire.

Bio Express

Originaire de Diarrère (région de Fatick), Thérèse Faye Diouf est titulaire d’un Master II en Sociologie de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD). Elle a travaillé comme agent à l’Assemblée Nationale. Elle a eu des responsabilités dès les premières heures avec le Mouvement des Elèves et Etudiants Républicains (Meer) dont elle a été la coordonnatrice nationale. En Avril 2012, Thérèse Faye Diouf est nommée à la tête de l’Agence Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout- Petits (ANPECTP) pour assurer une meilleure politique de prise en charge de la petite enfance. En novembre 2020, elle est nommée Administrateur général du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP).

 

Sources : 1, 2 , 3, 4 , 5

 

 

L’ISP et CGLU Afrique signent un protocole d’accord pour promouvoir des services publics locaux de qualité en Afrique et dans les Pays arabes

 

 

Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) et la région Afrique et Pays arabes de l’Internationale des Services Publics (ISP) ont signé aujourd’hui 24 septembre 2021,  un protocole d’accord pour un dialogue structuré et une coopération entre leurs membres respectifs. Les partenaires sont les organisations basées sur l’adhésion les plus représentatives, à la fois des élu.e.s et dirigeant.e.s et du personnel des administrations locales et régionales (ALR) sur le continent africain.

S’appuyant sur le dialogue de longue date et le partenariat continu entre leurs secrétariats internationaux , les Partenaires ont scellé dans un lancement virtuel leur engagement commun à « amener leur coopération jusqu’aux sous-régions et territoires où ils opèrent et à proximité de leurs membres respectifs », lit-on dans leur protocole d’accord .

Les défis auxquels les gouvernements locaux et régionaux du continent africain sont confrontés sont vastes et les inégalités de services publics sont criantes. Selon l’ONU, seule 20% de la population urbaine africaine (hors Afrique du Nord) a accès à des services d’assainissement gérés en toute sécurité, tandis que 23% des habitant.e.s des bidonvilles sont concentrés en Afrique subsaharienne. Pourtant, à travers la crise du Covid, de nombreuses autorités locales africaines ont rapidement mis en place des solutions d’urgence innovantes et des mesures d’adaptation pour assurer la continuité de la prestation de services publics. Leurs pertes représentent désormais jusqu’à 60% des revenus moyens propres .

Conscients de ces défis, les Partenaires privilégieront les initiatives conjointes visant à :

  • permettre un accès équitable à des services publics locaux de qualité pour tous ;
  • rendre les villes, les communautés et les territoires inclusifs et équitables ;
  • réaliser un développement socio-économique local durable et juste ;
  • renforcer les capacités et les compétences du personnel des collectivités territoriales , tout en leur garantissant des conditions de travail décentes.

CGLU Afrique et l’ISP Afrique et pays arabes coopéreront également pour développer un plaidoyer et des actions conjointes – y compris dans les forums politiques régionaux tels que l’Union africaine (UA) et la Banque africaine de développement (BAD) – sur des priorités stratégiques partagées, y compris une décentralisation efficace ; l’investissement dans le capital humain des collectivités territoriales à travers le renforcement et l’autonomisation des capacités institutionnelles et du personnel ; le financement de services publics locaux de qualité; le dialogue social; une gouvernance locale bonne et efficace; la localisation des agendas régionaux et mondiaux des Nations unies, y compris les Objectifs de développement durable (ODD), l’Accord de Paris pour lutter contre le changement climatique dans les villes et territoires africains, l’Agenda du travail décent, et l’Agenda 2063 pour l’Afrique.

Citations:

Jean-Pierre Elong Mbassi, Secrétaire général de CGLU Afrique, a déclaré: « Rappelant que la décentralisation signifie le transfert des relations de pouvoir, des responsabilités, des capacités et des ressources du niveau national à tous les niveaux infranationaux de gouvernement dans le but de renforcer la capacité de ces derniers simultanément à favoriser la participation des personnes et à fournir des services de qualité tels que définis par la Charte Africaine de 2014 des Valeurs et Principes de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale et du Développement Local, les membres de CGLU Afrique sont heureux de coopérer désormais avec l’ISP en tant que partenaire stratégique, pour investir dans le capital humain et dans des services publics de qualité au niveau infranational, et s’assurer de ne laisser personne et aucun lieu en marge ».

Sani Baba, Secrétaire Régional de l’ISP pour l’Afrique et les pays arabes a déclaré : « Répondre aux besoins urgents des peuples africains et arabes pour un accès équitable à des services publics locaux de qualité tels que l’eau potable et l’assainissement, les soins de santé, l’énergie, l’élimination des déchets, des transports publics efficaces, et un logement décent est un défi majeur pour nos deux organisations. Mais en travaillant ensemble, nous pouvons libérer le potentiel unique de nos collectivités territoriales pour cocréer et apporter des changements concrets et progressifs aux villes et territoires africains, au profit des communautés locales, ainsi que des institutions gouvernementales locales et de leurs travailleurs.euses ».

 

Rosa Pavanelli , Secrétaire générale de l’ISP a déclaré : « L’ ISP et CGLU sont plus forts ensemble lorsque leurs membres respectifs coopèrent pour faire face aux défis multiples et simultanés auxquels ils sont de plus en plus confrontés, notamment la pandémie, le climat, le chômage et l’informalité, la migration, le financement des services publics, l’égalité des genres et le respect des droits humains. Ce premier engagement régional porte l’esprit de dialogue mondial et de coopération construit au fil des années entre l’ISP et CGLU sur le terrain des villes et territoires africains et je suis convaincue qu’il se traduira par des actions concrètes au niveau local ».

 

 

Document :

Protocole d’accord entre Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) et l’Internationale des Services Publics(ISP) Région Afrique et pays arabes (+).

À propos des Partenaires :

Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) est l’Organisation Panafricaine composée de 54 associations nationales de collectivités territoriales de toutes les régions d’Afrique, ainsi que 2000 villes et territoires de plus de 100 000 habitants, représentant à travers ses membres près de 350 millions de citoyens africains.

L’Internationale des Services Publics (ISP) Région Afrique et pays arabes est composée de 162 organisations syndicales affiliées dans 45 pays représentant un effectif combiné d’environ 1,5 million de femmes et d’hommes travaillant à tous les niveaux de gouvernement, y compris les collectivités territoriales, pour fournir des services publics de qualité aux communautés et territoires. L’ISP Afrique et pays arabes est une région de l’Internationale des services publics (ISP), une fédération syndicale mondiale de plus de 700 syndicats représentant 30 millions de travailleurs.euses dans 154 pays. L’ISP porte la voix des travailleurs.euses des services publics auprès des Nations Unies, de l’OIT, de l’OMS et d’autres organisations régionales et mondiales, défend les droits syndicaux et ceux des travailleurs.euses, et lutte pour l’accès universel à des services publics de qualité.

 

 

Voix Durables #8 : Quelle ville pour demain?

La ville de demain n’est pas une ville “archipel” où les habitants vivent dans des sphères closes, mais une ville où la culture répare le vivre-ensemble.Écoutez l’interview du  Secrétaire Général de CGLU Afrique,  M. Jean Pierre Mbassi dans  “Voix Durables n°8”  sur la thématique : Quelle ville pour demain ?
Le podcast est disponible ici

Macoura Dao : La marche en avant !

 

 

 

Depuis son arrivée en 2013 à la tête de la commune de Foumbolo (Côte d’Ivoire), Mme Macoura Dao Coulibaly a gravi les échelons dans la sphère des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire mais également sur le plan continental.  Actuelle vice-présidente de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), Mme Dao qui est depuis 2019, présidente du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA), a dans un premier temps intégré le bureau du réseau en 2015 lors de l’assemblée générale de la 7ème édition du sommet Africités (29 novembre au 03 décembre 2015 à Johannesburg).

Parmi les actions phares menées au profit des sa communauté (Foumbolo) figurent la création des voies de communication routière et le soutien aux associations des femmes pour contribuer à leur autonomisation.

Lors de sa réélection à l’issue des municipales d’avril 2018, Mme Dao confiait avoir mis son second mandat sous le signe du rassemblement des filles et fils de Foumbolo pour une harmonie sociale, gage d’un véritable développement.
Face à la recrudescence des accidents de moto enregistrés dans sa localité en particulier lors du marché hebdomadaire du lundi, l’édile locale a favorisé la création de voies de communication routière à chaussées séparées dans la ville pour freiner les accidents. Les statistiques faisaient état d’une dizaine d’accidents de motos tous les lundis, jour du marché hebdomadaire.

Dans le cadre du soutien aux associations des femmes dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, un « partenariat a été tissé avec des femmes du Burkina Faso pour permettre à l’association des femmes productrices d’attieké de Foumbolo d’écouler leurs produits dans ce pays frère. Cela a permis à ces femmes d’augmenter leur chiffre d’affaires », explique Mme Dao à l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

En mai dernier, le REFELA section Côte d’Ivoire dont elle est également la présidente, a organisé la deuxième édition de la soirée gala dénommée « The Mother’s Day». C’était l’occasion de célébrer les femmes élues locales de Côte d’Ivoire en tant que mères, mais également en tant qu’actrices majeures du développement de la Côte d’Ivoire œuvrant efficacement à l’amélioration des conditions de vie de leurs concitoyens au niveau local.

Promotrice du leadership féminin continental

A la tête du REFELA, Mme Dao milite pour la promotion du leadership féminin dans les villes et collectivités territoriales sur le continent. Cela passe par la mise sur pied des Chapitres nationaux du réseau.  Ainsi, elle n’hésite pas à apporter son assister aux nouvelles sections nationales du REFELA dans leur déploiement. Ce fut notamment le cas en avril et juin 2021 pour le REFELA Togo qui a bénéficié d’un atelier de renforcement de capacités pour un projet de feuille de route à soumettre à la Délégation de l’Union Européenne au Togo dans le cadre de la Programmation du Processus de coopération européenne en Afrique pour la période 2021-2027.

La sensibilisation et l’invitation aux différentes sections nationales du REFELA à la mise en œuvre des 3 campagnes lancées par le réseau constitue aussi son principal cheval de bataille. Il s’agit de la Campagne des Villes Africaines sans enfants en situation de rue (lancée en 2018 et qui compte 54 adhésions), la Campagne des Villes Africaines à zéro tolérance face aux violences faites aux femmes (lancée en 2019 et qui compte 22 adhésions) et la Campagne des Villes Africaines favorables à l’autonomisation économique des Femmes (lancée en 2020 et qui compte plus de 80 adhésions).

 

BIO EXPRESS

Sources : Source 1 , Source 2, Source 3, Source 4, Source 5, Source 6

 

Nouvelles dates pour le Sommet Africités à Kisumu, au Kenya 

Suite à des consultations avec le Gouvernement du Kenya, le Conseil des Gouverneurs du Kenya et les principaux partenaires dans l’organisation du Sommet, à savoir CGLU Monde, ONU-Habitat et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), le Comité exécutif de la neuvième édition du Sommet Africités qui se tiendra à Kisumu, au Kenya, informe le public et les institutions, organisations, associations et parties prenantes intéressées, que la neuvième édition du Sommet Africités initialement prévue du 26 au 30 avril 2022, se tiendra du 17 au 21 mai 2022 à Kisumu, au Kenya.

Pour rappel, le thème du 9ème Sommet Africités est : « Le rôle des villes intermédiaires d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ».

Ces deux Agendas appellent à l’urgence de développer une urbanisation résiliente et durable en Afrique, étant donné que d’ici 2050 la majeure partie de la population africaine vivra dans les villes, et que la majorité des citadins s’installeront dans des villes intermédiaires. L’amélioration des conditions de vie des peuples africains et la transformation structurelle économique et sociale du continent africain sont donc étroitement liées à la manière dont la réalisation de ces agendas sera abordée dans les villes intermédiaires africaines, qui sont à coup sûr les lieux où l’Afrique inventera sa propre approche et sa propre trajectoire de développement humain durable à partir de ses réalités mais aussi en faisant le point sur les connaissances et les expériences accumulées à travers le monde. Dans la mesure du possible, les modèles de développement à mettre en œuvre en Afrique doivent être plus économes en énergie, bas carbone, plus inclusifs et plus résilients.

Rejoignez-nous à Kisumu du 17 au 21 mai 2022 lors du Sommet Africités, pour construire avec le mouvement municipal dans un lieu où l’Afrique définira sa nouvelle trajectoire de développement basée sur les villes intermédiaires africaines.

Téléchargez le communiqué de presse ici

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Gaëlle Yomi : Tél : + 212 610 56 71 45

e-mail gyomi@uclga.org

Visitez le site de CGLU Afrique : www.uclga.org

Les Jeunes élus locaux face aux effets du COVID-19

Le 27 juillet 2021, CGLU Afrique a tenu la première rencontre virtuelle du réseau des jeunes élus d’Afrique sur le thème : « Les jeunes élus locaux face aux effets du COVID-19 ».

Cette rencontre a connu la participation d’une cinquantaine de personnes dont des jeunes élus, des chercheurs et des entrepreneurs, venus discuter de l’impact du covid-19 sur les jeunes et échanger sur les initiatives et le rôle des jeunes dans un contexte de crise sanitaire.

Deux panels ont structuré ces échanges, le premier sur la thématique “jeunesse et responsabilité”, a abordé la dimension politique de l’engagement des jeunes au plus fort de la crise, traité par Mme Thérèse Faye Diouf, Maire de Diarrere ; et l’impact du digital dans la dimension sécuritaire de nos territoires, par M. Marten. Le second panel sur “La jeunesse en tant que main-d’œuvre dans la croissance du continent” a été centré sur le rôle des jeunes dans la relance économique. Ce second panel a été marqué par l’intervention, d’une part M. Frederik Tchoungui, Fondateur, Community of Global Leaders, sur le rôle des jeunes entrepreneurs dans la reprise, et d’autres part, par l’intervention de M. Oliver Bastienne, Président de la Chambre de Commerce des Seychelles. Madame Jacqueline Moustache-Belle, Directrice du Département Genre & Jeunesse au Secrétariat Général de CGLU Afrique a assuré la modération de cette rencontre en présence du Secrétaire Général, M. Jean Pierre Elong Mbassi.

Le premier panel a mis en évidence 2 choses importantes, d’abord les défis imposés par la crise du COVID-19 aux jeunes, à la fois sur le plan politique et sur le plan de la mobilité des personnes ; ensuite l’importance de l’implication des jeunes dans les stratégies de relance.

La fermeture des lieux publics et la restriction des déplacements a totalement bouleversé les comportements des jeunes dans les villes africaines. Madame le maire de Diarrere, dans son intervention, a insisté sur l’engagement des jeunes dans la relance économique et la construction de l’avenir des villes africaines. Pour se faire, elle a encouragé les jeunes, hommes et femmes, à investir les conseils municipaux et participer activement à la prise de décision, à la délibération sur les budgets.

Pour sa part M. Marten a mis l’accent sur les contraintes du COVID-19 sur la mobilité et le tourisme, particulièrement dans le domaine du tourisme. Ces contraintes ont accéléré l’usage de la technologie et du digital pour créer les conditions d’un retour à la normale. Ce recours au digital des gouvernements comme celui des Seychelles, a été privilégié pour relancer et promouvoir le tourisme, mais également pour assurer la sécurité sanitaire des citoyens et des touristes. Lors de ce panel, les questions se sont essentiellement orientées vers les aspects politiques de la contribution des jeunes à la relance des économies des villes : comment mobiliser les jeunes ? Comment augmenter la participation des jeunes dans les partis politiques ? Il a été proposé que CGLU Afrique et les associations nationales d’autorités locales africaines développent un plaidoyer à l’attention des gouvernements nationaux et des partis politiques afin que les jeunes accèdent plus facilement aux listes électorales et aux affaires politiques.

Le second panel a abordé la question de la relance économique en mettant en évidence le rôle des jeunes dans le domaine de l’entreprenariat. Dans ce panel, il a d’abord été question de valoriser les initiatives des jeunes qui visent à créer et à trouver des sources de financement malgré le contexte de crise sanitaire. M. Tchoungui a ainsi incité les jeunes entrepreneurs et élus à faire du digital une des clés du développement des villes africaines. Pour y parvenir, l’amélioration et la mise à niveau des infrastructures de télécommunication est indispensable d’où l’appel lancé au pouvoir public pour plus d’investissements dans ce secteur.

L’exposé de M. Bastienne a montré combien le COVID-19 a impacté tous les domaines du secteur privé employant les jeunes (baisse de la productivité, chômage, …). La chambre de commerce des Seychelles a apporté son soutien aux jeunes en leur fournissant financement, appui technique et formation, notamment pour les entrepreneurs ; mais elle a également fourni au gouvernement un plan de recouvrement et de prospérité auquel les jeunes ont été impliqué. L’importance des Technologies de l’Information et de la communication a été soulignée pour montrer l’impact des jeunes dans le développement du numérique en tant que pourvoyeur des emplois du futur.

La synthèse des discussions a mis en lumière la nécessité de travailler en réseau, de former des coalitions car les nombreux enjeux auxquels font face les jeunes élus locaux ne sauraient être adressés sans la participation de toute les parties prenantes. Les synergies seront nécessaires pour la construction de l’Afrique que nous voulons.

Les discussions de cette rencontre des jeunes ont permis aux participants de réaliser que “on ne peut construire l’Afrique sans son moteur, la jeunesse”, et qu’avec cette crise du COVID-19 personne n’est à l’abri. Ce n’est que par la solidarité que la société surmontera cette pandémie.

En guise de clôture à cette rencontre, le Secrétaire Général de CGLU Afrique a préconisé que le niveau national et le niveau local s’attellent à produire des politiques de jeunesse pour avoir des réponses crédibles et durables.

Retrouvez la note conceptuelle de la rencontre ici.

 

 

 

Consultez le rapport final du Forum de Lomé sur : « Renforcement de la résilience et augmentation de l’ambition climatique des Collectivités Territoriales en Afrique »

 

Les 10 et 11 juin 2021 s’est tenu à Lomé, Togo, sous le haut Patronage de son Excellence M. Faure Gnassingbé, Président de la République du Togo, le Forum régional sur les autorités locales et le rôle des villes et territoires dans la lutte contre le changement climatique, ayant pour thème « Renforcement de la résilience et augmentation de l’ambition climatique des Collectivités Territoriales en Afrique ». Ce Forum a été coorganisé par CGLU Afrique, le Gouvernement du Togo, la Convention des Maires pour le Climat et l’Énergie en Afrique subsaharienne (COM SSA), l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et Expertise France.

Le rapport final des travaux est disponible ici.

Excellente JAD 2021

A l’occasion de la célébration ce 10 août 2021 de la Journée Africaine de la Décentralisation et du Développement Local (JAD), nous avons recueillis les souhaits de quelques maires africains.

 

Armand Roland Pierre Béouindé : Toujours actif !

Les maires des grandes villes ont la particularité de gérer des défis multiples liés à la complexité de leur cité.  Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, n’échappe pas à cette réalité.  Aux commandes de la ville depuis le 18 juin 2016 pour un mandat de 5 ans, Armand Roland Pierre Béouindé fait preuve de volontarisme et d’initiative pour faire de la capitale burkinabé «la ville la plus accueillante, la plus coquette, et la plus prospère qui soit », comme signalé dans son allocution de prise de fonction.

Parmi les chantiers lancés par l’édile local et son équipe figure le projet « Grand Ouaga ».  Il s’agit d’un projet d’intercommunalité qui vise à créer les conditions d’un développement socio-économique au profit des citoyens des huit (8) communes impliquées. Il vise à améliorer la productivité agricole par la promotion de l’économie verte, renforcer la croissance économique urbaine par la valorisation du coton sur les territoires du Grand-Ouaga, ainsi que la gouvernance et la planification urbaine. Le projet est appuyé par des partenaires internationaux dont l’Union Européenne et ONU Habitat. En mars dernier, lors de la visite au Burkina de la Directrice exécutive d’ONU-Habitat, Mme Maimounah Moh Sharif, ce fut l’occasion pour le maire de Ouaga de souligner les questions de l’urbanisation des quartiers d’habitat spontané, les problèmes de sécurité urbaine, du foncier, la gestion des déchets ménagers et le rôle des femmes dans le développement urbain, surtout au niveau des sites des déplacés.

Des thématiques qui sont en droite ligne avec son programme de mandat 2016-2021 “Ouaga21, vivre ensemble, libres ensemble”. Ce programme repose sur trois axes prioritaires : la mobilité urbaine, la sécurité urbaine et l’environnement urbain.

Comme autre initiative mise en œuvre par la municipalité de Ouaga figure l’informatisation du système de collecte des impôts. Le processus a été lancé en octobre 2020 afin de permettre à la ville d’élargir son assiette fiscale. « Ouagadougou est un grand marché à ciel ouvert. À tous les coins de rue sont installées des boutiques. Il est manuellement difficile de recenser tous ces commerçants. Cela entraîne des écarts importants entre les prévisions et les réalisations budgétaires. Le potentiel de la ville de Ouagadougou est à peu près de 50 milliards par an. Aujourd’hui, nous n’arrivons même pas à collecter un milliard, pour la simple et bonne raison que nous ne maîtrisons ni le nombre de contribuables, ni les espaces occupés », explique Armand Pierre Béouindé.

Le 23ème maire de la capitale depuis 1956 et le 6ème élu depuis l’accession du pays à l’indépendance en 1960 est également président de l’Association des Municipalités du Burkina Faso (AMBF).  La mission de plaidoyer avec le gouvernement central est un axe majeur de l’association. Le 23 juin 2021, le président de l’AMBF, Armand Roland Pierre Béouindé a conduit une délégation de l’AMBF en audience à la Présidence du Faso autour de la question de la pérennisation de la Compétition pour l’Excellence dans la Gouvernance Locale (COPEGOL).

Il s’agit d’une   initiative   dont la promotion est assurée  par   le   gouvernement   du   Burkina   Faso   avec l’accompagnement   de   la   Banque   Mondiale   dans   le   but   de   susciter   une émulation entre les communes (rurales et urbaines) et surtout pour promouvoir de bonnes pratiques innovantes de gouvernance locale pouvant être dupliquées à l’ensemble des communes.

Dans son processus de gestion de la ville de Ouaga et de l’AMBF, M. Béouindé s’implique de manière assidue au sein des organisations internationales des élus locaux. Il est notamment membre du Comité exécutif de CGLU Afrique, membre du bureau de l’Association internationale des Maires Francophones (AIMF) et vice-président pour la région Afrique de l’organisation mondiale CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis).  Très actif au sein des différentes réunions d’instances et autres activités organisés en faveur des collectivités territoriales, le maire Béouindé accorde une place de choix à la communication afin de tenir informés au maximum ses concitoyens.

Pour ne manquer aucune des initiatives menées par la municipalité de Ouagadougou et de l’AMBF,  consulter leurs pages Facebook ici : et ici .

Bio Express

Nom : BEOUINDE

Prénoms : Armand Roland Pierre

Date de naissance : 10 novembre 1962

Lieu : KAYA

Nationalité : Burkinabé

Situation matrimoniale : Marié père de 4 enfants.

FORMATION ET EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

Monsieur BEOUINDE Armand Roland Pierre est gestionnaire de formation et a acquis une expérience d’une vingtaine d’années dans la gestion et l’administration des entreprises (Société de Services Informatiques, Industries Graphiques, Conseils et Communication). Actionnaire et Administrateur de plusieurs sociétés et membre de plusieurs associations, club, syndicat etc.…. Monsieur BEOUINDE est Chevalier de l’Ordre National. Monsieur BEOUINDE est l’Administrateur Directeur General de GRAPHI IMPRIM SARL.

Carrière Politique

1983-1987 : Participation active à l’avènement de la révolution du 4 août 1983 comme membre de l’ULC/R

2010 : Adhésion au CDP

2012 : Élection au Bureau politique du CDP

4 janvier 2014 : Démission du CDP avec 75 autres hauts cadres dont Roch Marc Christian KABORE, Salif DIALLO, Simon COMPAORE.

25 janvier 2014 : Membre fondateur du MPP, élu au Bureau Exécutif National, 2ème Secrétaire à l’information et à la communication. Farouche opposant de la loi qui devait modifier l’Article 37 de la Constitution du Burkina Faso avec pour seul objectif de permettre au Président Blaise Compaoré de déverrouiller la limitation du mandat présidentiel. Participation active à toutes les manifestations du CFOP en première ligne toujours aux côtés du président Roch Marc Christian Kabore et des autres leaders de l’opposition.

22 mai 2016 : Élu conseiller municipal du secteur 54 de l’arrondissement 12 de Ouagadougou.

18 juin 2016 : Élu Maire Central de la commune de Ouagadougou

 

Sources :

Source 1 

Source 2 

Source 3 

Source 4 

Source 5 

Source 6