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Thème-Journée Africaine de la Décentralisation et du Développement Local 2021 : « La contribution des arts, de la culture et du patrimoine au développement durable des villes et des territoires africains »

 

L’Union Africaine (UA) a communiqué le thème de l’édition 2021 de la Journée Africaine de la Décentralisation et du Développement Local (JAD), qui se célèbre le 10 août de chaque année.

Le thème de cette année est  : « La contribution des arts, de la culture et du patrimoine au développement durable des villes et des territoires africains ».

La charte africaine des valeurs et principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local, adopté en juin 2014 par les chefs d’État et de gouvernement réunis en sommet à Malabo, dans son article 20 paragraphe 4, institue la commémoration de la Journée africaine de la décentralisation et du développement local (JAD) le 10 août de chaque année. La célébration de la JAD par tous les Etats membres de l’UA est organisée sous  l’autorité du sous-comité « décentralisation et gouvernance locale » du comité technique spécialisé n°8 de l’Union Africaine comprenant les ministres de la Fonction Publique, des Collectivités Locales, du Développement Urbain et de la Décentralisation.

Le thème choisi pour la célébration de la JAD est basé sur le thème de l’année, défini par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine. Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine ont défini 2021 comme l’année des arts, de la culture et du patrimoine en Afrique. C’est en accord avec ce choix que le thème pour la célébration de la Journée africaine de la décentralisation et du développement local 2021 a été retenu, précise la note conceptuelle produite par l’UA.

Trois sous thème ont été déclinés, invitant les villes et territoires africains à y réfléchir :

Sous-thème 1 : Utiliser l’art et la culture comme leviers pour l’inclusion sociale et pour la promotion du sentiment d’appartenance et d’unité dans les villes et territoires africains.  

Sous-thème 2 : Mobiliser l’énergie de la jeunesse pour renforcer la contribution des industries culturelles et créatives à la création d’emplois et au développement durable des villes et territoires africains.

Sous-thème 3 : Développer des activités autour du patrimoine culturel comme moyen de construire l’identité de la ville et de promouvoir l’image de marque de la ville et le marketing territorial.

La célébration vise à :

– sensibiliser et informer le grand public ;

– partager les expériences positives et les bonnes pratiques entre les États membres ; mais aussi

– reconnaître et encourager les villes et territoires qui excellent dans la mise en œuvre d’actions remarquables dans le domaine des arts, de la culture et du patrimoine.

Consultez la note conceptuelle ici .

 

Journée Africaine de la Décentralisation et du Développement Local : CGLU Afrique se joint au Royaume du Maroc pour une célébration Réussie 

Un an après son retour au sein de l’Union Africaine (UA), le Royaume du Maroc à l’instar des autres pays du continent, a tenu à marquer de son empreinte la célébration le 10 août 2018 , de la Journée Africaine de la Décentralisation et du Développement Local (JADDL).

Le gouvernement du Maroc, l’Organisation Panafricaine Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), l’Association des Régions du Maroc (ARM) et l’Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC) ont ainsi organisé une conférence autour du thème central arrêté par l’UA pour cette journée : «Lutter contre la corruption au niveau local : une voie durable pour transformer l’Afrique à partir de ses Territoires». La rencontre s’est tenue le vendredi 10 août 2018 au Siège du Ministère de la Culture et de la Communication du Royaume du Maroc.

La conférence a suscité l’intérêt de plusieurs responsables gouvernementaux, des membres du corps diplomatique accrédités au Maroc, des représentants d’organisations internationales, d’experts, de chercheurs et d’académiciens. La rencontre a  vu les allocutions d’ouverture de: Son Excellence M. Abdelahad Fassi Fihri,  Ministre de l’Aménagement du territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, M. Abdelouahhab El Jabri, Gouverneur, Directeur de la Formation des Cadres Administratifs et Techniques, représentant du  Ministre de l’Intérieur , M. Mohamed Benyacoub, Directeur des Arts, représentant du Ministre de la Culture, M. Mohamed Aouad, Vice-président de l’ARM, M.Mohamed Yassine Daoudi, Vice-président de l’AMPCC, Mme Leila Rhiwi, représentante du Bureau multi-pays de l’ONU Femmes pour le Maghreb et M. Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique.

Les différents intervenants ont salué les instruments juridiques qui existent déjà en matière de lutte contre la corruption et les efforts mis en place par le Maroc pour leur mise en œuvre notamment au niveau local à travers sa politique de régionalisation avancée. « La lutte contre la corruption passe par l’opérationnalisation des dispositifs juridiques, la réalisation des outils pour la promotion de la démocratie participative et la digitalisation qui est également un moyen efficace à travers la dématérialisation des procédures » a confié le gouverneur Abdelouahhab El Jabri. Il a également annoncé que le Maroc adoptera sa charte de la déconcentration administrative d’ici octobre 2018.

Selon le Ministre de l’urbanisme, M. Abdelahad Fassi Fihri, le combat passe aussi par le renforcement des services décentralisés. Il exhorte également les collectivités territoriales à redonner la place à la planification urbaine. Le vice –président de l’AMPCC , M. Yassine Daoudi a émis le souhait de voir son pays signer et ratifier la Charte Africaine sur les Valeurs et Principes de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale et du Développement Local, pour avoir un instrument juridique spécifique pour la gouvernance locale continentale. Cette charte a été adoptée lors de la Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etas et de Gouvernements, tenue du 26 au 27 juin 2014 à Malabo (Guinée Equatoriale).

Pour combattre la corruption au niveau local, l’approche genre doit être prise en compte car les « femmes sont dans la majorité des cas, victimes de manière négative d’actes de corruption. Elles sont plus touchées par ce mal et cela renforce les inégalités entre les sexes », a tenu à préciser Mme Leila d’ONU Femmes. «L’éradication de la corruption est un processus qui passe par l’intégration de la perspective genre en matière de lutte. Il faut bien comprendre le lien qui existe entre le genre et la corruption et, promouvoir l’adoption d’une budgétisation participative avec une approche genre»,tels sont les points sur lesquels, elle a insisté.

La contribution de CGLU Afrique

M. Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique a rappelé qu’en cette année 2018 qui est placé par l’Union Africaine sous le signe de la lutte contre la corruption il est important de passer à l’action afin que « les populations n’aient pas toujours cette impression que rien ne change ».  « CGLU Afrique s’est associé au Maroc dans cette célébration pour l’exemplarité du pays en matière de régionalisation avancée.  Néanmoins, je demande votre appui Messieurs les ministres, pour que le pays signe et ratifie la charte qui permettra d’améliorer la gouvernance locale », plaide-t-il.

Comme contribution dans la lutte contre la corruption, CGLU Afrique recommande à ses membres et aux collectivités territoriales du continent de :

– Faire en sorte que les collectivités locales adoptent une charte de service aux populations et que cette charte soit connue, qu’elle soit affichée dans leur administration et diffusée dans les médias ;

– D’adopter les guichets uniques pour tous les services administratifs aux citoyens ;

– D’adopter l’outil budget participatif qui permet une implication du citoyen dans la gestion des finances de la commune,

– D’adopter des budgets locaux sensibles au genre.

En partenariat avec Transperency International, CGLU Afrique va mettre en place l’index sur la transparence et l’intégrité des collectivités territoriales dont la phase pilote est actuellement en cours de mise en œuvre dans des communes volontaires en Ouganda, en Namibie et au Kenya. Cet outil sera présenté lors du sommet Africités 8 du 20 au 24 novembre 2018 à Marrakech au Maroc. 

Les élus locaux marocains sont aussi invités à promouvoir l’approche coaching territorial au sein de la coopération Sud /Sud. Outil lancé en 2009 par GLU Afrique avec la région de l’Oriental au Maroc et qui s’étend déjà au Sénégal dans la région de Kaolack  depuis 2017.

Les participants ont également débattu des deux sous-thèmes de cette journée à savoir :

– Corruption et Conflits d’Intérêt dans la gestion des affaires locales : un frein à la fourniture des services de base aux populations locales, à la justice et la paix sociale ;

– Bonne Gouvernance Locale et promotion du rôle de la Société Civile et des Médias : Gage de succès pour la lutte contre la corruption dans les territoires.

Dans son intervention, M. Mouatadid Moulay Abdellatif de l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC) a relevé le fait que le concept de conflit d’intérêt demeure difficile à appréhender. « Il est souvent confondu avec l’incompatibilité ou le cumul de mandat. Pour bien gérer les conflits d’intérêt il faut toujours faire primer l’intérêt général. Les médias doivent jouer un rôle très important de sensibilisation. Ils doivent diffuser une politique de tolérance zéro face aux actes de corruption, mobiliser l’opinion publique pour dénoncer et contrer ces pratiques, avoir un code d’éthique et de déontologie, revoir les statuts des journalistes qui sont eux souvent gangrené par ce phénomène dans l’exercice de leur fonction, renforcer les capacités des professionnels de l’information surtout en matière de journalisme d’investigation », a-t-il exposé. Comme recommandation, M. Abdellatif préconise une approche globale et intégrée où chaque acteur joue son rôle.

L’approche européenne en matière de lutte contre la corruption au niveau local a aussi été partagée. M. Jose Luis Herrero Ansola, chef du Bureau du Conseil de l’Europe au Maroc a présenté les 12 principes de la bonne gouvernance démocratique. Cet outil prône les valeurs de transparence, responsabilité, gestion saine, obligation de rendre des comptes.  « Le conseil de l’Europe dispose d’un mécanisme de suivi pour évaluer les municipalités qui respectent leur engagement. L’évaluation se fait en 3 étapes : auto évaluation par les autorités locales elles-mêmes (via un questionnaire), l’évaluation du public (enquête citoyenne), satisfaction des élus à travers des entretiens avec eux », explique –t-il.

La rencontre a également enregistré une présentation sur les principes de la bonne gouvernance dans les lois de la décentralisation au Maroc. Le document a été présenté par M.Adil El Moudden, de la Direction Générale des Collectivités Locales. M. Said Chakri de l’Alliance Panafricaine pour la Justice Climatique (PACJA) a fait une présentation sur « l’Afrique et la justice climatique ». Il a indiqué que la corruption est un frein à la lutte contre le changement climatique car la porte d’entrée des 17 Objectifs de développement Durables est environnementale, y compris l’ODD 16 qui vise à réduire nettement la corruption et la pratique des pots-de-vin sous toutes leurs formes (Cible 16.5) et à mettre en place des Institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux (Cible 16.6). « 40% d’Africain vive dans une extrême pauvreté pourtant l’Afrique a un potentiel humain énorme qui sera de 2 milliards d’ici 2050. En matière de vulnérabilité au changement climatique, aucun pays africain n’est à l’abri  pourtant l’Afrique est le continent qui pollue le moins », a-t-il déploré.

 

Pour davantage d’informations, veuillez contacter :

Gaëlle Yomi:  Tel: + 212 610 56 71 45

email:  gyomi@uclga.org

 

 

La Reunion Stratégique Régionale De CGLU Afrique Unifie les Autorités Locales et les Villes d’Afrique de l’est

Nairobi, Kenya, 10 avril 2018

La réunion stratégique régionale de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) pour la région de l’Afrique de l’Est a eu lieu à l’Hôtel Intercontinental (Nairobi, Kenya) du 9 au 10 avril 2018.

La réunion organisée en collaboration avec le Conseil des gouverneurs (COG) du Kenya a vu la présence de 10 pays représentant 14 associations nationales de gouvernements locaux comprenant le Rwanda, le Burundi, Madagascar, les Comores, l’Ouganda, les Seychelles, la Tanzanie, Djibouti, l’Ethiopie et le Kenya. Les pays étaient représentés par les présidents des associations nationales de gouvernements locaux, les dirigeantes du Réseau des Femmes élues locales d’Afrique (REFELA), et leurs secrétaires permanents.

Les travaux ont été ouverts par M. Amb Tuneya Hussein Dado, Secrétaire administratif en Chef, au Ministère de la Déconcentration et ASALS en présence de Son Excellence le Gouverneur Josphat Nanok Koli, Président du Conseil des Gouverneurs (COG), M. David Andre, Maire de Victoria (Seychelles), Vice-Président de CGLU Afrique pour la Région de l’Afrique de l’Est, et M. Jean Pierre Elong Mbassi , Secrétaire Général de CGLU Afrique.

Dans son allocution, M. Amb Tuneya Hussein Dado a réitéré l’importance de renforcer les gouvernements locaux et le rôle clé joué par CGLU Afrique dans l’unification des gouvernements locaux à travers l’Afrique.

Au nom du Conseil des Gouverneurs du Kenya (COG), Son Excellence Josphat Nanok Koli a souhaité la bienvenue aux délégués et souhaité à tous un bon séjour à Nairobi. Il a exprimé son bonheur d’accueillir la première des cinq réunions stratégiques régionales de CGLU Afrique qui se tiendront dans les cinq régions du continent (Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest, Afrique centrale, Afrique de l’Est et Afrique australe). Il a également mentionné l’engagement du COG à faire partie de CGLU Afrique et de son programme de coopération et de décentralisation.

M. Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique, a rappelé dans son discours aux participants l’importance des réunions stratégiques régionales de CGLU Afrique. « Elles sont essentielles dans la vie de CGLU Afrique. Il est donc essentiel que les membres mettent pleinement à profit leur réunion ici pour partager leurs connaissances en ce qui concerne la situation de la décentralisation et des gouvernements locaux et sous-nationaux dans leurs pays respectifs et pour réfléchir à la manière d’améliorer cette situation pour une plus grande implication des autorités locales et régionales dans la définition et la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement et d’intégration définies par l’Agenda 2063 de l’Union africaine », a déclaré M. Mbassi. «Les réunions stratégiques régionales offrent également aux membres un moment pour réfléchir à ce qui se passe aux niveaux continental et mondial, en particulier à l’impact de l’Agenda 2063 sur les mandats et les actions des gouvernements sous-nationaux et locaux”, a-t-il ajouté.

Au cours du premier jour de la réunion, deux sessions ont été organisées au sujet du Réseau de CGLU Afrique dans la Région. A travers ce thème, les participants ont partagé leurs expériences sur l’état de la décentralisation dans leurs pays et les principaux défis auxquels elle est confrontée. Les participants ont également reçu des informations sur les partenariats de coopération décentralisée et sur le Programme Panafricain de revue par les Pairs de CGLU Afrique. Les candidats à l’accueil d’une Mission d’Evaluation par les Pairs et pour faire partie des équipes d’Evaluation par les Pairs ont été enregistrés.

La deuxième session a porté sur le fonctionnement des réseaux de CGLU Afrique et sur la manière dont ces réseaux peuvent contribuer à renforcer la performance des gouvernements infranationaux et locaux. Pour rappel, les réseaux de CGLU Afrique comprennent: le Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA); le Réseau des Secrétaires Généraux des villes et territoire d’Afrique (Africa MAGNET); le Réseau des Directeurs financiers des villes et territoire d’Afrique (Africa FINET); et le Réseau des Directeurs techniques des villes et territoire d’Afrique (Africa TECHNET). Cette session a également porté sur le rôle des gouvernements locaux et régionaux dans la mise en œuvre des Agendas Africains et Mondiaux tels que la Charte Africaine sur les Valeurs et Principes de Décentralisation, la Gouvernance Locale et le Développement Local; la création du Haut Conseil des collectivités locales en tant qu’organe consultatif de l’Union Africaine; le rôle des gouvernements infranationaux et locaux de l’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, les Objectifs de développement durable (ODD), et l’Agenda du climat.

Les membres de CGLU Afrique dans la région de l’Afrique de l’Est sont invités à plaider pour la ratification par leur pays de la Charte Africaine sur les Valeurs et Principes de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale et du Développement Local. Depuis son adoption, à Malabo en 2014, la charte a été signée par 13 pays et ratifiée par seulement 3 pays, dont 2 en Afrique de l’Est (Madagascar et Burundi). La Charte deviendra un instrument juridique de l’Union africaine lorsqu’elle sera signée et ratifiée par 15 pays et déposée auprès de la Commission de l’Union africaine.

Lors de la présentation sur le rôle des gouvernements locaux africains dans la mise en œuvre des ODD, les participants ont observé l’exemple du rôle joué par les autorités locales au Nigeria. CGLU, l’organisation mondiale des autorités locales, a également élaboré une boîte à outils qui fut partagée avec les membres.

Concernant l’Agenda Climatique, les Associations Nationales de Gouvernements Locaux ont été encouragées à rejoindre le Pacte mondial des maires pour le climat et l’énergie où la section Afrique est accueillie par CGLU Afrique dans son Bureau Régional Afrique de l’Ouest (WARO) au Ghana. La task force climat de CGLU Afrique a été lancé pendant la COP23 pour aider les gouvernements infranationaux et locaux africains à préparer des demandes de financement éligibles au Fonds vert pour le climat (GCF).

Les membres ont été informés de la nécessité pour les gouvernements locaux de faire preuve de transparence et d’intégrité afin de fournir aux membres volontaires un outil pour résoudre le problème redoutable de la corruption dans les administrations infranationales et locales.

Les participants ont également été informés du rôle qu’ils sont censés jouer dans la mise en œuvre de l’agenda de coopération de l’Union européenne. En 2013, l’UE a adopté une communication qui reconnaît pour la première fois les autorités locales en tant qu’autorités publiques à part entière. Suite à cette reconnaissance, l’Union européenne a conclu un accord-cadre de partenariat avec des associations internationales et continentales de gouvernements locaux, parmi lesquelles figure CGLU Afrique. Les participants ont également été informés de ce que, conformément aux dispositions de la communication de l’UE de 2013 sur les autorités locales, les associations nationales ayant un monopole dans leur pays peuvent accéder aux fonds de coopération de l’UE alloués aux collectivités locales sans passer par un appel à propositions à condition qu’elles présentent et discutent avec la délégation de l’UE d’un programme de mise en œuvre convenu par les membres de ladite association nationale. Les participants ont également été informés du début des négociations de l’accord post-Cotonou qui régira les relations de coopération entre l’Union africaine et l’Union européenne pour les 20 prochaines années. Il a été demandé aux membres de CGLU Afrique de plaider auprès de leurs gouvernements nationaux pour qu’ils intègrent les gouvernements locaux comme partenaires clés aux différentes étapes, de la phase de négociation à la phase de définition et de mise en œuvre, ce qui implique que le niveau territorial et local soit reconnu comme niveau critique pour la mise en œuvre et l’évaluation de l’impact des programmes de coopération de l’UE. Le dialogue avec les délégations de l’UE a également été recommandé pour assurer le suivi de la mise en œuvre de la Communication 2013 et des négociations de l’accord post-Cotonou qui débuteront bientôt (vraisemblablement en septembre 2018).

Le 8ème Édition du Sommet Africités a été annoncée et sera accueillie à Marrakech, au Maroc du 20-24 novembre 2018. Les Membres sont invités à participer en grand nombre. Il leur a également été signalé qu’ils doivent participer à l’Assemblée Générale de CGLU Afrique et à celle du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA) qui se tiendra pendant le Sommet de Marrakech. Il a également été rappelé aux membres les règles et procédures de l’Assemblée générale élective qui se teindra le 23 novembre lors du Sommet Africités. Le lancement officiel de la 8 ème édition du Sommet Africités aura lieu à Rabat, au Maroc le 15 mai 2018.

Le Président du Conseil des Gouverneurs du Kenya a également exprimé l’intérêt pour de leur association a accueillir le prochain Sommet Africités en 2021 et a demandé le soutien des membres de CGLU Afrique de la Région Afrique de l’Est.

La réunion stratégique régionale tenue à Nairobi sera suivie de la réunion stratégique régionale pour la Région de l’Afrique centrale, à Libreville (Gabon), les 16-17 avril 2018; pour la région de l’Afrique australe à Walvis Bay (Namibie), du 7 au 8 mai 2018; pour la Région de l’Afrique de l’Ouest à Accra (Ghana), les 28 et 29 mai 2018, et pour la Région Afrique du Nord à Rabat (Maroc), du 18 au 19 juin 2018.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter:

Gaëlle Yomi: Tél: + 212 610 56 71 45

Email: gyomi@uclga.org

Nairobi accueille la réunion stratégique régionale de CGLU Afrique

La réunion stratégique régionale de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) pour la région Afrique de l’est aura lieu à l’Hôtel Intercontinental à Nairobi, au Kenya, les et 10 avril 2018.  La réunion est organisée par CGLU Afrique, l’organisation panafricaine et la voix unie assurant la représentation des gouvernements locaux sur le continent en collaboration avec le Conseil des Gouverneurs (COG) du Kenya. La capitale du Kenya donnera le coup d’envoi à une série de réunions stratégiques de CGLU Afrique qui auront lieu à travers les cinq régions d’Afrique (Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest, Afrique centrale, Afrique de l’Est, Afrique australe).  En tant que la voix des collectivités locales du continent, CGLU Afrique vise à :

  1.  Etablir un bilan de l’état de la décentralisation dans les différentes régions et répondre aux priorités de l’agenda de la décentralisation dans les régions
  2.  Délibérer sur les actions prioritaires nécessaires pour aider les collectivités locales à devenir des partenaires fiables pour les gouvernements nationaux ; les communautés économiques régionales ; et les autres partenaires au développement et parties prenantes.

Les réunions aborderont des questions spécifiques, telles que :

  •  Informer les membres de CGLU Afrique en ce qui concerne les derniers développements survenus dans la région en matière d’agendas mondiaux et africains et d’implication des gouvernements locaux  dans leur mise en œuvre,  en particulier l’Agenda 2063 de l’Union africaine,  le Nouvel Agenda Urbain,  les Objectifs de développement durable (ODD), l’Agenda du Climat,  et le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe;
  • L’état d’avancement en matière de signature et de ratification de la Charte africaine sur les valeurs et les principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local dans les différents pays d’Afrique de l’Est ;
  •  La participation des membres de CGLU Afrique de la région Afrique de l’Est à la préparation et la mise en œuvre du  Sommet Africités 2018, l’événement phare de CGLU Afrique,  qui aura lieu  du 20 au 24 novembre  2018 à Marrakech  (Royaume du Maroc),  autour du thème:  ” La transition vers des villes et des territoires durables: le rôle des collectivités territoriales d’Afrique.”
  • La préparation et la participation des membres de la Région Afrique de l’Est à l’Assemblée générale élective de CGLU Afrique qui se tiendra le 23 novembre dans le cadre du Sommet Africités.

L’ouverture officielle de la réunion sera présidée par M. Festus Mwangi Kiunjuri, Secrétaire du Gouvernement, Ministère de la Déconcentration et de la Planification, représentant du Ministre, en présence de :

  • Son Excellence, le Gouverneur Josephat Nanok Koli – Président du Conseil des Gouverneurs ;
  • M.  David Andre, Maire de Victoria Seychelles, Vice-président de CGLU Afrique, Région de l’Afrique de l’Est
  • M.  Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique.

La réunion verra la présence des présidents des associations nationales de gouvernements locaux, des dirigeants du Réseau de Femmes Elues Locales (REFELA) et des secrétaires permanents des associations nationales de gouvernements locaux.  Parmi les autres participants à la réunion figureront des experts en matière de décentralisation, d’urbanisation et de changement climatique.

Les médias nationaux et internationaux basés au Kenya sont invités à couvrir la cérémonie d’ouverture ce lundi 09 avril 2018 à 09h00  à l’InterContinental Hotel, Nairobi  et le point de presse de clôture qui aura lieu le Mardi 10 avril au même endroit à  17h00.

Les prochaines réunions stratégiques régionales de  CGLU Afrique  auront lieu respectivement  à  Libreville (Gabon), les  16-17 avril 2018,  pour la Région Afrique centrale; à Walvis Bay (Namibie) du 7 au 8 mai 2018, pour la Région de l’Afrique australe;  à Accra (Ghana) les 28 et 29 mai  2018, pour la Région de l’Afrique de l’Ouest; et à Rabat (Maroc) du 18 au 19 juin  2018, pour la Région Afrique du Nord.

Pour davantage d’informations, veuillez contacter :
Gaëlle Yomi:  Tel: + 212 610 56 71 45
email:  gyomi@uclga.org

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