Thème-Journée Africaine de la Décentralisation et du Développement Local 2021 : « La contribution des arts, de la culture et du patrimoine au développement durable des villes et des territoires africains »

 

L’Union Africaine (UA) a communiqué le thème de l’édition 2021 de la Journée Africaine de la Décentralisation et du Développement Local (JAD), qui se célèbre le 10 août de chaque année.

Le thème de cette année est  : « La contribution des arts, de la culture et du patrimoine au développement durable des villes et des territoires africains ».

La charte africaine des valeurs et principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local, adopté en juin 2014 par les chefs d’État et de gouvernement réunis en sommet à Malabo, dans son article 20 paragraphe 4, institue la commémoration de la Journée africaine de la décentralisation et du développement local (JAD) le 10 août de chaque année. La célébration de la JAD par tous les Etats membres de l’UA est organisée sous  l’autorité du sous-comité « décentralisation et gouvernance locale » du comité technique spécialisé n°8 de l’Union Africaine comprenant les ministres de la Fonction Publique, des Collectivités Locales, du Développement Urbain et de la Décentralisation.

Le thème choisi pour la célébration de la JAD est basé sur le thème de l’année, défini par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine. Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine ont défini 2021 comme l’année des arts, de la culture et du patrimoine en Afrique. C’est en accord avec ce choix que le thème pour la célébration de la Journée africaine de la décentralisation et du développement local 2021 a été retenu, précise la note conceptuelle produite par l’UA.

Trois sous thème ont été déclinés, invitant les villes et territoires africains à y réfléchir :

Sous-thème 1 : Utiliser l’art et la culture comme leviers pour l’inclusion sociale et pour la promotion du sentiment d’appartenance et d’unité dans les villes et territoires africains.  

Sous-thème 2 : Mobiliser l’énergie de la jeunesse pour renforcer la contribution des industries culturelles et créatives à la création d’emplois et au développement durable des villes et territoires africains.

Sous-thème 3 : Développer des activités autour du patrimoine culturel comme moyen de construire l’identité de la ville et de promouvoir l’image de marque de la ville et le marketing territorial.

La célébration vise à :

– sensibiliser et informer le grand public ;

– partager les expériences positives et les bonnes pratiques entre les États membres ; mais aussi

– reconnaître et encourager les villes et territoires qui excellent dans la mise en œuvre d’actions remarquables dans le domaine des arts, de la culture et du patrimoine.

Consultez la note conceptuelle ici .

 

Luc Atrokpo : Un leadership pragmatique

 

 

A la tête de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) depuis 2015, M. Luc Setondji Atrokpo se positionne au fil des années comme acteur clé de la gouvernance locale du pays. Celui qui est maire de la capitale, Cotonou depuis son élection le 6 juin 2020, a commencé en 2003, comme 1er adjoint au maire de Bohicon. Cinq ans plus tard il prend les rênes de la mairie de Bohicon (2007) et gravis les échelons en occupant le poste de président de l’Union des Communes du Zou et de l’Association Nationale des Communes du Bénin (2015).

Reconduit en décembre 2020, pour 5 ans à la tête de l’ANCB, l’association sous son magistère réalise des progrès et parvient à affirmer son rôle de porte-voix des collectivités territoriales et d’interface dans le plaidoyer avec le niveau national.  Un accent particulier a été mis sur la coopération décentralisée. Sous l’impulsion de Luc Atrokpo, la faîtière des 77 communes béninoises, a réalisé de nombre actions pour réaliser l’Agenda 2030.

Il s’agit notamment des « campagnes de formations des élus locaux et des cadres des administrations territoriales, la réalisation de plusieurs études dont : le Lexique des thèmes et expressions usuelles sur les ODD, l’identification des besoins des Communes ; la réalisation de la boîte à outils pour le financement des ODD, la réalisation des documents de plaidoyer pour accroître le transfert des ressources par l’Etat vers les Communes; la participation aux différents fora nationaux et internationaux ; la documentation des expériences et bonnes pratiques en lien avec les ODD dans les Communes ; l’étude sur la spatialisation des ODD en collaboration avec la DGCSODD ; le renforcement du partenariat pour la mise en œuvre des ODD et la coopération décentralisée ; la signature de nombreuses conventions entre le Gouvernement et les Communes pour des interventions au profit du développement durable », présentait l’édile locale dans son avant-propos  dans le rapport sur la localisation des ODD au Bénin, réalisé en 2020 avec CGLU Monde.

Parmi les membres de CGLU Afrique, l’ANCB grâce à ses réalisations fait partie des associations « mature ».   En février 2020, en partenariat avec CGLU Afrique, l’ANCB a organisé le forum de Cotonou sur : « La Territorialisation en tant que levier pour accélérer la mise en œuvre des CDNs en Afrique : L’apport des Associations des Autorités Locales Africaines dans la mobilisation des villes africaines en faveur d’une action climatique ».  Au mois de mars 2020, le nouveau siège de l’ANCB a été inauguré à  Abomey-Calavi.

Au cours du mois de juin 2021, elle a tenu une série de formation à l’attention de ses membres aussi bien sur le climat, le genre, la démocratie locale participative.  La rencontre majeure sans nul doute le séminaire d’échanges pour la relance de la coopération décentralisée entre le Bénin et la France, organisée le 22 juin. « Notre objectif principal à l’ANCB est que les communes béninoises profitent des partenariats pour non seulement se renforcer, améliorer leurs capacités techniques et leur savoir-faire mais aussi pour constituer avec leurs homologues de la France une force de proposition en vue de mobiliser des ressources sur des projets concrets en faveur des populations », a déclaré Luc Sètondji ATROKPO.

Bio Express

Luc Atrokpo de son vrai nom Luc Setondji Atrokpo est un homme politique béninois né à Bohicon au Bénin. Plusieurs fois élu député à l’assemblée nationale, plusieurs fois maire de la commune de Bohicon, Il élu maire de la commune de Cotonou lors élections municipales de 2020 sur la liste du parti Union Progressiste.

Sur le plan international, il a été premier vice-président du Conseil des collectivités territoriales de l’UEMOA, membre du Conseil d’administration de l’Association Internationale des Régions Francophones, membre des Réseaux de l’Association Internationale des Maires Francophones.

En sa qualité de maire, Luc S. Atrokpo a reçu plusieurs trophées :

  • Prix de la « meilleure commune » de la coopération allemande en 2009,
  • Prix du « meilleur acteur de la coopération décentralisée au Bénin » des Trophées Djembe Awards en 201011.

Lors de la COP21, Luc S. Atrokpo se fait remarquer en présentant un plan de lutte contre les inondations liées aux eaux de ruissellement dans le bassin du Zou. Un projet réalisé avec l’appui de l’intercommunalité française et dont l’étude va être en partie financée par la France. A propos de ce sujet, il affirme : « La ville de Bohicon est située dans une vallée. L’eau y est une nuisance, nous voulons en faire un atout »12,2.

Restez informé sur les actions de l’ANCB via leur site Internet ici .

Consultez la Page Facebook de l’ANCB ici

Sources :

Signature de convention entre l’ANCB et l’Association des Elus Français d’Origine Béninoise .

Source 2 .

Source 3 .

Source 4.

Source 5 .

EDD 2021- Lab Debate : “Unir les efforts et coopérer autour des Villes Innovantes et Durables”

 

Dans le cadre de l’édition 2021 des Journée Européennes pour le Développement (EDD), CGLU Afrique a organisé le 15 juin, un LAB debate sous le thème : “Unir les efforts et coopérer autour des Villes Innovantes et Durables”.

Organisée en partenariat avec CGLU, UN–Habitat et Cities Alliance, la session a permis de partager des expériences et des approches sur l’urbanisation durable innovante et intelligente, dans l’optique de sensibiliser à la centralité des partenariats à tous les niveaux.

Ont pris part au débat :  Mme Thembisile Nkadimeng, Présidente de l’Association des collectivités territoriales d’Afrique du Sud (SALGA), M. Mohamed Sefiani, Maire de Chefchaouen, Vice-président de la Task Force Climat de CGLU Afrique, M. Emil Boc, Maire de Cluj-Napoca, Roumanie, M. Ishaku Maitumbi, Conseiller Principal au Bureau Régional pour l’Afrique, UN-Habitat , M. Andries Gryffroy, Membre du Parlement flamand (Belgique), M. Greg Munro, Directeur de Cities Alliance, Mme Sherine Omondo, jeune leader (Kenya). L’introduction des échanges a été faite par Mme Carla Montesi, Directrice du Green Deal et de la Stratégie Numérique, Commission européenne et la modération par M. Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique.

Dans son introduction, Mme Montesi a indiqué que « les villes joueront un rôle central dans la réalisation de la transformation verte. Il n’y a pas de solution unique, l’expérimentation et le partage des connaissances sont essentiels pour passer à l’échelle supérieure”. La présidente de SALGA, Mme Thembisile Nkadimeng a souligné qu’une « relance verte est essentielle pour renforcer les services publics locaux, notamment pour qu’ils atteignent les personnes qui en ont le plus besoin ».  Pour elle, « les villes et les régions ont pris l’initiative de montrer qu’il est possible et opportun de poursuivre l’action climatique face à la pandémie de Covid ».

Dans son partage d’expérience le maire de Chefchaoeun, M. Mohamed Sefiani a expliqué que sa ville a misé sur une planification stratégique pour mettre en œuvre la vision de ville écologique durable. Cela s’est traduit par la remplacement des lampes classiques par des lampes économiques pour l’éclairage public et la valorisation des produits locaux.

Emil Boc, Maire de Cluj-Napoca a initié dans sa ville le concept de « vendredi vert ». Les populations sont invitées à faire au moins 15 minutes de marche et à utiliser les transports publics. “En tant que maire, nous devons penser vert, numérique et résilience », a soutenu Emil Boc.

ONU Habitat a appelé à mobiliser les investissements pour l’Afrique, où Cities Alliance a invité à activer l’accès aux données et aux services de bases dans les villes africaines. Dans son intervention M. Andries Gryffroy adhère à la thématique de la rencontre en affirmant que « la transition vers des villes durables ne sera possible qu’en unissant les efforts et en coopérant ».

Les EDD ont aussi offert un espace pour les stand virtuels « Global Village ». Les cinq grands réseaux internationaux de gouvernements locaux et régionaux actifs dans la coopération au développement (AIMF, CLGF, PLATFORMA/CCRE, CGLU et CGLU Afrique) ont animé un stand commun, pour montrer les actions des villes et régions en faveur de la transformation durable et écologique.

Pour rappel, l’AIMF, CLGF, PLATFORMA/CCRE, CGLU et CGLU Afrique ont signé un accord-cadre de partenariat avec la Commission de l’Union Européenne en 2015. Grâce à ce partenariat, l’UE a reconnu le rôle des villes et des régions en tant qu’acteurs étatiques pour relever les défis mondiaux et mettre en œuvre les agendas mondiaux partagés au niveau local.

Regardez les interventions vidéos de la session

 

 

Forum régional –espace UEMOA : Les collectivités territoriales appellent à leur intégration à la finance climatique

 

 

Les 10 et 11 juin 2021 s’est tenu à l’Hôtel du 2 Février de Lomé (Togo), le Forum régional sur le « 𝐑𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐥𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐚𝐮𝐠𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐦𝐛𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐫𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 ».

Placée 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞 𝐇𝐚𝐮𝐭 𝐏𝐚𝐭𝐫𝐨𝐧𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐄𝐱𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐌. 𝐅𝐚𝐮𝐫𝐞 𝐆𝐧𝐚𝐬𝐬𝐢𝐧𝐠bé, 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐓𝐨𝐠𝐨, la rencontre destinée aux collectivités territoriales de l’espace UEMOA a été organisée par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) en collaboration avec le Gouvernement du Togo, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), le PNUD, et Expertise France.

Entrant dans le cadre des activités de la Convention des Maires pour le climat et l’énergie en Afrique subsaharienne (CoM SSA), le Forum a enregistré la participation en format hybride de plus de 200 personnes.

Les travaux ont été ouverts par Son Excellence Monsieur Payadowa Boukpessi, Ministre d’État, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires du Togo, représentant du Président de la République du Togo. Ont également pris part à la cérémonie officielle S.E.M  Joaquín Tasso Vilallonga, Chef de Délégation de l’Union Européenne au Togo, M. Mohamed Yassine Daoudi, représentant du Président de CGLU Monde, M. François Amichia, Président du CCT de l’UEMOA, M. Serge Ekué, Président de la BOAD, M. Aymeric Lorthiois, Premier Conseiller de l’Ambassade de France au Togo, représentant de l’Ambassadrice de France, M. Markus Wagner, Directeur général de la GIZ Togo, M. MacDonald S. GOANUE, Directeur du Département de la recherche et de la planification stratégique de la BIDC, représentant du Président, M. Kossi Dzinyefa Atabuh, Préfet du Golfe, et M. Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique.

 

 

Appel à impliquer davantage les collectivités territoriales

Les différentes allocutions ont mis en avant le rôle indispensable que doivent jouer les collectivités territoriales dans la lutte contre le changement climatique. Cela passe notamment par un changement de paradigme comme souligné par le Président de la BOAD, M. Serge Ekué. « Les pays de l’UEMOA font partie des 50 pays les plus exposés au réchauffement climatique. Nous ne pourrons faire face aux changements climatiques sans un véritable changement de paradigme en ce qui concerne le financement des économies africaines. Il serait judicieux d’associer les collectivités territoriales en tant qu’acteurs clés pour comprendre et traiter les difficultés rencontrées par les communes. Il est crucial de les inclure dans le processus de planification, de préparation et de budgétisation des plans d’investissement. Il conviendra d’améliorer l’accès aux ressources financières par les collectivités territoriales. Nous nous tenons prêts à accompagner les collectivités territoriales dans le cadre d’émissions robustes, transparentes permettant d’obtenir la confiance des investisseurs dans le monde », a –t-il plaidé.

L’Etat togolais n’en pense pas moins. « Nos collectivités locales doivent devenir des acteurs d’avant-garde de la lutte contre le changement climatique et l’accélération de l’ambition climatique du continent. La tenue de ce forum représente pour nous une occasion pour renforcer la coopération et la convergence des territoires des pays de l’UEMOA en matière de solutions opérationnelles et de recherche de ressources financières nécessaires en soutien à la croissance décarbonée, dans un environnement de qualité », a déclaré M. Payadowa BOUKPESSI, Ministre de l’​Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires du Togo.

Pour l’UE, « le forum régional marque le départ de l’approche nationale de la CoM SSA au Togo, par laquelle l’UE compte appuyer l’inclusion, une dimension environnementale, énergétique et climatique dans le processus de décentralisation. Nous apprécions les efforts de la CoM SSA et de CGLU Afrique pour valoriser à juste titre l’action des collectivités locales auprès des autres bailleurs, de façon à leur donner les moyens d’accéder à la finance climat aux côtés de leurs gouvernements nationaux », a confié S.E.M Joaquín Tasso Vilallonga, Chef de Délégation de l’Union européenne au Togo.

L’UEMOA se réjouit des opportunités qui se présentent aux collectivités territoriales. «Le présent forum vient nous rappeler à juste titre que les territoires sont les partenaires du nouvel agenda de la résilience et de la lutte contre le changement climatique. C’est pour nous l’occasion de saluer et féliciter la communauté des partenaires techniques et financiers pour les nombreuses initiatives et chantiers entrepris en la matière en s’appuyant sur les collectivités territoriales à travers CGLU Afrique. Parmi ces initiatives nous notons avec beaucoup d’intérêt la préparation d’un portefeuille climat – énergie et la mobilisation de la finance climatique à travers le programme Readiness, au bénéfice des collectivités territoriales de l’espace UEMOA auprès du Fonds Vert pour le Climat » .

« Les collectivités territoriales doivent être nos partenaires actifs pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris », a affirmé dans son intervention vidéo Mme. Patricia Espinosa, Secrétaire Exécutive de la CCNUCC.

Sessions

Les deux journées du Forum ont permis d’aborder les problématiques telles que la neutralité carbone et la résilience des villes et territoires africains, la mise en œuvre de la territorialisation des Contributions Déterminées au niveau National au centre des plans de relance économique post-Covid 19, le rôle du dialogue entre l’État et collectivités territoriales pour l’amélioration de la territorialisation des CDN, la planification à la mise en œuvre des plans climat territoriaux et le renforcement des capacités des Association Nationales des Collectivités Territoriales et mobilisation de la Finance Climat.

Ces problématiques ont fait l’objet de débats approfondis au cours des 5 sessions ayant débouché sur des recommandations qui se veulent une contribution des collectivités territoriales de l’espace UEMOA aux principaux événements inscrits dans l’agenda climatique, à savoir, l’Africa Climate Week prévue en août 2021 à Kampala, en Ouganda; la conférence Climate Chance prévue en septembre 2021 à Dakar, au Sénégal; et la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies pour les Changements Climatiques prévue à Glasgow, en Ecosse, au Royaume Uni, en novembre 2021 (COP 26), et l’adoption de la Déclaration de Lomé par les participants représentant : les États membres de l’UEMOA; les points focaux du Fonds Vert Climat des États membres de l’UEMOA; la Commission de l’UEMOA, le Conseil des Collectivités Territoriales (CCT-UEMOA) et les Présidents des Associations nationales de Pouvoirs Locaux (APL) membres du Conseil des Collectivités Territoriales (CCT) de l’UEMOA; les collectivités territoriales adhérentes à la Convention des Maires pour le Climat et l’énergie en Afrique subsaharienne (CoM SSA) et leurs partenaires; les représentants des banques régionales de développement et les partenaires de la coopération internationale.

Dans les recommandations, les participants au Forum s’engagent principalement à :

  • Intégrer les objectifs environnementaux et climatiques dans les plans de développement des collectivités territoriales et dans les plans de relance économique post-COVID afin de rendre nos sociétés et nos économies plus résilientes aux futurs chocs prévisibles ;
  • Encourager les collectivités territoriales de l’espace UEMOA à adhérer à la Convention des maires pour le climat et l’énergie (CoM SSA) afin qu’elles puissent bénéficier des appuis mis en place dans ce cadre pour l’élaboration des plans climat-énergie de leurs territoires ;
  • Instituer une déclinaison sous-régionale de l’Alliance africaine des Ministres de la ville et du développement urbain lancée aux Rencontres d’Abidjan sur la ville durable en février 2020. Cette Alliance des Ministres de l’UEMOA travaillera en priorité sous l’égide du CCT de l’UEMOA sur le financement de la transition climat des villes de la sous-région. Elle engagera un dialogue stratégique avec les associations faitières de collectivités territoriales, les institutions de financement des collectivités territoriales et les partenaires techniques et financiers sur le renforcement du financement des plans et projets climat des villes ;
  • Souscrire à la mise en place d’un programme Readiness Régional ciblant les gouvernements locaux et régionaux des pays de l’espace UEMOA en vue de mobiliser la finance climat et de contribuer à la transition vers un développement territorial inclusif durable et résilient ;
  • Saluent l’engagement de l’UEMOA, de la BIDC, et de la BOAD à soutenir la mise en œuvre du programme Readiness régional destiné à appuyer les collectivités territoriales de l’espace UEMOA pour la définition de portefeuilles de projets éligibles à la finance climatique. À ce propos, nous appelons ces acteurs à travailler pour faire de Lomé le hub de la finance climatique en Afrique de l’Ouest ;
  • Demandent que dans le cadre du Programme Readiness envisagé il soit mis en place avec l’appui de la Task Force Climat de CGLU Afrique en collaboration avec l’UEMOA un mécanisme de renforcement des capacités et un outil d’assistance technique au bénéfice des associations des collectivités territoriales de l’espace UEMOA, y compris à travers la mise en place des points focaux pour le climat au sein desdites associations, l’élaboration de guides de sensibilisation et de formation, et la mise à disposition de consultants pour l’appui technique à la structuration des projets climat-énergie intégrés aux plans de développement territoriaux ;
  • Invitent les collectivités territoriales de l’espace UEMOA à adopter une approche multi-acteurs dans la définition et la mise en œuvre de l’action climatique au niveau des territoires, et à travailler avec le secteur privé, le milieu de la recherche et la société civile pour explorer des solutions innovantes et participer à la collecte des données nécessaires pour assurer le monitoring, le reporting, et la vérification de la mise en œuvre de l’agenda climatique au sein de nos territoires ;

La déclaration intégrale est disponible ici

Le rapport synthétique du forum est disponible ici

Retrouvez l’intégralité du forum ci-dessous

Jour 1

Jour 2

Cérémonie de clôture

 

L’album photo du forum est disponible ici

 

Prenez part à la conférence régionale sur les comptes régionaux

Dans le cadre des festivités du forum mondial des Nations Unies,  La coopération suisse, l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) avec l’appui technique d’AFRISTAT  organisent une conférence régionale sur les comptes régionaux , les 9 et 10 juin 2021 de 9 h 00 à 11 h 00 GMT.

La coopération suisse, l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) avec l’appui technique d’AFRISTAT ont convenu d’accompagner l’Institut National de la statistique (INSTAT) du Mali sur la production de comptes nationaux régionaux pilotes. Les trois régions choisies pour constituer la première vague d’expérimentation pour cet exercice sont : Mopti, Sikasso et Tombouctou. A l’issue de ce premier round d’élaboration de comptes nationaux de régions et si l’évaluation qui suivra s’avère positive, il sera envisagé de répliquer cette expérience aux autres régions du pays. Il apparaît utile de communiquer sur cette initiative afin de mieux la faire connaître et d’en saisir la portée en faisant intervenir les principales parties prenantes et mêmes les acteurs locaux.

Objectif général de la conférence

Mettre en exergue l’importance, pour un pays, de chercher à disposer de statistiques locales désagrégées.

Objectifs spécifiques

  • Partager la réflexion sur les enjeux et les défis liés à la production et à l’utilisation de statistiques locales pour un développement inclusif ;
  • Informer sur l’exercice d’élaboration des comptes nationaux régionaux en cours au Mali ;
  • Discuter des enjeux et des contingences liés à l’élaboration des comptes nationaux régionaux en général et particulièrement dans le contexte africain ;
  • Partager les expériences et les bonnes pratiques en matière de production de statistiques locales désagrégées et d’élaboration des comptes nationaux régionaux dans la sous-région

Consultez la note conceptuelle ici

Participez au forum régional sur: “Renforcement de la résilience et augmentation de l’ambition climatique des collectivités territoriales en Afrique”

Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), Covenant of Mayors in Sub-Saharan Africa (CoM SSA) et leurs partenaires, ont le plaisir de vous inviter à prendre part au Forum régional UEMOA sur le : « 𝐑𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐥𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐚𝐮𝐠𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐦𝐛𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐫𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 », qu’ils organisent du 10 au 11 juin 2021 à Lomé (Togo).

La rencontre est placée 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞 𝐇𝐚𝐮𝐭 𝐏𝐚𝐭𝐫𝐨𝐧𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐄𝐱𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐌. 𝐅𝐚𝐮𝐫𝐞 𝐆𝐧𝐚𝐬𝐬𝐢𝐧𝐠𝐛𝐞́, 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐓𝐨𝐠𝐨.

Organisé sous format hybride (en présentiel et en ligne), ce rendez-vous à pour but d’examiner les conditions à remplir pour amplifier l’investissement climat au sein des collectivités territoriales de l’espace UEMOA.  Il abordera spécifiquement les problèmes communs aux autorités en charge de la gestion des collectivités territoriales dans le domaine de l’action climatique, et explorera les mécanismes concrets permettant de faciliter l’accès desdites collectivités à la finance climatique, et notamment au Fonds Vert Climat, dans le cadre de la Territorialisation des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) en Afrique.

Le forum servira également de cadre à l’atelier de lancement de la démarche nationale d’accompagnement des villes signataires de la CoM SSA au Togo.

Il enregistrera la participation de l’UEMOA, de la BOAD, de la BIDC, du PNUD, de l’Union Européenne et des associations nationales de collectivités territoriales d’Afrique de l’ouest.

Rejoignez-nous en vous inscrivant ici

La traduction sera disponible pour toutes les sessions en anglais et en français, et les travaux seront accessibles en ligne sur nos pages Facebook  et YouTube .

CGLU Afrique reste à votre disposition pour tout besoin d’informations complémentaires.

En cas de besoin, prière de nous envoyer un email à l’une des adresses suivantes : nbennani@uclga.org, gyomi@uclga.org.

La note conceptuelle  et le programme sont disponibles ici

Inscrivez-vous ici pour participer en ligne

Pam Belcher Taylor : Mai en action

La municipalité de Paynesville au Liberia fait partie de celle qui n’hésite pas à faire confiance à la gent féminine pour assurer le leadership de la mairie. Après Mme Cyvette M. Gibson qui a assuré la fonction de maire de 2012 à janvier 2018, c’est au tour de Mme Pam Belcher Taylor d’enfiler l’écharpe d’édile de la ville, suite à sa nomination en février 2018.

Paynesville est une banlieue à l’est de Monrovia, au Liberia. Elle est la plus grande ville du Libéria avec environ 320 000 habitants. En prenant les commandes de la ville, Mme Pam Belcher Taylor a dû s’attaquer prioritairement aux problèmes de la collecte des déchets. Trois mois après sa prise de fonction, l’équipe municipale a entrepris d’installer des bacs à ordures dans les zones stratégiques de la ville ainsi que des plaques signalétiques de sensibilisation. Elle a d’ailleurs présenté ces principales actions à ses pairs lors de la 3ème édition du Forum des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales en Afrique (FAMI), organisé par l’Académie africaine des collectivités territoriales (ALGA) de CGLU Afrique tenue du 10 -14 juin 2019 à Ifrane (Maroc).

La place des jeunes et de femmes occupent également un axe clé des priorités de Mme le maire. Ce 21 mai 2021, un des projets phare de son magistère a été lancée avec la construction de la librairie en faveur la jeunesse (Liberian Learning Center). Débuté en 2019 avec la collecte des fonds, le lancement des travaux de construction a servi de cadre pour permettre à l’équipe municipale d’expliquer son souhait de laisser l’ouvrage comme héritage aux générations futures.  Le Liberian Learning Center est un projet mené en collaboration par l’organisation caritative canadienne Empowerment Squared en partenariat avec le Rotary Club International, Paynesville City Corporation (PCC), Mc CallumSather et la bibliothèque publique de Hamilton.  “Comme nous le savons tous, les bibliothèques aident à développer le vocabulaire des élèves, à améliorer leur compréhension et à développer l’habitude de lire en silence“, expliquait déjà Pam Taylor en 2019 lors du démarrage du projet.

Au cours de ce mois de mai 2021, une autre action dans le domaine de l’éduction a été mis en œuvre par l’édile locale en partenariat avec la Fondation Orange et  EDU Care Liberia, avec le lancement de l’initiative Orange Digital Schools dans la ville de Paynesville. Sept écoles vont bénéficier de ce projet. Chaque école a reçu un kit contenant : 50 tablettes, 50 étuis pour tablettes, 50 casques, 10 adaptateurs multiprises, 2 étuis anti-poussière avec cadenas, 1 projecteur et 1 écran de projecteur, 1 haut-parleur Bluetooth, 1 système d’énergie solaire et 2 serveurs Raspberry avec des milliers de matériel éducatif gratuit. Le projet offre aux enfants qui n’ont pas de livres et pas d’internet un accès numérique à l’éducation pour l’égalité des chances et l’inclusion numérique. S’exprimant brièvement dans l’une des écoles bénéficiaires (Vine International Bilingual Christian School), le maire Taylor a encouragé les jeunes qui sont les futurs dirigeants à profiter de cette opportunité et à apprendre au maximum de leurs capacités.

Misant sur la proximité avec les populations, Mme Taylor a donné le coup d’envoi du match de foot de l’équipe de la ville Muscat FC le 7 mai dernier.

A noter qu’en 2019, Mme Pam Belcher-Taylor a fait adhérer sa ville à la ’Campagne des villes africaines à zéro tolérance face aux violences faites aux femmes et aux filles’’,  portée par le Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA).  Paynesville faisait partie des premières villes adhérentes.

Bio Express 

La maire Pam Belcher-Taylor est née en 1963 en République du Liberia, où elle a grandi et fait ses études primaires et secondaires. Elle a poursuivi ses études aux États-Unis, où elle a obtenu un diplôme universitaire en gestion des affaires et un diplôme professionnel en cosmétologie. Mme Taylor est retournée à l’école en 2010 et a étudié la biologie et obtenu un diplôme professionnel en aménagement paysager. Elle a été nommée maire de la ville de Paynesville en février 2018. En 1998, le maire Taylor a été embauché en tant que coordinateur international pour le bureau de la Première Dame de la République du Liberia, la même année, elle a fondé le Elijah’s Hair Studio à Monrovia, au Liberia. En 2006, elle a travaillé en tant que coordinatrice adjointe de projet pour le programme d’aide à l’Afrique à Monrovia, au Liberia. Mme Belcher-Taylor a été présidente de l’Association des producteurs d’eau du Liberia, membre du Liberia Copyright Board, membre de l’Association des fabricants de la CEDEAO et membre de l’Ordre de l’Eastern Star. Le maire Belcher-Taylor est marié à Boimah S. Taylor et ensemble ils ont quatre enfants.

Suivez l’actualité de Mme le maire sur la page Facebook de la municipalité ici .

Sources

Source 1 

Source 2 

Source 3 

Source 4 

Source 5 

Formation de 100 membres de CGLU Afrique en gestion des conflits

Les 20 et 21 mai 2021, CGLU Afrique à travers son Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) a organisé en partenariat avec le Centre Africain pour la Résolution Constructive des Différents (ACCORD) une session de formation sur : “La Gestion des conflits”.

La formation a été dispensée en Français et en Anglais à 100 membres de CGLU Afrique. Elle a été assurée par ACCORD dans le cadre de son partenariat avec CGLU Afrique sur le volet formation.

Les participants ont pu renforcer leurs compétences en matière d’analyse des conflits et avoir une meilleure compréhension des approches de la médiation et de la négociation.

Ainsi, les acteurs des villes et collectivités territoriales du continent seront amené à adopter des mesures proactives qui soutiendront leurs efforts pour prévenir et atténuer les conflits qui peuvent survenir dans les environnements urbains de plus en plus densément peuplés. En effet, le fait de traiter et de gérer les conflits au niveau urbain permet non seulement d’atténuer le potentiel de violence dans ces localités immédiates, mais aussi d’empêcher les conflits locaux de dégénérer en conflits plus importants et insolubles.

L’ouverture des travaux a été faite par Fondateur et directeur exécutif de ACCORD, Dr Vasu Gounden et le Secrétaire Général de CGLU Afrique, M. Jean Pierre Elong Mbassi.

 

 

Décentralisation & Climat : Mission conjointe CGLU Afrique et CCT de l’UEMOA au Togo

Du 27 avril au 1er mai 2021, une mission conjointe de CGLU Afrique et du Conseil des Collectivités Territoriales de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CCT/ UEMOA), a été effectuée à Lomé au Togo. La mission avait pour objectif de mobiliser les partenaires intervenant dans le domaine de la décentralisation, de l’action climatique et des collectivités territoriales au Togo en vue de leur contribution et participation au Forum sur le renforcement de la résilience et l’augmentation de l’ambition climatique des collectivités territoriales en Afrique prévu du 10 au 11 juin 2021 à Lomé. Ce Forum international est organisé en collaboration avec la Commission de l’UEMOA dans le cadre de la Convention des Maires pour l’Afrique subsaharienne (CoM SSA) qui appuie les collectivités territoriales à préparer des plans climat-énergie mais aussi à accéder à la finance climatique.

La délégation de CGLU Afrique était composée de Mme Macoura Dao, Maire de Foumbolo, Côte d’Ivoire, Présidente du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique (REFELA), M. Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général, CGLU Afrique, M. Mohamed Nbou, Directeur du Département Climat, Biodiversité et Systèmes Alimentaires, CGLU Afrique et Mme Nisrine Bennani, Assistante au Département Climat, Biodiversité et Systèmes Alimentaires, CGLU Afrique. L’équipe du CCT de l’UEMOA était composée de Mme Aminata Sy, Directrice de l’Aménagement du Territoire, Commission de l’UEMOA, M. El Hadj Malick Diop, Président de la Commission Économique et Financière, CCT/UEMOA, et M. Eric Talardia Kondia, Expert technique Principal, Programme de Coopération Transfrontalière Locale (PCTL), CCT/UEMOA.

Des  séances de travail se sont tenues avec son Excellence Monsieur Payadowa Boukpessi, Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires; Professeur Dodzi Komla Kokoroko, Ministre des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat, Président de l’Université de Lomé, Monsieur Edjeba Antoine Ministre Délégué auprès du Ministre d’Etat,  Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires ; Monsieur Kamal Alao Adjayi, Maire de la Commune Golfe 3 à Lomé , mais aussi  avec la délégation de l’Union Européenne, le PNUD Togo, la BOAD, la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), la Faîtière des Communes du Togo (FCT) et avec REFELA-Togo.  Deux conventions de partenariats ont été signées entre CGLU Afrique et l’Université de Lomé et entre CGLU Afrique et le BIDC.

Le Forum doit permettre aux collectivités territoriales de l’espace UEMOA de préparer leurs contributions à la Rencontre des Maires et Elus des Collectivités Territoriales prévue dans le cadre de la COP 26 qui va se tenir à Glasgow (Ecosse) en novembre 2021. Un des résultats que CGLU Afrique souhaite avoir à l’issue du Forum est la définition d’un programme Readiness pour l’accès des collectivités territoriales de l’espace UEMOA au Fonds Vert Climat, grâce à l’appui de son partenariat avec la BOAD qui est une entité accréditée au Fonds Vert Climat.

A l’endroit du Ministre de l’Administration Territoriale, le Secrétaire Général  de CGLU Afrique a plaidé afin que le Togo figure parmi les signataires de la Charte Africaine des Valeurs et Principes de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale et du Développement Local adopté par les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine lors de leur conférence tenue à Malabo, Guinée Equatoriale en juin 2014 et que la faîtière des Communes du Togo soit considérée comme une entité publique, et non pas une organisation non gouvernementale relevant de la loi sur les associations.

Rencontre avec la Délégation de l’Union Européenne

La séance de travail avec la Délégation de l’Union européenne a eu lieu le 28 avril 2021. Les échanges avec M. Joaquim Tasso Vilallonga, Ambassadeur Chef de Délégation de l’UE au Togo ont fait ressortir que les consultations conduites entre le gouvernement et les acteurs togolais et l’Union européenne ont abouti au choix de trois axes prioritaires pour la coopération européenne au Togo : 1. Le développement humain ; 2. L’agriculture et l’agro-business ; 3. La paix et la sécurité, dont la politique de la décentralisation constitue un élément essentiel. Par ailleurs trois programmes phares sont retenus pour le Togo dans le nouveau cycle 2021-2027 de la coopération européenne dans le cadre de l’Équipe Europe (Team Europe), à savoir : 1. La décentralisation : 2. Les énergies renouvelables ; 3. L’accompagnement des PME/PMI, notamment dans le domaine agricole et agroalimentaire. Les projets éligibles au programme de coopération européenne au Togo  seraient appréciés suivant trois marqueurs : a) un marqueur genre  (85% des projets proposés au financement de la coopération européenne seraient appréciés suivant leur impact sur les femmes) ; b) un marqueur changement climatique (au moins 50% des projets présentés au financement de la coopération européenne seraient appréciés suivant leur contribution à l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, et à l’adaptation au changement climatique) ;  c) un marqueur création d’emplois pour les jeunes de (au moins 50% des projets seront analysés suivant leur impact sur l’emploi créé ou maintenu pour les jeunes pour être éligibles au financement de la coopération européenne).

Les autres acteurs rencontrés, à savoir le PNUD, BOAD, BIDC, et Expertise France, ont exprimé leur volonté à prendre part au Forum sur le renforcement de la résilience et l’augmentation de l’ambition climatique des collectivités territoriales en Afrique prévu du 10 au 11 juin 2021 à Lomé.

La séance de travail avec la faîtière des Communes du Togo et REFELA-Togo s’est tenue le 29 avril 2021. Mme Yawa Kouigan, Maire de la Commune Ogou 1 d’Atakpame, Présidente de la FCT, était accompagnée par Mme Dede Akpedje Messan, Conseillère municipale dans la Commune Golfe 6 Baguida, Lomé, Présidente des Femmes Elues Locales du Togo et par M. Koumtchane Siangou, Secrétaire permanent de la FCT. La Présidente de la FCT a exprimé un grand intérêt à faire adhérer ses 117 membres à la Convention des Maires pour le Climat et l’Énergie en Afrique subsaharienne (CoM SSA).  La Présidente de REFELA a eu une séance particulière avec la Présidente de REFELA Afrique sur la stratégie de mise en œuvre des campagnes et du plan d’action de REFELA.

 

Signature d’une convention-cadre de Partenariat entre CGLU Afrique et l’Université de Lomé

Le 29 avril 2021 à l’Université de Lomé (UL) au Togo, le Professeur Dodzi Komla Kokoroko, président de l’UL et M. Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique ont procédé à la signature d’une convention-cadre de partenariat et de coopération entre CGLU Afrique et l’Université de Lomé. La convention sera mise en œuvre par le biais Centre d’excellence régional ville durable en Afrique (CERVIDA).

Dans son allocution, le Secrétaire Général de CGLU Afrique a expliqué que sans ressources humaines de qualité il n’y a point de développement durable. Le partenariat de CGLU Afrique avec l’Université de Lomé est signe de la reconnaissance de l’excellence des ressources humaines de cette université et explique pourquoi la faîtière continentale souhaite collaborer avec l’Université de Lomé pour accompagner les collectivités territoriales dans leur développement et l’exercice de leur mandat. La complexité des villes africaines appelle un regard nouveau et davantage porté par les acteurs desdites villes, notamment les jeunes ; ainsi qu’un effort d’innovations afin de proposer des paquets technologiques et les arrangements institutionnels et financiers adaptés au contexte des collectivités d’Afrique caractérisé par la croissance urbaine rapide et la modicité des moyens financiers et humains des collectivités publiques locales. Le défi est donc de taille. Mais il peut et doit être relevé. Et l’accord-cadre signé entre CGLU Afrique et l’Université de Lomé devrait contribuer à relever ce défi.

Dans son allocution conclusive à la cérémonie, le Président de l’Université a expliqué que la signature de la convention-cadre est à mettre en relation avec le Centre d’Excellence sur les Villes Durables de l’Université de Lomé. Il a insisté sur trois points d’accroche pour construire un partenariat agissant entre CGLU Afrique et l’Université de Lomé :

  1. Travailler au positionnement juridique des faitières des collectivités telles que le Faîtière des collectivités du Togo pour les reconnaître comme entité publique régie par le droit public ;
  2. Mobiliser les universitaires compétents et les jeunes étudiants en fin de cycle pour accompagner les collectivités territoriales dans l’exercice de leur mandat ;
  3. Promouvoir le renforcement des capacités des acteurs de la ville, et des espaces de collaboration entre ces derniers et les universitaires afin qu’ils se frottent aux réalités vécues concrètement au niveau de la gestion des territoires.