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Recommandations de la Conférence Internationale sur : «Protéger le Patrimoine Culturel par une Gouvernance Participative et Inclusive pour la Réalisation des Objectifs du Développement Durable »

A l’occasion de la célébration le 18 Avril de chaque année par le Conseil International des Monuments et des Sites (ICOMOS) de la Journée Internationale des Monuments et des Sites du Patrimoine Culturel Mondial, dont l’institution a été approuvée par la 22ème Conférence Générale de l’UNESCO en 1983, dans le cadre du Partenariat Stratégique entre Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) et l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) et de l’offre de formation du Collège de l’Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) de CGLU-Afrique dédié à « Promouvoir la Culture et le Patrimoine des Collectivités Territoriales Africaines »,  une Conférence Internationale a été organisée le Mercredi 18 avril 2018 au Siège de l’ISESCO à Rabat (Maroc), ayant pour thème : «Protéger le Patrimoine Culturel par une Gouvernance Participative et Inclusive pour la Réalisation des Objectifs du Développement Durable ».

La rencontre s’est tenue en partenariat et avec l’appui du Ministère de la Culture et de la Communication du Maroc, l’ISESCO, le Bureau de l’UNESCO à Rabat et l’ICOMOS, l’Association des Régions du Maroc (ARM), l’Association Marocaine des Présidents des Conseils des Communaux (AMPCC), le Réseau Méditerranéen des Médinas et du Développement du Patrimoine (RMM&DP), de CGLU et de la Commission européenne.

Il faut rappeler que sur les 1052 Sites classés sur la liste du Patrimoine Mondial par l’UNESCO jusqu’en 2016, à peine 90 se situent en Afrique au moment où on en compte presque 500 pour le seul Continent Européen. Cela s’explique notamment par plusieurs faiblesses au niveau de la promotion du Patrimoine culturel au sein de nombreux Etats africains, se traduisant par des formes de gouvernance et de gestion ne permettant pas d’assurer une réelle protection, valorisation et promotion du riche Patrimoine qui caractérise ce Continent.  La fragilité des politiques et des stratégies culturelles en Afrique, est même une sérieuse menace contre la protection de cette richesse.

Partant des rôles et responsabilités des Collectivités Territoriales en matière de gouvernance publique et de développement territorial et local, CGLU Afrique considère que ces entités ont un rôle crucial à jouer dans la gouvernance et la gestion du Patrimoine Culturel en Afrique. Non seulement elles abritent ce Patrimoine, mais elles bénéficient surtout de la proximité avec les Sites ainsi qu’avec les populations qui contribuent à la production ou à l’animation directe de ce Patrimoine.

Bien plus, dans le Nouvel Agenda mondial 2030 sur les Objectifs du Développement Durable (les ODD), la culture occupe une place transversale selon l’UNESCO. La protection et la promotion du Patrimoine Culturel participent et contribuent à la réalisation et à la mise en œuvre de pratiquement l’ensemble des ODD, en particulier l’ODD 8 : « Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous », notamment la Cible 8.9 «D’ici à 2030, élaborer et mettre en œuvre des politiques visant à développer un Tourisme Durable qui crée des emplois et mettre en valeur la Culture et les Produits Locaux »  et  l’ODD 11 : « Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, résilients et durables », notamment la cible 11.4 « Renforcer les efforts de protection et de préservation du patrimoine culturel et naturel mondial».

Ainsi, cette Conférence a pour objectif principal certes d’être un Moment de célébration de la Journée Internationale des Monuments et des Sites, mais également pour sensibiliser les différents Acteurs et Parties Prenantes concernés par la problématique du Patrimoine Culturel, sur la nécessité de s’orienter vers des approches participatives et inclusives en matière de gouvernance et de gestion du Patrimoine Culturel en Afrique, tout en impliquant davantage, dans un esprit de subsidiarité, les Collectivités Territoriales africaines en vue d’une meilleure Protection, Valorisation et Promotion, de proximité, du Patrimoine Culturel en Afrique.

La conférence a eu comme objectifs spécifiques de :

  • Sensibiliser les différents Acteurs et Parties Prenantes (Organisations internationales, Gouvernements, Collectivités Territoriales, Secteur Privé, Composantes de la Société Civile…) sur l’importance du Patrimoine Culturel de l’Afrique au niveau local et sur les défis et menaces auxquels il est confronté ;
  • Susciter un cadre d’échange entre les différents Acteurs et Parties Prenantes impliqués dans la Gouvernance et la Gestion du Patrimoine Culturel africain ;
  • Réfléchir et échanger sur une feuille de route africaine pour une meilleure Protection, Valorisation et Promotion du Patrimoine Culturel en Afrique.

L’ouverture de la conférence a été caractérisée par des discours de :

  • Discours de Bienvenue de Son Excellence Dr. Amina Al Hajri, Directrice Générale Adjointe de l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) ;
  • Son Excellence Monsieur Mohamed El AARAJ, Ministre de la Culture et de la Communication du Royaume du Maroc, représenté par l’Inspecteur Général de ce Département ;
  • Monsieur Mohamed Saddiki, Président du Conseil Communal de la Ville de Rabat ;
  • Monsieur Abdelati Lahlou, Président du Conseil International des Monuments et des Sites – Maroc (ICOMOS- Maroc) ;
  • Monsieur Karim Hendili, Spécialiste de Programme pour la Culture, Bureau de l’UNESCO à Rabat.

Ont pris part à la Conférence une centaine de participant(e)s représentant les Organisations Internationales concernées (ISESCO, UNESCO, ICOMOS, CGLU), les Départements Ministériels chargés et/ou impliqués dans la Gouvernance et la Gestion du Patrimoine Culturel, les Associations des Collectivités Territoriales, des Villes abritant des Sites Historiques en Afrique classés par l’UNESCO, des Villes africaines Capitales de la Culture Islamique classées par l’ISESCO, des Villes Marocaines abritant des Sites historiques, le Réseau Méditerranéen des Médinas et du Développement du Patrimoine (RMM&DP), des Elus Locaux/Elues Locales, les différentes Composantes de la Société civile engagées et/ou impliquées dans la thématique, des Architectes, des Universités et Instituts de Formation, des étudiants et des Partenaires.

La manifestation a été caractérisée, en particulier par la présence et la participation très active des Maires et Représentants de Collectivités Territoriales du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, du Mali, de la Guinée Conakry, du Niger, de la Côté d’Ivoire et du Sénégal, outre les Maires et Représentants des Collectivités Territoriales du Maroc.

Les travaux de la Conférence ont donné lieu à l’élaboration et validation des recommandations suivantes.

PRINCIPALES RECOMMANDATIONS

  1. Œuvrer pour la mise en place d’un environnement favorable pour une meilleure gouvernance participative et inclusive de la gestion, la protection et la valorisation du patrimoine culturel, des monuments et des sites, notamment sur les plans institutionnel, politique, organisationnel, managérial et technique.
  2. Renforcer la prise en compte et intégrer la dimension culture et patrimoine, de manière transversale et intégrée, dans les politiques publiques, les stratégies nationales et les programmes de développement durable, particulièrement au niveau local.
  3. Appeler les Etats africains à se référer aux contenus et orientations de la Déclaration Islamique sur la protection du patrimoine culturel dans le monde islamique, issue de la 10ème Conférence islamique des Ministres de la Culture (CIMC), tenue le 21 novembre 2017 à Khartoum, en tant que document d’orientation pour le développement des politiques et lois nationales et régionales en vue de protéger et sauvegarder le patrimoine culturel.
  4. Poursuivre le travail de plaidoyer envers les Etats et les gouvernements pour accompagner, et appuyer les collectivités territoriales en matière de gouvernance, d’organisation et de gestion de leur patrimoine culturel, de leurs monuments et sites, y compris par des possibilités d’appui financier et technique.
  5. Appuyer les collectivités territoriales africaines en documents, outils et informations pour leur permettre de mieux protéger, promouvoir et valoriser leur culture et patrimoine.
  6. Vulgariser et renforcer les capacités sur les conventions et instruments juridiques en matière de protection et de valorisation du patrimoine et de la culture.
  7. Mettre la protection et la préservation du patrimoine et des mémoires culturelles au centre des politiques de développement durable et des politiques sectorielles.
  8. Prendre en compte les spécificités culturelles dans la planification des villes et espaces urbains.
  9. Encourager la mise en réseau des acteurs pour une meilleure promotion et valorisation du patrimoine culturel partant des documents de bonnes pratiques qui existent en Afrique ou ailleurs.
  • Mener des études et des diagnostics, et faire un état des lieux de la participation des communautés dans la gestion du patrimoine culturel en Afrique.
  • Elaborer ou renouveler les plans de gestion des sites avec l’implication des communautés locales.
  • Intégrer les pratiques culturelles dans la gestion et la réhabilitation des sites et monuments.
  • Encourager les gouvernements des villes africaines à investir dans le patrimoine, et à créer des musées pour protéger le patrimoine culturel africain, exposé à de multiples risques dont le trafic illicite.
  • Encourager les collectivités territoriales abritant un patrimoine à renforcer les capacités de leurs représentants et gestionnaires pour une meilleure approche du concept de patrimoine en synergie avec les ODD.
  • Sous l’égide de CGLU-Afrique, recenser les villes ayant un plan de sauvegarde et de valorisation de leur Patrimoine afin de les accompagner à mieux structurer, financer et organiser les actions de promotion.
  1. Informer, sensibiliser et renforcer les capacités des élus locaux sur la place et l’importance du patrimoine culturel en tant que richesse socio-culturelle et vecteur de développement durable aux échelles locales, régionales et nationales./.

 

Lancement de la formation d’une promotion africaine au métier de coach territorial par ALGA

L’Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) de CGLU Afrique, en partenariat avec la Région de l’Oriental au Maroc, va procéder au lancement de la formation au Métier de Coach Territorial d’une Promotion Africaine, le 23 Avril 2018 dans la Région de l’Oriental, à Oujda (Maroc). Cette formation  entre dans la cadre de la mise en œuvre du Collège du Coaching Territorial qui fait partie de l’offre de formation continue de l’Académie.

Le Coaching Territorial est un concept novateur initié par CGLU Afrique et expérimenté dans la Région de l’Oriental au Maroc depuis 2009 avec l’appui de nombreux Partenaires. Il a pour but de faciliter le dialogue et la concertation entre les autorités territoriales avec tous les acteurs et parties prenantes impliqués dans                                la dynamique du développement durable du territoire.

Pour les Collectivités Territoriales africaines, le Coaching Territorial constitue un puissant levier contribuant à                     la mise en œuvre des nouveaux Agendas mondiaux, notamment les Objectifs du Développement Durable (ODD), le Nouvel Agenda Urbain et l’Agenda du Climat. Il s’agit, en particulier de l’appui à la mise en œuvre de l’ODD 11 «Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables» et l’ODD 16 «Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes ».

Le Collège du Coaching Territorial donne ainsi, l’opportunité aux participant(e)s d’acquérir des compétences sur le métier de Coach Territorial, de démultiplier leur expertise et de partager leurs expériences.

La première formation africaine se tiendra en deux phases : la première à Oujda (Maroc) du 23 Avril au 2 Mai 2018 et la seconde à la Station Balnéaire de Saïdia, du 24 au 29 Septembre 2018.

Les principaux objectifs de cette formation sont :

– La création d’un pool de compétences africaines aptes à accompagner et à appuyer les Collectivités Territoriales au Maroc et partout en Afrique ;

– La formation d’une vingtaine de Coach Territoriaux aux concepts, principes, méthodes et démarche du Coaching Territorial ainsi que leur accompagnement à élaboration d’un programme d’action dans leurs pays respectifs.

Prendront part à cette première Promotion Africaine : des Elus locaux, des Elues locales, des Conseillers et agents des Collectivités Territoriales, des responsables des Institutions intervenant dans les Collectivités Territoriales africaines, des responsables des Départements ministériels en charge de la Décentralisation, de la Gouvernance locale et du Développement local, des responsables de formation des ONGs, des praticiens de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale et du Développement local, ainsi que d’autres acteurs de la Société Civile.

Les lauréats de cette Promotion Africaine recevront leurs diplômes lors du prochain Sommet Africités 8 prévu du

20 au 24 Novembre 2018 à Marrakech (Maroc).

Pour plus d’informations, prière de contacter :
Gaelle Yomi : GSM : + 212 610 56 71 45 –   E-mail : GYomi@UCLGa.org

Prolongement jusqu’au 15 avril de l’appel pour la formation internationale francophone de Coach Territorial

Après avoir lancé le collège du budget participatif, l’Académie Africaine des Collectivités Locales (ALGA) de CGLU Afrique poursuit son accession en mettant sur pied le collège du coaching territorial.

Pour ce faire, un appel à candidature est ouvert pour la première formation internationale francophone de coach territorial.  Formation qui se tiendra en deux temps à Oudja du 23 avril au 2 mai 2018 et à la station Balnéaire de Saïdia (région de l’oriental) du 24 au 29 septembre 2018.

Le Coaching Territorial est une démarche de mise en dialogue des acteurs d’un territoire en vue de leur appropriation et de leur responsabilisation vis-à -vis des processus de changements qu’ils souhaitent impulser pour assurer la pleine mobilisation des forces vives en vue de mettre en valeur l’ensemble des potentialités de développement dudit territoire.

Pour les collectivités territoriales africaines, le Coaching Territorial constitue un puissant levier contribuant à la mise en œuvre de nouveaux agendas  mondiaux, notamment les objectifs du développement durable, en particulier l’ODD 11 «Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables» et l’ODD 16 «Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes», le nouvel agenda urbain et l’agenda du climat.

Le collège du Coaching Territorial donne l’opportunité aux participants d’acquérir des compétences sur le métier de coach territorial, de démultiplier leur expertise, de partager leurs expériences. Il est organisé par ALGA en Partenariat avec La Région de l’Oriental au Maroc, pionnière dans ce domaine.

Objectifs

L’objectif de ce parcours est de créer un pool de compétences africaines francophones aptes à accompagner les collectivités territoriales.

De manière spécifique, il s’agira de former une vingtaine de Coach Territoriaux africains francophones, aux concepts, principes, et méthodes du Coaching Territorial et les accompagner à élaborer un programme d’action dans leur pays respectif.

La formation comporte 3 modules : Le métier de Coach Territorial, la posture et les outils du coach et territoires en mouvement. Les participants devront également rédiger un rapport de stage pour leur soutenance.

Qui peut participer ?

  • les élus, conseillers et agents des collectivités territoriales qui souhaitent améliorer leurs connaissances et renforcer leurs aptitudes à mettre en œuvre le Coaching Territorial dans leur collectivité territoriale,
  • les responsables des institutions intervenant dans les collectivités territoriales africaines,
  • les responsables des départements ministériels en charge de la décentralisation, gouvernance et du développement local,
  • les Responsables de formation des ONGs, programmes et projets,
  • les pratiquants de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local et autres acteurs de la société civile.

Niveau requis ?

Les candidats désirant participer à la formation Coaching Territorial doivent :

  • être titulaire d’un diplôme au moins égal au bac+ 5 et/ou justifier d’au moins 5 ans d’expériences de travail pertinent ;
  • présenter une lettre de recommandation d’une commune, du service ou des organisations ;
  • fournir un CV détaillé accompagné de la fiche d’inscription en pièce jointe ;
  • rédiger une lettre de motivation adressée à ALGA;
  • fournir une attestation de financement de la formation ;

Les dossiers de candidature devront être envoyés par courrier électronique au plus tard le 15 avril 2018 à l’adresse email suivante :  info@coachingterritorial.com

Coût de la formation

Les participants devront prendre en charge leur frais de déplacement (transport aérien international et déplacement). Les coûts de participation à la formation sont évalués à Trois mille euros (3000 €) par participant. (Est inclus dans le tarif : Les frais d’inscription individuelle aux deux sessions, la documentation complète sous forme de mallette pédagogique ainsi que toute la logistique associée à la formation : Frais d’hébergement, frais de restauration incluant pause-café, déjeuner et dîner ainsi que le transport local journalier aller-retour de l’hôtel au lieu de formation).

La fiche d’inscription est disponible dans l’appel à candidature ici 

Pour toute information complémentaire, prière de contacter :

 

Pour ALGA : Dr Najat ZARROUK, Directrice de ALGA : Najat_zarrouk@yahoo.fr; Mme Lova RAMILIJAONA, Chef du Pôle Ingénierie de Formation et Affaires Académiques ALGA : Lramilijaona@uclga.org, Dr Ismael KAMATE, Chef du Pôle Observatoire des Ressources Humaines ALGA

Ikamate@uclga.org, Mlle Wafae BOUMAAZ, Chargée d’Etudes et Assistante de la Directrice de ALGA

wboumaaz@uclga.org.

 

Pour le programme Coaching Territorial (Région de l’Oriental –Oujda) : M. Gautier BRYGO

Directeur Programme CT : gbrygo@gmail.com ,  Mme Chantal VANDER VORST

Comité pédagogique Collège du Coaching Territorial & Formatrice : chantalvdv@detoxandgrow.com, M. Mustapha EL HADDAD , Comité pédagogique Collège du Coaching Territorial & Formateur : mustaphelhaddad@gmail.com

Vous avez jusqu’au 30 mars pour vous inscrire à la formation internationale francophone de Coach Territorial

Après avoir lancé le collège du budget participatif, l’Académie Africaine des Collectivités Locales (ALGA) de CGLU Afrique poursuit son accession en mettant sur pied le collège du coaching territorial.

Pour ce faire, un appel à candidature est ouvert pour la première formation internationale francophone de coach territorial.  Formation qui se tiendra en deux temps à Oudja du 23 avril au 2 mai 2018 et à la station Balnéaire de Saïdia (région de l’oriental) du 24 au 29 septembre 2018.

Le Coaching Territorial est une démarche de mise en dialogue des acteurs d’un territoire en vue de leur appropriation et de leur responsabilisation vis-à -vis des processus de changements qu’ils souhaitent impulser pour assurer la pleine mobilisation des forces vives en vue de mettre en valeur l’ensemble des potentialités de développement dudit territoire.

Pour les collectivités territoriales africaines, le Coaching Territorial constitue un puissant levier contribuant à la mise en œuvre de nouveaux agendas  mondiaux, notamment les objectifs du développement durable, en particulier l’ODD 11 «Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables» et l’ODD 16 «Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes», le nouvel agenda urbain et l’agenda du climat.

Le collège du Coaching Territorial donne l’opportunité aux participants d’acquérir des compétences sur le métier de coach territorial, de démultiplier leur expertise, de partager leurs expériences. Il est organisé par ALGA en Partenariat avec La Région de l’Oriental au Maroc, pionnière dans ce domaine.

Objectifs

L’objectif de ce parcours est de créer un pool de compétences africaines francophones aptes à accompagner les collectivités territoriales.

De manière spécifique, il s’agira de former une vingtaine de Coach Territoriaux africains francophones, aux concepts, principes, et méthodes du Coaching Territorial et les accompagner à élaborer un programme d’action dans leur pays respectif.

La formation comporte 3 modules : Le métier de Coach Territorial, la posture et les outils du coach et territoires en mouvement. Les participants devront également rédiger un rapport de stage pour leur soutenance.

Qui peut participer ?

  • les élus, conseillers et agents des collectivités territoriales qui souhaitent améliorer leurs connaissances et renforcer leurs aptitudes à mettre en œuvre le Coaching Territorial dans leur collectivité territoriale,
  • les responsables des institutions intervenant dans les collectivités territoriales africaines,
  • les responsables des départements ministériels en charge de la décentralisation, gouvernance et du développement local,
  • les Responsables de formation des ONGs, programmes et projets,
  • les pratiquants de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local et autres acteurs de la société civile.

Niveau requis ?

Les candidats désirant participer à la formation Coaching Territorial doivent :

  • être titulaire d’un diplôme au moins égal au bac+ 5 et/ou justifier d’au moins 5 ans d’expériences de travail pertinent ;
  • présenter une lettre de recommandation d’une commune, du service ou des organisations ;
  • fournir un CV détaillé accompagné de la fiche d’inscription en pièce jointe ;
  • rédiger une lettre de motivation adressée à ALGA;
  • fournir une attestation de financement de la formation ;

Les dossiers de candidature devront être envoyés par courrier électronique au plus tard le 30 mars 2018 à l’adresse email suivante :  info@coachingterritorial.com

Coût de la formation

Les participants devront prendre en charge leur frais de déplacement (transport aérien international et déplacement). Les coûts de participation à la formation sont évalués à Trois mille euros (3000 €) par participant. (Est inclus dans le tarif : Les frais d’inscription individuelle aux deux sessions, la documentation complète sous forme de mallette pédagogique ainsi que toute la logistique associée à la formation : Frais d’hébergement, frais de restauration incluant pause-café, déjeuner et dîner ainsi que le transport local journalier aller-retour de l’hôtel au lieu de formation).

La fiche d’inscription est disponible dans l’appel à candidature ici 

Pour toute information complémentaire, prière de contacter :

 

Pour ALGA : Dr Najat ZARROUK, Directrice de ALGA : Najat_zarrouk@yahoo.fr; Mme Lova RAMILIJAONA, Chef du Pôle Ingénierie de Formation et Affaires Académiques ALGA : Lramilijaona@uclga.org, Dr Ismael KAMATE, Chef du Pôle Observatoire des Ressources Humaines ALGA

Ikamate@uclga.org, Mlle Wafae BOUMAAZ, Chargée d’Etudes et Assistante de la Directrice de ALGA

wboumaaz@uclga.org.

 

Pour le programme Coaching Territorial (Région de l’Oriental –Oujda) : M. Gautier BRYGO

Directeur Programme CT : gbrygo@gmail.com ,  Mme Chantal VANDER VORST

Comité pédagogique Collège du Coaching Territorial & Formatrice : chantalvdv@detoxandgrow.com, M. Mustapha EL HADDAD , Comité pédagogique Collège du Coaching Territorial & Formateur : mustaphelhaddad@gmail.com

 

ALGA forme sa première cohorte de facilitateurs en budget participatif

 

Le siège de l’académie africaine des collectivités locales (ALGA) de CGLU Afrique pour l’Afrique Francophone a accueilli du 27 février au 1 mars 2018, à Ouagadougou (Burkina), une session de formation internationale francophone sur le budget participatif (BP).

Douze participants de six pays africains (Côte d’Ivoire, Mali, Burkina, Cameroun, Sénégal, Togo) ont bénéficié de cette formation qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre du collège du budget participatif d’ALGA.

A travers le partenariat signé entre CGLU Afrique, Enda Ecopop et l’OIDP Afrique (l’Observatoire Internationale pour la Démocratie Participative), la formation de cette première promotion de facilitateurs avait pour objectif principal la création d’un réseau de facilitateurs de référence en BP.

En effet, le BP fait partie des pratiques innovantes aujourd’hui en matière de participation citoyenne dans la gouvernance locale et de plus en plus de villes et communes en Afrique s’intéressent à cette pratique. On compte en moyenne 300 villes par an en Afrique qui souhaitent expérimenter l’approche.

 

Ainsi, en tant que porte-voix des élus locaux du continent, CGLU Afrique à travers son académie (ALGA) souhaite relever le défi de mettre à la disposition de ces collectivités territoriales, des personnes ressources qui puissent les accompagner dans ce processus.

La semaine de formation a permis aux participants d’être formés en 4 étapes : sur le contenu du BP, sur les outils et supports du facilitateur, sur la préparation des ateliers pilotes et sur la réalisation de ces ateliers pilotes.

La formation a été assurée par M. Bachir KANOUTE, Directeur Exécutif de ENDA ECOPOP et Coordinateur du Bureau Régional Afrique de l’OIDP. Impliqué dans le domaine depuis plusieurs années, cette session constituait la 9e promotion pour Enda Ecopop et l’OIDP Afrique.

Les facilitateurs ont notamment échangé sur les expériences de leur pays en matière de décentralisation, de processus budgétaire local et de participation citoyenne.

Au cours de la formation, ils ont appris que facilitateur du BP est un leader qui doit se focaliser sur la gestion de la mise en œuvre du processus de l’activité par le groupe afin d’atteindre les résultats attendus.

La mise en pratique des différentes notions a été au rendez-vous le 27 février avec des ateliers pilotes en compagnie de 12 élus de la commune de Ouagadougou.

Pour ce qui est des avantages liés à l’adoption et la mise en œuvre du budget participatif, il ressort que le BP :

– Contribue aux ODD (objectifs de développement durables) en tant que mécanisme facilitant une meilleure redistribution des richesses ;

– Permet l’appropriation locale de la décentralisation et de la démocratie locale ;

– Assure l’amélioration des recettes fiscales (particulièrement en Afrique).

 

 

Cette première promotion qui constitue les premiers membres du réseau de facilitateurs de référence en BP d’ALGA, sera rejointe au courant de l’année par les participants à la session de formation internationale anglophone sur le budget participatif.

En partenariat avec ALGA, des étudiants de la Florida International University (USA) ont effectué leur troisième voyage d’études au Maroc

Du 26 février au 02 mars 2018, l’Académie Africaine des Collectivités Locales (ALGA) de CGLU Afrique et la Florida International University (FIU) des Etats-Unis ont organisé le troisième voyage d’études au Royaume du Maroc au profit des étudiant(e)s en doctorat et en master de cette Université.

Cette activité figure depuis 2017 dans le planning d’ALGA. La présente édition a vu la participation d’une vingtaine d’étudiant. Elle a été organisée en partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure de l’Administration (ENSA), l’Université d’Al Akhawayn d’Ifrane (AUI) et avec l’appui des Autorités Marocaines (Ministère de l’Intérieur, Ministère Délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé de la Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique, Wassit Al Mamlaka, l’Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC), la Province d’Ifrane, le Conseil Communal d’Ifrane, la Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima).

Le thème était : «Questions contemporaines de l’Administration Publique, y compris au niveau régional et local».

La délégation a été reçue en audience le lundi 26 février 2018 dans la matinée par le Ministre Délégué auprès du Chef du Gouvernement Chargé de la Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique, Son Excellence Monsieur Mohammed BENABDELKADER.

La cérémonie d’ouverture de ces 6 jours de périples en terre marocaine a été effectuée à l’ENSA dans l’après-midi du 26 février 2018. Dans son mot de bienvenue, le secrétaire de CGLU Afrique, M. Jean Pierre Elong Mbassi est revenu sur l’importance de mettre à profit la diversité. «Nous provenons tous d’horizons divers, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas nous mettre ensemble pour apprendre les uns des autres », a-t-il déclaré. « Le fait de venir à l’ENSA qui est une institution équivalente à la vôtre a pour but de commencer à construire des convictions authentiques entre les hommes et femmes engagés dans la même profession. Nous vivons dans un monde de plus en plus fragile où la solidarité est de plus en plus rare. Je souhaite que votre visite au Maroc soit la première étape d’une visite profonde de l’Afrique. Avant tout, je désire que vous apportiez ce que l’Amérique peut offrir à ce continent et que vous retourniez avec le meilleur de ce continent en Amérique ».

La représentante du directeur de l’ENSA, Dr Chafika Agueznay a indiqué que leur «établissement vise à promouvoir les bonnes pratiques en matière d’administration publique. Ce voyage va pouvoir consolider le succès des deux précédentes éditions».

Pour sa part le professeur Allan Rosenbon de FIU c’est une expérience unique. «Nous n’avons pas d’école d’administration aux USA. Je vous remercie de nous avoir invités à ce partage. C’est une expérience spéciale pour nos étudiants depuis l’année dernière où nous étions déjà dans les locaux de l’ENSA »

Outre Rabat, les étudiants se sont rendus à Ifrane et Tanger dans le cadre de sessions animées par de Hauts Responsables, des Professeurs universitaires, des Experts et des Praticiens.

Le voyage d’étude a été ponctué par des visites à des institutions à Rabat, à Ifrane et à Tanger, particulièrement le Port Tanger Med et la Zone Franche de Tanger. Le reportage vidéo réalisé par la MAP  est disponible ici 

Session de formation des formateurs sur le thème «la vie au-delà du tourisme»

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de partenariat signé entre la Fondation italienne Romualdo Del Bianco et Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), un cours intensif de formation pour les formateurs sur le thème « la vie au-delà du tourisme » a été organisé par l’Institut international de la vie au-delà du tourisme (IILBT), en coordination et en collaboration avec l’Académie africaine des collectivités territoriales (ALGA) de CGLU Afrique à Florence en Italie du 12 au 15 février 2018.

13 participants de 10 pays (Angola, Allemagne, Ghana, Mauritanie, Maroc, Russie, Afrique du Sud, Tanzanie, Togo et Tunisie) ont pris part à cette formation.

L’ouverture du séminaire a été marquée par le discours de bienvenue de S.E monsieur Paolo Del Bianco, Président de la Fondation Romualdo Del Bianco. Il a présenté l’origine, la philosophie et le concept de la vie au-delà du tourisme (LBT).

 

Sept thématiques ont été présentées :

-Voyage et dialogue ;

-Sites du patrimoine mondial pour le dialogue ;

-Tourisme : risques et ressources ;

-Patrimoine pour la planète terre ;

-Intermédiation, visibilité, communication des sites : modèle LBT et ses meilleures pratiques, Benchmark (22 sites identifiés et analysés à travers le monde), plateforme en ligne, prix du concours photo ;

-Les communautés d’apprentissage pour le dialogue interculturel ;

-Stratégies d’enseignement LBT : le glossaire de LBT, la bibliographie de LBT, la livraison de matériel didactique, les outils d’évaluation des cours pour les étudiants/participants, le rapport d’évaluation des cours pour les enseignants.

À la fin des quatre jours de formation, les participants ont reçu des certificats de formateur la «vie au-delà du tourisme».

Le Président de la Fondation, ainsi que le directeur de l’IILBT et le personnel ont exprimé leur ferme volonté de soutenir CGLU Afrique dans la création d’une plateforme en ligne life beyond tourism-Afrique avec un monopole de gestion pour CGLU Afrique.

CGLU Afrique s’est engagé à diffuser et à informer sur la plateforme en ligne “concours de photos”, en encourageant les jeunes africains à postuler pour les prix de la Fondation.

La Fondation et l’Institut ont partagé avec les participants tous les outils pédagogiques et matériels et ont exprimé leur volonté de soutenir, par exemple pour la traduction des documents, la mobilisation des formateurs, le soutien aux projets pilotes, etc.

Les résultats de cette collaboration seront présentés et partagés au cours du sommet Africités 8 (Marrakech, Maroc, 4-8 décembre 2018).

Inscrivez-vous au MOOC-ALGA sur le financement des infrastructures dans les villes africaines

L’Académie Africaine des Collectivités territoriales (ALGA) de CGLU Afrique a lancé le 5 février 2018 un deuxième MOOC (Massive Open Online Course) gratuit portant sur : « le financement des infrastructures dans les villes africaines».

Le premier MOOC a été lancé par ALGA en septembre 2017 sur la planification du changement climatique dans les villes africaines. Les deux cours sont développés en partenariat avec Erasmus University Rotterdam.

Disponible sur COURSERA, le MOOC sur «le financement des infrastructures dans les villes africaines» se déroule en 5 semaines et comporte 5 modules :

 

• l’environnement décisionnel financier dans les systèmes urbains ;

• les mécanismes de mobilisation des revenus locaux ;

• les mécanismes novateurs de financement des projets d’infrastructure par le biais de partenariats ;

• la prise de décision financière sur les incertitudes et les risques.

Cette formation permettra de mieux appréhender les défis liés à l’urbanisation rapide des villes du continent africain. En effet, le monde est en pleine urbanisation. En moins d’un siècle, plus de 1 milliard de personnes ont été urbanisées. Cela se traduit par le fait que plus de la moitié de la population mondiale vit déjà dans les villes. Les experts prévoient que très bientôt l’Afrique deviendra l’un des continents les plus urbanisés. Cependant, près de 70% de la population urbaine mondiale vit dans les villes où les gouvernements ont du mal à fournir des services de base comme l’assainissement, les infrastructures scolaires, les hôpitaux et l’accès à l’eau potable.

La raison en est que leurs gouvernements n’ont pas assez d’argent. Cela peut également être vrai pour la ville où vous vivez ou travaillez. L’infrastructure pauvre affecte votre vie quotidienne. Les gouvernements locaux luttent pour la mobilisation des Finances afin qu’ils puissent améliorer la qualité de votre vie, mais souvent ils ne sont pas conscients des mécanismes appropriés.

Imaginez que votre gouvernement veut savoir comment il peut financer les villes et il sollicite vos conseils. Où allez-vous commencer ? Les experts en finance apportent leur expérience directement dans le déroulement de ce MOOC.

Alors inscrivez-vous à notre MOOC ici et découvrez comment rendre votre ville un meilleur endroit pour vivre pour vous-même et pour les  prochaines générations.

N B : Le cours est disponible en anglais. 

3ème REUNION DU CONSEIL ACADEMIQUE DE L’ACADEMIE AFRICAINE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES (ALGA) AU MAROC, A RABAT

Le Conseil Académique de l’Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) de CGLU Afrique, a tenu sa 3ème Réunion le Jeudi 21 Septembre 2017 à l’Hôtel Tour Hassan de Rabat (Maroc).

Présidée par Monsieur Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU-Afrique, la réunion a  vu la participation de Mr André DAVID, Vice-Président de CGLU-Afrique pour la Région de l’Afrique de l’Est, Président de l’Association des Districts de Victoria (ADV), Seychelles, de Mr Abdelouahhab EL JABRI, Gouverneur, Directeur de la Formation des Cadres Administratifs et Techniques, Ministère de l’Intérieur, Maroc, d’une trentaine de personnalités représentants les Institutions d’ancrage d’ALGA au niveau des 5 Régions Africaines ainsi que les Institutions Partenaires de l’Académie, dont Municipal Institute of Learning (MILE) de Durban, Afrique du Sud ; Institute of Local Governments Studies (ILGS) et Urban Management Institute (UMI), Ghana; l’Association Africaine pour l’Administration Publique et le Management (AAPAM), Nairobi, Kenya, l’Institut International des Sciences Administratives, l’Association Internationale des Ecoles et Instituts d’Administration et la Commission Internationale de l’Accréditation de la Formation ciblant l’Administration Publique (IISA, AISIA et ICAPA), Bruxelles, Belgique, l’Institut de l’Administration Publique de Bahrain (BIPA), Bahrain, ENDA-ECOPOP du Sénégal, ainsi que des Universités, des Instituts et des Centres de formation ciblant les Collectivités Territoriales en Afrique, notamment du Cameroun, de Guinée Bissau, de l’Ile Maurice, du Mali, du Maroc, du Rwanda et de Seychelles, outre des Experts, des personnes ressources et de la Directrice de l’ALGA, Dr Najat ZARROUK.

Cette réunion avait pour but de présenter les progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet de l’Académie Africaine des Collectivités territoriales, notamment pour ce qui est :

– du processus d’accréditation et d’assurance qualité, sachant qu’une Convention de Partenariat a été signée en 2016 avec la Commission Internationale de l’Accréditation de la Formation ciblant l’Administration Publique relevant de l’IISA-AISIA (ICAPA). A ce titre, sur une base volontaire, il convient de signaler que ILGS de Ghana a entamé le processus d’accréditation depuis janvier 2017. De même, ALGA a procédé à la traduction en français de l’ensemble des Guides élaborés par ICAPA pour les rendre plus accessibles aux différentes Régions Africaines ;

– du projet de Plateforme E-Learning en cours de développement en partenariat avec BIPA de Bahrain sur la base de la Convention de Partenariat signée en 2016 ;

– de l’offre de formation développée à ce jour, qu’il s’agisse du Master professionnel en Management des Villes ciblant les Cadres Territoriaux ou des Collèges offrant la formation continue de courte durée sur des thématiques pertinentes pour les membres de CGLU-Afrique. Il en est ainsi du Budget participatif, de la Localisation des Objectifs du Développement Durable (ODD), du leadership Territorial, du Coaching Territorial, de l’environnement, la prévention et la santé urbaine, de la Gestion des Ressources Humaines au niveau local ;

– de la démarche méthodologique pour la mise en place de l’Observatoire des Ressources Humaines des Collectivités Territoriales en Afrique en tant que structure facilitant l’accès à l’information à travers le développement de statistiques et de bases de données, d’outil d’aide à la décision et de Veille stratégique.

A l’endroit d’ALGA dont l’un des objectifs est de mettre à la disposition des Collectivités territoriales africaines des Managers engagés, intègres, compétents et professionnels, les participant(e)s ont adressé leurs félicitations pour les progrès réalisés par l’équipe dirigée par Dr. Najat ZARROUk, Directrice d’ALGA. Ils ont également émis des recommandations pour consolider ces progrès, à savoir :

  • Renforcer la Collaboration avec les structures étatiques impliquées dans les processus d’accréditation afin d’accroitre la reconnaissance des formations et des accréditations d’ALGA ;
  • Assurer un suivi continuel avec les Instituts de formation accrédités ;
  • Organiser des rencontrer entre les organismes d’accréditation des Pays pour débattre de la mise en place d’instruments d’accréditation africains au niveau continental, ce qui facilitera la reconnaisse des formations délivrées au niveau de tous les Pays du Continent ;
  • Soutenir et promouvoir ALGA à travers ses différentes missions dans la mesure où elle répond à un besoin réel pour les Collectivités Territoriales africaines ;
  • Mettre en place des Collèges dédiés à l’éthique, la déontologie, la transparence, la reddition des comptes, le Management des Projets, le Management des Services aux populations ;
  • Organiser des Conférences de sensibilisation sur la Décentralisation, la Gouvernance Locale, la Charte Africaine sur le Service Public ;
  • Veiller à la diffusion des Bonnes pratiques ;
  • Investir dans la proximité avec les publics cibles et les bénéficiaires des activités de ALGA, en identifiant et mobilisant d’avantage d’Instituts et centres de formation au niveau des différentes Régions africaines ;
  • Inclure dans la vision de l’Académie la dimension Recherche ;
  • Investir dans la formation de formateurs et l’apprentissage par les Pairs ;
  • Intégrer dans la vision de ALGA les préoccupations des femmes et des jeunes ;
  • Identifier des Points Focaux au niveau des Administrations Centrales chargées notamment de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale ainsi qu’au niveau des Associations Nationales des Collectivités Locales pour le recueil de l’information et des données sur les Ressources Humaines au niveau local, tout en veillant à multiplier les sources d’information ;
  • Veiller à une bonne identification des besoins en formation et en renforcement des capacités au niveau local ;
  • Faire un plaidoyer auprès des Etats et des Collectivités Territoriales pour le respect des engagements pris dans les différentes Déclarations, notamment l’engagement de consacrer au moins 1% des budgets pour la formation et le renforcement des capacités des Elus Locaux, des Elues Locales et des Cadres Territoriaux.

Pour rappel, la réunion du Conseil Académique d’ALGA de CGLU Afrique s’est tenue au lendemain de son 1er Forum des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales en Afrique, du 18 au 20 septembre 2017 au Campus de l’Université Internationale de Rabat (UIR), dans le Technopolis de Salé (Maroc).

Pour plus d’informations contacter :

Gaëlle Yomi : +212 610 56 71 45 / Mail : gyomi@uclga.org

ADHESION DE L’ACADEMIE AFRICAINE DES COLLECTIVITES LOCALES A L’ASSOCIATION INTERNATIONALE DES ECOLES ET INSTITUTS D’ADMINISTRATION (AIEIA)

Le Conseil de Gestion de l’Association Internationale des Ecoles et Instituts d’Administration (AIEIA) a officiellement approuvé l’Académie Africaine des Collectivités Locales (ALGA) en tant qu’institution membre de l’AIEIA.

l’AIEIA est un Réseau mondial regroupant 181 membres collectifs, 13 membres individuels, représentant 81 Pays.

Il convient de signaler que CGLU-Afrique a signé 2 Mémorandums d’entente: d’une part, avec l’AIEIA en Chine (Chengdu) le 23 Septembre 2016, et d’autre part, avec sa Commission Internationale d’Accréditation des Programmes d’Education et de Formation en Administration Publique (ICAPA), au Maroc, le 21 Décembre 2016.

 

Pour plus d’information sur AIEIA, Veuillez visiter son site Web:

// www.iasia-aieia@iias-iisa.org“> www.iasia-aieia@iias-iisa.