Renforcement des capacités : Propositions de MOOCs pour les autorités locales : ODD, Prévention de la corruption & urbanisation

L’Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) de CGLU Afrique partage les offres de formation suivantes disponible en ligne sur les thématiques liées à la gouvernance locale:

Forum des Nations Unies sur le Service Public 2018: Déclaration du side event sur : “Transparence, intégrité et lutte contre la corruption : Une exigence clé pour la réalisation du développement durable”.

Nous,

Les participant(e)s au Side Event sur le thème : « Transparence, Intégrité et Lutte contre la Corruption : une exigence clé pour la réalisation du Développement Durable, tenu le Vendredi 22 juin 2018 à Marrakech, au Maroc, dans le cadre de la Célébration de la Journée Internationale de la Fonction Publique, Sous le Haut Patronage de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, en partenariat et en coopération avec le Département des Nations Unies chargé des Affaires Economiques et Sociales (UN DESA), le Comité Technique Spécialisé n°8 de l’Union Africaine sur la Fonction Publique, les Collectivités Locales, le Développement Urbain et la Décentralisation, l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), le Ministère chargé de la Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique du Royaume du Maroc, Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) et son Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) ;

* Soulignant la portée de l’engagement des Chefs d’Etat et de Gouvernement d’Afrique à l’occasion de la réunion de Haut niveau de l’Assemblée Générale des Nations Unies en faveur de l’Etat de droit, condition essentielle pour la prévention et la répression de la corruption ;

* Nous inspirant de nobles idéaux collectifs exprimés par l’Agenda 2063 de l’Union Africaine pour en tant que peuples pour une Afrique sans corruption, où règnent la bonne gouvernance démocratique et participative, ainsi que le respect des droits humains ;

* Conscients de l’impact négatif de la corruption et de ses effets nuisibles à la fois sur le développement humain ; la croissance économique ; la compétitivité ; le fonctionnement, l’image et la réputation des institutions démocratiques, facteurs essentiels à la stabilité des institutions nationales et locales ainsi qu’à l’instauration de la justice sociale ;

* Sachant que les Etats membres de l’Union Africaine ont proclamé le 11 juillet de chaque année, « journée africaine de lutte contre la corruption » et dédié 2018 année africaine de lutte contre la corruption avec pour thème « vaincre la corruption : un chemin durable pour le développement de l’Afrique » ;

* Adhérant aux normes de bonne gouvernance portées par les instruments africains et internationaux concernant la lutte contre la corruption, la promotion de la transparence et de l’intégrité, notamment, les différents protocoles et chartes de l’Union Africaine concernant la lutte contre la corruption ; la promotion de Fonction publique et de la décentralisation ; la Convention des Nations Unies contre la corruption ; ainsi que les stratégies développées par les Etats membres de l’Union Africaine pour que les pratiques de corruption ne nuisent pas à l’atteinte des objectifs de développement durable en 2030 ;

* Se félicitant des efforts des Etats membres de l’Union Africaine dans la mise en œuvre de ces instruments et de la volonté des Chefs d’Etat et de Gouvernement de respecter des engagements concernant la prévention et la lutte contre la corruption ainsi que la promotion de la transparence et l’intégrité dans la gouvernance des territoires ;

* Rappelant qu’environ 65% des Objectifs de développement durable (ODD) doivent être mis en œuvre au niveau des villes et territoires, ce qui nécessite un engagement résolu des États et de la communauté internationale en faveur de l’application du principe de subsidiarité et la reconnaissance du rôle incontournable des gouvernements locaux et régionaux dans la réalisation effective des ODD sur le terrain ;

* Convaincus de la nécessité d’agir maintenant, et d’abord au niveau des villes et territoires, pour promouvoir l’avènement des sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place à tous les niveaux des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous ;

Demandons :

1- Aux gouvernements locaux et régionaux de :

i) S’engager résolument à promouvoir la transparence et l’intégrité dans la gouvernance des villes et territoires en adoptant notamment une charte d’engagement du service aux citoyens à laquelle doivent souscrire les différents départements de l’administration territoriale, définissant clairement les démarches, coûts et délais de fourniture des différents services aux populations ; cette charte d’engagement doit faire l’objet d’une large diffusion auprès du public ;

ii) Travailler à la consolidation de la démocratie participative grâce à la mise en place d’approches innovantes d’implication des populations dans la définition et la mise en œuvre des priorités de l’action publique locale, tels que le budget participatif ;

iii) Instaurer le respect strict des règles de transparence dans la passation des marchés publics locaux et de l’application des clauses contractuelles, et mettre en œuvre des sanctions exemplaires en cas de manque et des incitations valorisantes en cas d’observance ;

iv) Soumettre la gestion administrative et financière des villes et territoires à des audits réguliers dont les résultats sont rendus publics afin de développer la culture de la redevabilité ;

v) Promouvoir et développer un système d’observation et de veille sur le suivi et l’évaluation des politiques publiques locales et les pratiques de corruption, en mobilisant le milieu de l’université et de la recherche et les organisations de la société civile ;

vi) Lancer des campagnes publiques de promotion de la transparence et de l’intégrité dans la gouvernance des villes et territoires avec l’appui des médias soulignant notamment les dangers de la corruption et de la mauvaise gestion de la chose publique et son impact négatif sur la promotion des valeurs d’effort et d’équité notamment auprès des jeunes.

2- Aux gouvernements nationaux de :

i) Promouvoir et mettre en place un environnement institutionnel et juridique incitatif en vue d’une décentralisation effective qui reconnaît l’autonomie administrative et financière et de décision des instances de gouvernance et d’administration des villes et territoires ; et qui assure une adéquation entre les compétences que les villes et territoires doivent assumer et les moyens humains et financiers de leur mise en œuvre ;

ii) Développer des systèmes d’accompagnement et d’appui aux gouvernements locaux et régionaux pour Instituer la culture de la performance dans la gestion des institutions publiques locales et la fourniture des services de base aux citoyens ;

iii) Définir une stratégie de déploiement et de recrutement des ressources humaines de qualité au sein des administrations des villes et territoires, et de renforcement de leur capacités, en s’appuyant notamment sur le dispositif de l’Académie Africaine des collectivités territoriales (ALGA) mis en place par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique ;

iv) Contrôler la qualité de la gouvernance dans les institutions locales, réprimer les faits de corruption décelés et ériger en règle les pratiques de reddition de compte ;

v) Protéger par les textes législatifs les lanceurs d’alerte sur les faits de corruption et engager sans répits les poursuites judiciaires contre les auteurs de crime de corruption révélés ;

vi) Assurer l’intégrité et la transparence des échéances électorales locales ;

vii) Respecter les engagements définissant les règles relatives à la pratique des libertés d’information de la presse et la liberté de publication et d’impression y compris dans l’audiovisuel et la presse électronique, et ce en matière de libertés d’expression de recherche et d’investigation ainsi que de détection de la corruption et de détournements des fonds publics ;

viii) Soutenir les media pour contribuer à la diffusion de la culture de la bonne gouvernance ;

ix) Stimuler l’éducation à la culture de citoyenneté, d’égalité, de justice et de bonne gouvernance.

3. Aux Nations Unies et à la Communauté Internationale dans son ensemble de :

i) Soutenir les efforts des États et des gouvernements locaux dans la promotion de la transparence et de l’intégrité dans la gouvernance des affaires publiques ;

ii) Promouvoir les échanges d’expériences de lutte contre la corruption et de mettre en place une plateforme internationale recensant les méthodes et outils de lutte contre la corruption et de promotion de la transparence et de l’intégrité dans la gestion des affaires publiques, accessible à tous les gouvernements nationaux, régionaux et locaux ;

iii) Proposer un prix international des villes et territoires les plus transparents pour stimuler la culture de l’exemplarité et dégager des modèles pouvant inspirer des comportements plus responsables vis-à-vis des populations dans la gestion des affaires publiques

Remercions

* Le gouvernement du Royaume du Maroc à travers son Ministère de la Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique pour avoir donné son accord et pour toutes les facilités apportées à l’organisation de ce side event ;

* Le Département des Nations Unies chargé des Affaires économiques et sociales (UNDESA), le Comité Technique Spécialisé n°8 de l’Union Africaine sur la Fonction Publique, les Collectivités locales, le Développement Urbain et la Décentralisation, l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), Cités et Gouvernements locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) et son Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) pour leur coopération dans l’organisation et l’animation de ce side event ;

Exprimons

Notre profonde gratitude et notre infinie reconnaissance à Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, pour son haut patronage et son engagement constant à lutter contre la corruption, et à soutenir toutes les institutions qui promeuvent la transparence et l’intégrité dans la gestion des affaires publiques non seulement au Maroc, mais aussi en Afrique et à travers le monde.

Fait à Marrakech, le 22 juin 2018

Les Participant(e)s

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ALGA, un acteur engagé pour l’investissement dans le Capital Humain des Collectivités Territoriales Africaines à travers l’apprentissage, la formation et le renforcement des capacités

En marge de la tenue de la Réunion Régionale Stratégique de CGLU-Afrique en Afrique de l’Ouest et de l’organisation du 1er Focus Groupe de l’Observatoire des Ressources Humaines des Collectivités Territoriales en Afrique, une délégation de CGLU-Afrique et de l’Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) conduite par sa Directrice Dr Najat ZARROUK, a effectué une journée de visite institutionnelle auprès des Instituts d’ancrage de ALGA, ainsi qu’auprès de NALAG et le Bureau Régional de CGLU-Afrique-Afrique de l’Ouest et ce, le Jeudi 31 Mai 2018 à Accra, au Ghana.

Conformément au programme de cette visite, la Directrice et sa délégation ont visité les Bureaux et Instituts de formation suivants :

  • L’Institut du Management et de l’Administration Publique du Ghana (GIMPA) ;
  • Le Bureau Régional Afrique de l’Ouest de CGLU-Afrique,
  • Le Siège de l’Association Nationale des Autorités Locales du Ghana (NALAG) ;
  • L’Institut des Etudes en Gouvernance Locale (ILGS) ;
  • L’Institut en Management Urbain (UMI).

L’objectif de ces visites entre dans le cadre de l’accomplissement du mandat et des visions de l’Académie qui sont d’habiliter les Membres et Réseaux de CGLU Afrique à travers l’Apprentissage, la Formation, le Renforcement des capacités, le Réseautage, le Benchmarking, le Partage des Connaissances et des bonnes pratiques et tirer le meilleur parti des Partenariats, Coopérations et Collaborations.

Il s’agissait donc de rendre visite aux Instituts d’ancrage présents au Ghana, en l’occurrence ILGS et UMI, à un des membres de CGLU-Afrique (NALAG) et au Bureau Régional, et d’identifier et d’étendre le Réseau des Instituts d’ancrage de ALGA dans la Région.

GIMPA, Bureau CGLU Afrique pour l’Afrique de l’ouest, ILGS, UMI 

La journée a débuté par une visite de GIMPA. Dr Najat ZARROUK et sa délégation se sont entretenus avec le Professeur Samuel ADAMS, Doyen de l’Ecole des Services Publics et de la Gouvernance et son équipe ; puis ils ont été par la suite reçus en audience par le Professeur Philip DUKU OSEI, Vice-Recteur de GIMPA.

Au cours de l’entretien qui s’est déroulé dans une empreinte de franchise et de convivialité, une présentation des activités des deux Structures a été passée en revue ainsi que des différentes pistes de collaboration et de partenariat possibles. A cet égard, il a été souligné lors des différents échanges l’importance du renforcement des capacités au niveau Local, gage de la réussite de la mise en œuvre des différents Agendas Africains et Mondiaux.

La séance a ainsi permis de s’accorder sur la préparation d’un draft de Convention de Partenariat entre les deux Institutions. Ce draft sera préparé par l’Académie et sera soumis prochainement à l’attention de GIMPA.

Il s’en est suivi une visite du Campus notamment du Centre de formation à distance, e-learning et du Centre de Conférence et d’hébergement des Participants.

Le programme de la journée a ensuite été ponctué par la visite du Bureau Régional Afrique de l’Ouest, dirigé par Mme Juliet SALE MEKONE, Directrice Régionale, et la visite du Bureau de NALAG.

Pour terminer, la délégation de l’Académie a poursuivi avec la visite de ses deux Instituts d’Ancrage au Ghana, où elle a été reçue respectivement :

  • Au sein de ILGS, par Dr Margaret SACKEY, chef du Département Administration de la Gouvernance Locale et Dr Frederick AGYARKO ODURO, chef du département Management Urbain et Environnemental et
  • Au sein de UMI, par Dr Prosper DZANSI, Directeur Exécutif de l’Institut en Management Urbain (UMI) et son équipe.

Ces deux visites s’inscrivent dans une démarche de mise en œuvre des Conventions de Partenariat déjà signées avec ces deux Instituts en 2016. Elles ont permis d’échanger sur les différents volets de collaboration en cours notamment le processus d’Accréditation de ILGS, la préparation du lancement du Master Exécutif en Management des Villes de l’Académie ainsi que le renforcement et l’identification de nouveaux projets qui peuvent être réalisés ensemble, tels : l’organisation de Side Events, la mise en place de formations conjointes sur place, la définition de nouvelles thématiques de formation sur lesquelles chaque Institut a une expertise pointue et sera identifié comme « Centre d’Expertise d’Excellence » dans le domaine.

Ce fut également une occasion de soulever le retard pris dans la transmission des Modules de formation par ILGS et UMI à l’ALGA, en ce qui concerne le Master exécutif en Management des Villes, et ce, conformément aux engagements pris lors du Séminaire d’harmonisation et de mise en cohérence organisé à Rabat en Mars 2018.

Dans la volonté permanente de l’Académie de servir et de répondre aux besoins des Collectivités Territoriales Africaines, Dr ZARROUK a précisé l’importance de développer et de mutualiser les partenariats avec les Instituts d’Ancrage afin de promouvoir des actions pertinentes conjointes.

Au final, ces visites ont permis aux différentes parties de renforcer davantage non seulement leur dialogue mais également les relations de compréhension et confiance mutuelles qui doivent les lier.

Au cours de ces différentes visites, une documentation a été remise par l’équipe de ALGA pour faire du marketing sur ses diverses activités./.

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3ème REUNION DU CONSEIL ACADEMIQUE DE L’ACADEMIE AFRICAINE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES (ALGA) AU MAROC, A RABAT

Le Conseil Académique de l’Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) de CGLU Afrique, a tenu sa 3ème Réunion le Jeudi 21 Septembre 2017 à l’Hôtel Tour Hassan de Rabat (Maroc).

Présidée par Monsieur Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU-Afrique, la réunion a  vu la participation de Mr André DAVID, Vice-Président de CGLU-Afrique pour la Région de l’Afrique de l’Est, Président de l’Association des Districts de Victoria (ADV), Seychelles, de Mr Abdelouahhab EL JABRI, Gouverneur, Directeur de la Formation des Cadres Administratifs et Techniques, Ministère de l’Intérieur, Maroc, d’une trentaine de personnalités représentants les Institutions d’ancrage d’ALGA au niveau des 5 Régions Africaines ainsi que les Institutions Partenaires de l’Académie, dont Municipal Institute of Learning (MILE) de Durban, Afrique du Sud ; Institute of Local Governments Studies (ILGS) et Urban Management Institute (UMI), Ghana; l’Association Africaine pour l’Administration Publique et le Management (AAPAM), Nairobi, Kenya, l’Institut International des Sciences Administratives, l’Association Internationale des Ecoles et Instituts d’Administration et la Commission Internationale de l’Accréditation de la Formation ciblant l’Administration Publique (IISA, AISIA et ICAPA), Bruxelles, Belgique, l’Institut de l’Administration Publique de Bahrain (BIPA), Bahrain, ENDA-ECOPOP du Sénégal, ainsi que des Universités, des Instituts et des Centres de formation ciblant les Collectivités Territoriales en Afrique, notamment du Cameroun, de Guinée Bissau, de l’Ile Maurice, du Mali, du Maroc, du Rwanda et de Seychelles, outre des Experts, des personnes ressources et de la Directrice de l’ALGA, Dr Najat ZARROUK.

Cette réunion avait pour but de présenter les progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet de l’Académie Africaine des Collectivités territoriales, notamment pour ce qui est :

– du processus d’accréditation et d’assurance qualité, sachant qu’une Convention de Partenariat a été signée en 2016 avec la Commission Internationale de l’Accréditation de la Formation ciblant l’Administration Publique relevant de l’IISA-AISIA (ICAPA). A ce titre, sur une base volontaire, il convient de signaler que ILGS de Ghana a entamé le processus d’accréditation depuis janvier 2017. De même, ALGA a procédé à la traduction en français de l’ensemble des Guides élaborés par ICAPA pour les rendre plus accessibles aux différentes Régions Africaines ;

– du projet de Plateforme E-Learning en cours de développement en partenariat avec BIPA de Bahrain sur la base de la Convention de Partenariat signée en 2016 ;

– de l’offre de formation développée à ce jour, qu’il s’agisse du Master professionnel en Management des Villes ciblant les Cadres Territoriaux ou des Collèges offrant la formation continue de courte durée sur des thématiques pertinentes pour les membres de CGLU-Afrique. Il en est ainsi du Budget participatif, de la Localisation des Objectifs du Développement Durable (ODD), du leadership Territorial, du Coaching Territorial, de l’environnement, la prévention et la santé urbaine, de la Gestion des Ressources Humaines au niveau local ;

– de la démarche méthodologique pour la mise en place de l’Observatoire des Ressources Humaines des Collectivités Territoriales en Afrique en tant que structure facilitant l’accès à l’information à travers le développement de statistiques et de bases de données, d’outil d’aide à la décision et de Veille stratégique.

A l’endroit d’ALGA dont l’un des objectifs est de mettre à la disposition des Collectivités territoriales africaines des Managers engagés, intègres, compétents et professionnels, les participant(e)s ont adressé leurs félicitations pour les progrès réalisés par l’équipe dirigée par Dr. Najat ZARROUk, Directrice d’ALGA. Ils ont également émis des recommandations pour consolider ces progrès, à savoir :

  • Renforcer la Collaboration avec les structures étatiques impliquées dans les processus d’accréditation afin d’accroitre la reconnaissance des formations et des accréditations d’ALGA ;
  • Assurer un suivi continuel avec les Instituts de formation accrédités ;
  • Organiser des rencontrer entre les organismes d’accréditation des Pays pour débattre de la mise en place d’instruments d’accréditation africains au niveau continental, ce qui facilitera la reconnaisse des formations délivrées au niveau de tous les Pays du Continent ;
  • Soutenir et promouvoir ALGA à travers ses différentes missions dans la mesure où elle répond à un besoin réel pour les Collectivités Territoriales africaines ;
  • Mettre en place des Collèges dédiés à l’éthique, la déontologie, la transparence, la reddition des comptes, le Management des Projets, le Management des Services aux populations ;
  • Organiser des Conférences de sensibilisation sur la Décentralisation, la Gouvernance Locale, la Charte Africaine sur le Service Public ;
  • Veiller à la diffusion des Bonnes pratiques ;
  • Investir dans la proximité avec les publics cibles et les bénéficiaires des activités de ALGA, en identifiant et mobilisant d’avantage d’Instituts et centres de formation au niveau des différentes Régions africaines ;
  • Inclure dans la vision de l’Académie la dimension Recherche ;
  • Investir dans la formation de formateurs et l’apprentissage par les Pairs ;
  • Intégrer dans la vision de ALGA les préoccupations des femmes et des jeunes ;
  • Identifier des Points Focaux au niveau des Administrations Centrales chargées notamment de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale ainsi qu’au niveau des Associations Nationales des Collectivités Locales pour le recueil de l’information et des données sur les Ressources Humaines au niveau local, tout en veillant à multiplier les sources d’information ;
  • Veiller à une bonne identification des besoins en formation et en renforcement des capacités au niveau local ;
  • Faire un plaidoyer auprès des Etats et des Collectivités Territoriales pour le respect des engagements pris dans les différentes Déclarations, notamment l’engagement de consacrer au moins 1% des budgets pour la formation et le renforcement des capacités des Elus Locaux, des Elues Locales et des Cadres Territoriaux.

Pour rappel, la réunion du Conseil Académique d’ALGA de CGLU Afrique s’est tenue au lendemain de son 1er Forum des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales en Afrique, du 18 au 20 septembre 2017 au Campus de l’Université Internationale de Rabat (UIR), dans le Technopolis de Salé (Maroc).

Pour plus d’informations contacter :

Gaëlle Yomi : +212 610 56 71 45 / Mail : gyomi@uclga.org