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Cités Gouvernements Locaux Unis : Bureau Exécutif

Le Secrétaire Général de CGLU Afrique a participé au Bureau Exécutif de CGLU qui s’est tenu du 5 au 7 juin 2013 à Lyon, France.

 

Retrouvez ci-dessous le rapport qui reprend les faits marquants de cette rencontre :

1. Faible participation des représentants politiques: par exemple, parmi les 15 membres africains du bureau exécutif mondial de CGLU, seuls 2 ont participé aux travaux de Lyon. Ceci soulève une fois encore la question de la disponibilité des membres qui prennent des responsabilités au sein des instances de l’organisation.

2. Clôture des candidatures pour les élections aux organes dirigeants de CGLU (conseil mondial, bureau exécutif mondial, présidence): la clôture de la réception des candidatures est repoussée au 31 juillet 2013 à la demande du Secrétaire Général de CGLU Afrique. Il est rappelé que ne sont éligibles que les candidats en règle de leurs cotisations au moins jusqu’à l’année budgétaire 2012. Il est rappelé aussi que les candidats doivent avoir renvoyé leur fiche d’adhésion via le secrétariat CGLU Afrique au plus tard le 20 juin 2013. Pour le poste de Trésorier de CGLU, trois candidatures sont enregistrées: celle de l’Afrique, celle de l’Amérique du Nord, et celle de l’Europe. Des négociations doivent être entamées en vue d’aboutir à une candidature consensuelle. Ces négociations prendront en compte la représentation des différentes sections au niveau des co-présidents de CGLU.

3. Encouragement aux sections régionales de proposer des femmes dans les instances de gouvernance de CGLU. À minima il est entendu que la présidente de la Commission Égalité des genres soit une des co-présidentes de CGLU. À maxima, il faudrait que les sections régionales proposent des femmes au poste de co-président ou de vice-président.

4. Création d’une section des collectivités régionales parmi les sections de CGLU. Cette section sera dotée d’un vice président CGLU. Elle sera mise en place à l’occasion du congrès de Rabat en octobre 2013. Cela nécessitera un changement des statuts. Celui-ci devrait intervenir dans le cadre d’une assemblée générale extraordinaire qui se tiendra également lors du congrès de Rabat. Les collectivités régionales d’Afrique souhaitent qu’à cette occasion soit également mise en place une interafricaine des régions qui devrait s’intégrer au sein de CGLU Afrique.

Il est également prévu de lancer un Prix CGLU pour la promotion de la paix destiné à récompenser une collectivité territoriale d’un côté, une personnalité de l’autre, pour leurs initiatives et leur contribution à la sauvegarde et au maintien de la paix dans le monde. Les termes de référence et l’étude de faisabilité de ce Prix sont menés à la diligence de la Commission Diplomatie des Villes. La Commission Coopération Décentralisée propose pour sa part la mise en place d’un centre d’assistance aux collectivités territoriales victimes de catastrophes. Là aussi une étude de faisabilité devra être présentée lors du congrès de Rabat en octobre 2013 en vue d’une décision définitive.

5. La Taskforce mise en place par CGLU pour s’occuper de  l’agenda post 2015  a dans son calendrier i) La contribution des autorités locales et régionales à l’agenda des objectifs de développement durable en cours de discussion à l’ONU, ii) La conférence internationale sur le climat à Paris en 2015, iii) La conférence Habitat III en 2016. Dans le cadre de la conférence Habitat III, chaque pays est appeléàréunir une plateforme nationale de préparation en vue de définir la position du pays sur les priorités à mettre en avant. Les associations nationales des collectivités sont encouragées à participer à ces plateformes nationales et à insister pour que des représentants des autorités locales et régionales soient inclus dans les délégations officielles.

La Taskforce ambitionne de regrouper tous les protagonistes intéressés par l’agenda urbain des collectivités territoriales, et son inscription parmi les priorités de l’agenda des objectifs du développement durable. La prochaine réunion de la Taskforce est prévue à Istanbul le 4 septembre 2013.

Par ailleurs, le Président d’ECOSOC a offert à CGLU la possibilité que cette dernière organise sous l’égide d’ECOSOC  une réunion des autorités locales et régionales à New York. Pour réussir, une telle réunion doit avoir la participation d’un maximum de représentants politiques de toutes les sections de CGLU et être ouverte aux autres réseaux de collectivités locales tels qu’ICLEI, la Conférence des Maires des États Unis, Eurocités, Citynet, etc.

Deux dates importantes doivent être retenues pour la préparation de l’agenda Climat de 2015: la réunion Ecocity de Nantes, France, du 25 au 28 septembre 2013 au cours de laquelle doit en principe être adoptée la feuille de route des autorités locales et régionales pour les négociations sur le climat de 2015; et la  réunion du 9 juillet 2013 à Paris au cours de laquelle ladite feuille de route sera discutée et mise au point.

Concernant UNACLA, l’unanimité s’est faite autour de la nécessité de réformer de fond en comble la représentation des autorités locales dans cette instance d’ONU Habitat à qui il faut demander que les nominations à UNACLA soient désormais de la responsabilité de CGLU et de ses sections régionales.

6. La situation financière de CGLU présente des motifs d’inquiétude à moyen terme s’il n’y a pas d’amélioration substantielle dans la mobilisation des cotisations. Il est proposé d’ajuster le barème de telle sorte à avoir un meilleur équilibre entre régions. Pour l’Afrique cela signifie de passer d’une cotisation de 53.000 euros en 2012 a une cotisation de 73.000 euros en 2017. Cet ajustement appelle soit une révision des barèmes de cotisation, soit un élargissement significatif de la base des cotisants, ou les deux. Cette discussion devra être à l’ordre du jour de la prochaine réunion du conseil panafricain des gouvernements locaux prévue à Rabat le 1er octobre 2013. Il a été en outre recommandé de rechercher d’autres moyens de financement, en  particulier à travers la conclusion de partenariats avec le secteur privé. Dans tous les cas CGLU et ses sections régionales ont besoin d’accroître leur visibilité. Il est en conséquence proposé de lancer une campagne de mobilisation ciblant les membres actuels et potentiels, ainsi l’ensemble des protagonistes susceptibles de devenir membres associés ou partenaires de CGLU.

7. Sur la préparation du congrès, il a été rappelé que c’est l’Afrique tout entière qui accueille la communauté mondiale des gouvernements locaux et en conséquence la forte présence des autorités locales et régionales d’Afrique au Congrès est indispensable. Il a été aussi mentionné que ce Congrès est l’occasion de fêter le Centenaire du Mouvement Municipal Mondial, ce qui va donner lieu à une exposition qui pourra devenir itinérante après le Congrès auprès des sections régionales qui le souhaitent.

8. Prochaines réunions des instances de CGLU.

Bureau exécutif mondial 2014: Liverpool, Royaume Uni, juin 2014

Conseil Mondial 2014: Haikou, Chine, novembre 2014

Bureau exécutif mondial 2015: Porto Alegre, Brésil, juin 2015.

Pierre Mauroy, le vieux sage, s’est éteint aujourd’hui à l’âge de 84 ans

C’est avec une vive émotion que nous apprenons la disparition de Pierre Mauroy, ancien Premier Ministre de France et Maire de Lille pendant 28 ans, décédé aujourd’hui à l’âge de 84 ans.

En cette douloureuse circonstance, le monde de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) présente à sa Famille, ses condoléances les plus attristées.

 

Militant sans relâche pour la reconnaissance des collectivités locales et fervent défenseur de leur autonomisation, Pierre Mauroy est considéré comme le précurseur du mouvement international des collectivités locales.

Il fut président de la Fédération Mondiale des Cités Unies (FMCU) qui a joué un rôle important dans le développement du jumelage entre cités à l’échelle globale. Pierre Mauroy fut aussi l’un des initiateurs persévérants de la fusion de FMCU et IULA – International union of local authorities – ayant abouti à la création de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) en 2004.

Pierre Mauroy fut aussi membre du Comité pour la réforme des collectivités locales de France dont les réflexions ont abouti à une réforme structurelle de l’organisation administrative française.

Outre son mandat de Maire pour la ville de Lille, Pierre Mauroy a été député du Nord (1973-81 et 1986-1992), député européen (1979-1980), Président du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais (1974-1981) et de la Communauté Urbaine de Lille (1989-2008) et aussi sénateur de (1992-2011).

Comme il aimait à le dire :

« L’essentiel est de semer de bonnes graines, que l’on soit encore au pouvoir au moment de la récolte n’a aucune importance ».

Dors en Paix, Pierre Mauroy, le vieux sage et Maire d’exception !

Annonce : Evaluation du programme LEDNA

Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) est l’organisation panafricaine des gouvernements locaux africains, et la section régionale pour l’Afrique de l’organisation mondiale des Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU).

CGLU Afrique est reconnu comme un partenaire clé dans le processus de refondation et de reprofilage de la gouvernance au sein du continent africain. CGLU Afrique a pour rôle de contribuer d’une part, à la promotion de la décentralisation, et d’autre part au renforcement des gouvernements locaux et de leurs associations, afin d’améliorer la gouvernance locale et la fourniture des services publics par des politiques soutenables, appropriées et en accord avec les politiques nationales et régionales.

Pour atteindre ses objectifs, CGLU Afrique a adopté une perspective stratégique de long terme dénommée GADDEPA (Governance, Advocacy and Decentralized Development Program for Africa) qui définit la feuille de route de l’organisation pour la période 2007-2018, d’où est tiré un plan d’action adopté lors des Sommets Africités, et qui fixe les priorités d’intervention de l’organisation pour chaque période triennale ponctuée par les Sommets Africités. Le programme concernant le Local Economic Development Network of Africa (LEDNA) figure dans les priorités d’intervention de CGLU Afrique depuis l’adoption du plan d’action prioritaires 2009-2012. Ce programme a pour objectif d’accompagner les collectivités locales et les pays qui le souhaitent dans l’acquisition des connaissances, la formation des ressources humaines, l’élaboration et la mise en œuvre des programmes/projets de Développement Economique Local (DEL).

A la fin de la première phase de mise en œuvre du programme (2009-2013), CGLU Afrique engage une évaluation rétrospective et prospective qui vise à estimer dans quelle mesure les résultats escomptés ont été atteints, à identifier les besoins d’ajustements éventuels et à définir les axes des futures interventions du programme.

Les consultants individuels et bureaux d’études intéressés à participer à la réalisation de cette évaluation sont priés d’envoyer leurs cv et/ou références avant le 14 juin 2013 à 12h00 GMT, à l’adresse suivante : inqueries@uclga.org.

www.LEDNA.org

Lancement du portail de l’Afrique locale

Cités et Gouvernement Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), lance son nouveau portail officiel. Un nouvel instrument qui se veut la fenêtre de l’Afrique locale sur le monde!

Le portail, consultable en français et en anglais, s’adresse à tous les acteurs de la vie locale africaine, leurs partenaires dans le reste du monde mais aussi au grand public.
Parmi les fonctionnalités du site, et outre la présentation de l’organisation, de ses missions et de ses activités, le visiteur trouvera :

• Une base de données complète et actualisée en temps réel des membres de CGLU Afrique ;

• Des pages web des Associations Nationales des Collectivités Locales et des Villes membres de l’organisation ;

• Des mini-sites des programmes et projets implémentés par CGLU Afrique et ses partenaires ;

• Une plateforme de ressources documentaire mettant à disposition de l’internaute documents, photos et vidéos traitant de toutes les thématiques du développement local ;

• Des actualités et événements de l’organisation, de ses membres et de ses partenaires.

CGLU Afrique s’est doté également d’une nouvelle identité visuelle reflétée sur ce portail, toujours dans le souci de mieux servir ses membres.
En offrant plus de visibilité aux acteurs de l’Afrique locale, en valorisant leurs initiatives, en facilitant l’accès aux ressources disponibles et en les mettant en lien avec leurs homologues et partenaires, le portail de CGLU Afrique franchi une nouvelle étape dans l’évolution de la communication autour de l’Afrique locale.

 

Lancement de la Plateforme des Médias Africains pour le Développement Local

La Plateforme MADEL (Medias Africains pour le Développement Local) est née d’une demande exprimée par les professionnels africains des médias à l’endroit de CGLU Afrique et de l’ONG

Echos Communication au cours de la 5ème édition du Sommet Africités, du 16 au 20 décembre 2009, à Marrakech (Maroc), de disposer d’un espace au sein duquel on trouve des expériences et témoignages de développement local qui contribuent à présenter une image plus positive de l’Afrique.

Les professionnels africains des médias ont également souhaité la mise en place d’un réseau des professionnels de médias intéressés par le développement local dans le continent, afin de contribuer à améliorer la compréhension des processus de développement et la manière d’en rendre compte et de favoriser l’échange d’expériences entre praticiens des médias.

Pour répondre à ce double souhait, une convention de partenariat a été signée entre CGLU Afrique et Echos Communication, lors du Sommet de Marrakech, en vue de créer une plateforme de mise en relation entre les professionnels des médias, les porteurs de projets de développement local et les collectivités locales d’Afrique. Cette plateforme est dénommée MADEL.

Objectif et contenu du MADEL

La plateforme ambitionne d’être la référence de tout ce qui a trait à l’information et la communication sur le développement local en Afrique. Il s’agit d’un portail Internet comprenant deux grandes bases de données :
– une base sur les projets locaux et leurs porteurs avec localisation desdits projets et les coordonnées de leurs initiateurs ;
– une base de données sur les professionnels des médias et de la communication.

La plateforme offre également des activités de formation à l’intention des professionnels des médias et des acteurs locaux, y compris, en utilisant l’enseignement à distance, en vue d’améliorer leur connaissance mutuelle et de les outiller sur les contenus de communication et de marketing territorial.

Visitez le site internet du programme MADEL : www.madelafric.net

 

Atelier de travail sur la gestion des connaissances au secrétariat de CGLU Afrique

Un séminaire consacré à la présentation des stratégies de gestion des Connaissances et de Communication s’est déroulé au secrétariat de CGLU Afrique à Rabat, Maroc, du 13 au 26 mai 2013. L’atelier a été organisé dans le cadre du Programme de travail conjoint entre CGLU Afrique et Alliances des villes qui a cofinancé l’organisation de ce séminaire.

Le but de cet atelier était de diffuser et discuter les deux stratégies avec l’ensemble de l’équipe de CGLU Afrique, et d’atteindre des consensus sur les prochaines actions à résultats rapides à mener au niveau de la gestion de l’information, pour améliorer le travail collaboratif et l’efficacité générale de secrétariat.

La gestion des connaissances s’occupe du transfert d’informations et de bonnes pratiques d’une partie de l’organisation à une autre où elles sont nécessaires. Les publications la définissent comme « une stratégie consciente d’apporter les bonnes connaissances aux bonnes personnes au bon moment et d’aider les personnes à partager l’information et à la mettre en action de manière à permettre d’améliorer les performances organisationnelles ».

L’organisation de cet atelier a remporté l’adhésion de l’équipe de CGLU Afrique, qui a participé en grand nombre. Un succès, donc, à confirmer au plus vite à travers des actions concrète de gestion de l’information au sein du secrétariat, qui permettront de mieux servir les membres de CGLU Afrique.

 

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L’électrification rurale: un défi pour booster l’économie locale

La question de l’électrification est une problématique que les habitants africains ne connaissent que trop bien. S’il fallait énumérer le nombre de délestages qu’une ville subit en un mois, nous ne serions pas surpris de constater que cela est d’une récurrence inacceptable.

Selon une étude de l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) effectuée en 2009, le continent africain détient la dernière place en matière de taux d’électrification dans le monde et présente de nombreuses disparités en son sein. Cette étude démontre que l’électrification de l’Afrique du Nord est de plus de 90% alors qu’au sud du Sahara, ce taux varie de 18% en Afrique centrale à 40% en Afrique de l’Ouest.

Plusieurs exemples illustrent ces paradoxes : la RDC dispose du barrage le plus grand du continent mais plus de 90% de la population souffre du manque d’électricité. Au Nigeria, malgré les ressources pétrolifères et gazières, moins de 30% de la population a accès à l’électricité (Voir le rapport, World Energy Outlook 2012). Autre exemple, celui de l’Afrique du sud, première économie du continent, la compagnie nationale publique Eskom produit 96% de l’électricité et en distribue elle-même la moitié. L’autre moitié est distribuée par les municipalités dont de nombreux réseaux sont très vieux, ce qui cause beaucoup de petites coupures (Voir l’article intitulé : La première économie d’Afrique reste à la merci des coupures de courant).

L’Afrique rurale est la première victime de cette insuffisance et cela porte un coup non négligeable aux possibilités de développement économique des communes. Pourtant, avec 10% des réserves hydrauliques mondiales économiquement exploitables, près de 10% des réserves mondiales prouvées de pétrole, 8 % des réserves mondiales de gaz, et 6 % des réserves mondiales de charbon (Etude de l’IFRI cité précédemment), le continent dispose de grandes potentialités en matière de fourniture d’énergie.

L’accès à l’électricité des communes rurales est étroitement lié aux évolutions nationales en matière de politique énergétique et force est de constater que les élus locaux n’ont pas une grande marge de manœuvre sur cette question. Au Gabon, la Société d’Eau et d’Electricité (SEEG) est privatisée depuis 1997. Aujourd’hui, la société détentrice à 51% du capital, Veolia, a pour responsabilité la fourniture en eau et électricité de tout le pays. Cela n’empêche pas les coupures intempestives en zone urbaine et une faible présence d’infrastructures d’électrification en zone rurale. Mis à part la remise en cause, par les autorités nationales, du contrat de concession qui arrivera à son terme en 2017, les élus locaux gabonais n’ont pas de moyens de pression.

 

Forum des Autorités Locales et Régionales de la Méditerranée

Le Secrétaire Général de CGLU Afrique, Jean-Pierre Elong Mbassi a animé le 4 avril 2013 lors du Forum des Autorités Locales et Régionales de la Méditerranée à Marseille une table ronde sur le thème “Comment construire une Méditerranée de proximité?”

Retrouvez la déclaration finale de ce forum en français, arabe, italien et espagnol à cette adresse :

http://www.commed-cglu.org/spip.php?rubrique258

 

Etat des Finances Locales en Afrique

Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) et la Commission des Finances Locales pour le Développement (CFLD) vous proposent de participer à la réalisation d’un Etat des Finances Locales en Afrique dont la publication devrait intervenir à l’occasion de la tenue du 4ème Congrès de CGLU à Rabat du 1er au 4 octobre 2013.

Dans un premier temps, et pour chaque pays, l’objectif est de réunir 6 fiches d’informations sur les finances locales de 2 grandes villes (généralement 500.000 habitants et plus), 2 villes moyennes (entre 50.000 et 500.000 habitants), et 2 petites villes (entre 5.000 et 50.000 habitants). Il est demandé au correspondant-pays de remplir les fiches questionnaires pour les 3 types de villes, soit en collectant les informations lui-même, soit en demandant à des professionnels des finances locales dans ces différentes villes de lui transmettre les informations requises. Il lui est par ailleurs demandé de fournir un certain nombre d’informations générales sur la législation financière relative aux collectivités locales, ainsi que les comptes administratifs 2009, 2010, 2011 des villes pour lesquelles le questionnaire a été rempli.

• la Fiche Questionnaire des correspondants pays

en plus des questions relatives à leur collectivité locale, cette fiche comporte des questions et des demandes d’informations relatives aux informations sur la décentralisation financière

• la Fiche Questionnaire des professionnels des finances

locales contactés par le correspondant pays dans les 5 autres collectivités locales du pays: cette fiche ne comporte que des questions relatives à la collectivité locale concernée;
Nous comptons vivement sur votre mobilisation pour réaliser ce travail avant le 31 mai 2013.

Ce délai très court est justifié par la nécessité d’avoir du temps pour traduire en anglais ou en français les fiches produites et les informations annexes, traiter les données recueillies, et organiser le travail de publication de l’Etat des Finances Locales d’Afrique prévue le 15 septembre 2013, l’objectif étant de lancer cette publication au cours du congrès CGLU du 1er au 4 octobre 2013 à Rabat, Maroc. Nous souhaitons du reste lancer officiellement à cette occasion le réseau des professionnels des finances locales d’Afrique.

Une indemnité de 1000 euros est servie aux correspondants pays qui s’engagent à faire ce travail. Vos contacts pour l’exécution de la convention sont :

Frédéric BOTTERO, en charge du réseau des professionnels des finances locales ( fred.bottero@gmail.com; tel: +212 645 947 331)
Youssef TANARHTE, responsable administratif et financier de CGLU-Afrique ( y_tanart@yahoo.fr; tel: +212 600 499 043)

Merci de votre prompte réaction,
Jean Pierre ELONG MBASSI Secrétaire Général, CGLU-Afrique & Nathalie LE DENMAT Secrétaire Exécutive, CFLD
Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique & La Commission des Finances Locales pour le Développement

22 rue Essaadyine, 10020 Rabat, Maroc
Tel : +212-537-260-062/063

 

 

Mission de préparation d’un partenariat AFD-CGLU Afrique

Une délégation de l’Agence Française de Développement (AFD), composée de M. François Tirot, Responsable de la Division Collectivités Locales et Développement Urbain (CLD) et de Mme Marie Bjornson-Langen, chef de projets, a eu des séances de travail au Siège de CGLU Afrique dans le cadre d’une mission de préparation d’un partenariat structuré avec l’Organisation Panafricaine.

Mme Marie Bjornson-Langen, chef de projets, a eu des séances de travail au Siège de CGLU Afrique dans le cadre d’une mission de préparation d’un partenariat structuré avec l’Organisation Panafricaine.

Cette mission s’est déroulée les 29 et 30 Avril 2013
La mission a eu pour objectifs entre autre de présenter les actions et orientations stratégiques de CGLU Afrique ainsi que leur contexte d’intervention en vue d’identifier les sujets d’intérêt commun et de comprendre les attentes de l’Organisation vis-à-vis de l’AFD dans le cadre d’un partenariat stratégique et structuré qui dépasse le caractère ponctuel.

La mission a connu quatre temps forts :
– Séances de travail de la Délégation AFD avec CGLU Afrique (Après midi du 29 Avril)
– Séances de travail de la Délégation AFD avec la Commission des Finances Locales de CGLU (Après midi du 29 Avril)
– Séances de travail de la Délégation AFD avec l’ONG Echos Communication, sur l’initiative du projet de coaching territorial (ses tenants et aboutissants (Après midi du 29 Avril)
– Visite de terrain à Salé, du projet de coaching territorial (Matin du 30 Avril)