Développement des membres

Les interventions de CGLU Afrique pour le développement des membres visent à soutenir le processus de décentralisation. Nous le faisons en:

  • Promouvant les avantages de la décentralisation à travers une série de canaux de communication, y compris des bulletins d’information, des campagnes et notre propre magazine des villes africaines.
  • Conduisant des évaluations des besoins, y compris la compréhension des capacités des collectivités locales à répondre aux agendas de développement africains et mondiaux
  • Développant des programmes d’appui ciblés et en encourageant l’apprentissage par les pairs
  • En organisant, conduisant ou recommandant des interventions appropriées, y compris le pilotage de projets innovants, de séminaires, d’ateliers et de formations
  • Renforçant le développement des réseaux de CGLU Afrique en commençant par le réseau des femmes africaines élues locales (REFELA) et le développement de nouveaux réseaux professionnels:  Africa MAGNET, Africa FINET, Africa TECHNET

Appui aux Associations Nationales

Dans le cadre de l’offre des services de CGLU Afrique, nous fournissons aux potentiels membres des informations qui font la promotion des avantages de la décentralisation. En renforçant les capacités des membres actifs à devenir plus productifs et inclusifs, les collectivités locales ou infranationales constituent le point focal de la fourniture de nos services. Dans le cadre de nos programmes d’appui aux membres, CGLU Afrique commande des évaluations de besoins pour aider nos équipes régionales à comprendre les besoins autour des programmes de décentralisation et des politiques des collectivités locales en matière de développement économique local. Ces informations sont ensuite utilisées pour élaborer sur mesure une série d’interventions et de services en vue de mettre au point un programme annuel d’appui pour les pays, qui permettront aux autorités locales de fournir des services qui améliorent le bien-être socioéconomique de tous les citoyens à tous les niveaux de la société.

Activités

Si la création d’une association est considérée comme la bonne stratégie, les équipes régionales mettront au point un programme d’appui sur mesure qui comprendra:

  • L’élaboration des statuts
  • La définition les éléments clés d’un plan stratégique local
  • Les visites d’apprentissage par les pairs
  • La convocation de la première assemblée générale

En 2017, l’équipe de développement des adhésions  de CGLU Afrique et les bureaux régionaux ont appuyé la mise en place de deux nouvelles associations nationales en Ethiopie et au Libéria et envisagent,  pendant l’année en cours, d’appuyer la création de cinq autres dans chaque région africaine.

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Réseaux professionnels

Suite à la demande de ses membres, CGLU Afrique a mis en place quatre principaux réseaux en commençant par le Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique, REFELA. Des réseaux supplémentaires ont été créés, en l’occurrence ceux des cadres supérieurs des administrations des collectivités locales africaines, qui sont considérés comme les conseillers les plus proches des responsables politiques des collectivités locales: le réseau des gestionnaires des villes créé en 2016 (Africa MAGNET); le réseau des directeurs financiers des villes, créé en 2013 (Africa FINET) et le réseau des directeurs des services techniques des villes mis en place en 2017 (Africa TECHNET). La structuration de ces réseaux de cadres professionnels vise à apporter plus de perspicacité  et de compétence à la voix des autorités locales, faisant ainsi d’eux des partenaires fiables et réactifs.

Les membres de ces réseaux bénéficieront d’une variété de méthodes et d’outils pour renforcer leur professionnalisme, acquérir une pratique de fourniture de services centrée sur les populations, ainsi qu’une culture et des comportements axés sur les résultats, et adopter la culture de l’étalonnage , de l’évaluation des politiques et de comparaison des performances, en termes  de fourniture de services et de gestion des administrations locales. Ils participeront également à des activités d’évaluation par les pairs et d’apprentissage par les pairs et seront exposés aux meilleures pratiques et au partage d’expériences.

Programme panafricain d’évaluation par les pairs

Le programme d’évaluation par les pairs des collectivités locales africaines a été mis en place par CGLU  Afrique à la demande des autorités locales africaines dans le but de nous appuyer sur notre propre réseau de collectivités locales comme une source d’expertise pouvant servir pour améliorer la fourniture de services et la qualité de la gouvernance locale à travers le continent. Il fonctionne comme un outil convivial d’évaluation qui évalue la performance des collectivités locales et de leurs associations dans la fourniture de services à leurs administrés et à leurs membres.

Le programme promeut la coopération, l’apprentissage et l’amélioration organisationnelle des collectivités locales et de leurs associations. Les professionnels apprennent des expériences des uns et des autres, et travaillent à l’échelle internationale pour renforcer les collectivités locales. Ceci est réalisé à travers les revues par les pairs et l’évaluation des performances dans le but de renforcer les capacités professionnelles des élus locaux et du personnel, ainsi que leur engagement social et culturel auprès des administrés.

L’évaluation des performances se fait par rapport à un référentiel constitué d’un conseil municipal ou d’une association de collectivités locales modèle, sur la base des quatre dimensions clés suivantes:

Réalisations de l’organisation

  • Cette dimension se concentre sur les intentions et les réalisations du conseil ou de l’association et comment elle a amélioré et produit des résultats dont les populations locales ont besoin.

Leadership et gestion

  • Cette dimension examine la vision et l’ambition du conseil ou de l’association pour elle-même et pour la région; si le conseil a concentré ses ressources sur les priorités identifiées et l’efficacité des décisions prises en vue de la réalisation de sa vision et de son ambition

Engagement avec les clients, les communautés et les partenaires

  • Cette dimension examine la façon que le conseil entretienht des relations avec les clients, les communautés et les partenaires pour s’assurer que les services sont axés sur les clients et la mesure dans laquelle l’association travaille avec ses membres et au service de ceux-ci.

Gestion des ressources et des performances

  • Cette dimension examine comment le conseil utilise au mieux ses ressources, y compris les populations, l’argent, la technologie et les actifs.

Ce référentiel  est basé sur les conclusions de centaines revues par les pairs conduites par l’Association des Collectivités Locales de l’Angleterre et du Pays de Galles et sur les exercices de mentorat  effectués dans le monde entier.

Le processus d’évaluation par les pairs met en évidence et promeut les bonnes pratiques en matière de démocratie locale et de participation des citoyens à la gouvernance locale. La revue par les pairs de CGLU Afrique est aujourd’hui un puissant outil pour insuffler  le changement dans les organisations de collectivités locales, dans la mesure où elles partagent des environnements similaires et font face à des défis similaires. Le principe directeur est “les collectivités locales résolvent les problèmes des collectivités locales: l’Afrique résout les problèmes de l’Afrique”

Le Processus

ETAPE 1:

  • Manisfestion de l’intérêt en vue d’accueillir une évaluation par les pairs
  • Manifesttation de l’intérêt en vue de participer à une revue par les pairs dans l’équipe d’évaluation

ETAPE 2:

  • Sélection des collectivités locales sur la base des quatre dimensions du référentiel de performance

ETAPE 3:

  • Sélection et formation de l’équipe de revue
  • L’équipe de revue est composée des professionnels locaux : Maires ou conseillers , des responsables de l’exécutif et des directeurs techniques

ETAPE 4:

  • Réunion de planification définissant l’exercice d’évaluation
  • Exercice d’évaluation pendant une semaine dans l’institution d’accueil
  • Session de restitution durant laquelle l’équipe de revue apprécie le déroulement des séances et formule des recommandations

ETAPE 5:

  • Production d’un rapport final de la revue par les pairs mettant en relief les zones de performance
  • La mise en oeuvre des recommandations relèvera de la responsabilité de l’organisation qui a fait l’objet de l’évaluation.
  • L’appui de mentorat est fourni à la demande du membre et l’assistance est accordée pendant tout le

À ce jour, le programme a conduit avec succès des évaluations par les pairs pilotes dans cinq institutions de collectivités locales, trois collectivités locales et deux associations nationales. Ce mécanisme panafricain d’évaluation par les pairs des collectivités locales est maintenant établi comme le principal outil que nous utilisons pour améliorer la gouvernance locale avec nos membres qui utilisent l’apprentissage par les pairs et promeuvent la transparence et la réactivité aux besoins de leurs communautés locales.

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Transparence et Intégrité

“Lutter contre la corruption au niveau le plus proche des populations”

La promotion des bonnes pratiques dans les villes et les collectivités locales et infranationales est un point focal pour le travail de CGLU Afrique dans la lutte contre la corruption. Son travail sur la transparence, la reddition des comptes et l’intégrité est entrepris dans le cadre du GADDEPA et s’appuie sur la Convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, ratifiée en 2006. La lutte contre la corruption a été abordée largement lors du Sommet Africités à Johannesburg et les échanges menés avec Transparency International ont conduit à un accord de partenariat visant à promouvoir la mise en œuvre de projets conjoints sur la transparence et l’intégrité ciblant les niveaux infranationaux de gouvernance en Afrique.

En tant que principale organisation internationale dans le domaine de la lutte contre la corruption, Transparency International produit chaque année un «Indice de Perception de la Corruption», qui montre clairement qu’aucun pays dans le monde ne se rapproche d’un score parfait. Malheureusement, l’Afrique en tant que région représente l’une des régions les plus corrompues. Le Botswana, le Cap-Vert et le Rwanda sont les seuls pays d’Afrique subsaharienne classés parmi les 50 premiers, mais 21 autres pays d’Afrique subsaharienne sont classés parmi les 50 derniers.

Un projet pilote, intitulé ‘les leaders des collectivités locales pour la transparence et l’intégrité dans la fourniture de services en Afrique’, a été créé en partenariat avec Transparency International dans le but de renforcer la transparence et l’intégrité dans les collectivités locales en vue de lutter contre la corruption dans la fourniture des services. L’initiative conjointe a été lancée le 4 avril à Nairobi, au Kenya, avec deux collectivités infranationales, le conseil municipal de Walvis Bay et le district de Kabarole en Ouganda, participant à cette phase initiale.

Les objectifs de la phase pilote sont de:

  • Développer des outils pour l’évaluation de la transparence et de l’intégrité dans les institutions infranationales de gouvernance, incorporant:
  • Le développement d’un instrument de recherche pour le système local d’intégrité (LIS) basé sur un baromètre et un indice de corruption, un indice municipal de transparence et la reddition de comptes
  • L’élaboration de politiques et d’arrêtés municipaux qui permettent aux citoyens de comparer les normes de satisfaction en matière de fourniture de services définies dans le contexte de chaque collectivité locale participante
  • Les stratégies de renforcement des capacités pour doter les gouvernements infranationaux/ autorités locales et leurs citoyens de compétences en vue de mettre en œuvre le système de transparence et d’intégrité dans leur organisation, y compris en matière de formation par rapport à l’éthique et à l’intégrité, de politiques et de rédaction législative, de revue par les pairs, d’échanges et de visites d’apprentissage.
  • Le suivi, l’évaluation, la revue et l’apprentissage pour une amélioration organisationnelle continue, y compris une matrice d’impact
  • Mettre en place un système local complet d’intégrité informé par les activités découlant de ce qui précède dans les trois institutions infranationales de gouvernance;
  • Développer un instrument pour évaluer la contribution des dirigeants politiques des collectivités infranationales à la construction et au maintien de la transparence et de l’intégrité permettant la comparaison et la sélection objective des «leaders d’excellence en transparence et intégrité dans la gouvernance locale». L’évaluation aboutira à l’attribution du Prix d’excellence en matière de transparence et d’intégrité dans la gouvernance locale.

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Connais ta ville

Selon les prévisions 2010 de l’ONU-Habitat, plus de la moitié de la population africaine vivra dans les zones urbaines d’ici 2025, la population urbaine augmentant presque deux fois plus rapidement que la population générale au cours du prochain quart  de siècle. En l’an 2025, la majorité des pauvres en Afrique vivront dans les zones urbaines.

Actuellement, un nombre important et croissant de citadins vivent dans des quartiers pauvres et non planifiés. Avec des informations incomplètes ou désuètes sur les bidonvilles et les établissements informels, les collectivités locales élaborent souvent des politiques qui ignorent ou ne répondent pas de manière satisfaisante aux déficits sociaux et économiques que les résidents connaissent dans les quartiers de taudis. Cela conduit à une méfiance accrue entre les communautés et les autorités locales et exacerbe l’ampleur de ces besoins.

Selon les tendances actuelles, 75% des Africains vivront dans des bidonvilles d’ici 2025. Si rien n’est fait pour combler cet écart, les villes africaines risquent de devenir des régions en trouble, ce qui pourrait mettre en péril la décentralisation et la démocratie.

En réponse directe à ces projections et aux déficits et inégalités de développement urbain déjà existants dans les villes africaines, Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique  (CGLU Afrique) et Shack/Slum Dwellers International (SDI), en leur qualité de membres de Cities Alliance (CA), ont conclu un protocole d’accord et mis en œuvre le programme Connais ta ville à Ouagadougou au Burkina Faso et à Lusaka en Zambie dans le but de catalyser les processus de transformation urbaine qui promeuvent des villes plus inclusives à travers des partenariats entre les collectivités locales et les communautés d’habitants de bidonvilles.

 

L’objectif du programme est l’adoption d’approches inclusives de développement et de gestion urbains, où les communautés urbaines pauvres interagissent avec les politiciens et les agents des collectivités locales pendant la conception, la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des interventions de planification des villes.

Les objectifs du projet Connais ta ville sont les suivants:

Mettre l’accent sur les nouvelles approches pour réduire la pauvreté à travers l’augmentation des actions visant à améliorer le logement

Impliquer les participants dans un dialogue visant à améliorer les approches de réhabilitation dans les bidonvilles. Réduire la pauvreté dans les villes africaines en croissance rapide.

Montrer l’importance de partenariats équitables entre les collectivités locales et la communauté vivant dans les bidonvilles qui sont organisés à travers les plans d’épargne des femmes. Elaborer et mettre en place des initiatives réussies d’amélioration des conditions de vie dans les bidonvilles.

Identifier et réussir à impliquer les collectivités locales dans les prochaines initiatives du programme. Impliquer ce dernier dans l’appui des investissements qui visent à améliorer la base communautaire.

Le programme ‘Connais ta ville’ a suscité beaucoup d’intérêt au sein des collectivités locales africaines. L’association ‘Slum Dwellers International (SDI)’ et Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) ont noué un nouveau partenariat et s’apprêtent pour une nouvelle campagne en collaboration avec l’Union Africaine des Architectes, et lanceront une nouvelle campagne Connais ta ville. Cela comprendra la mise en œuvre du programme d’assistance aux jeunes professionnels ciblant les petites et moyennes villes. L’objectif est d’appuyer cinq villes pilotes (à raison d’une ville par région). CGLU Afrique élaborera une déclaration de politique générale sur les villes intermédiaires et les questions prioritaires à aborder pour évoluer.

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UN PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT À L’ÉCHELLE D’UN CONTINENT-MONDE : LES CAPITALES AFRICAINES DE LA CULTURE

Dans une approche holistique axée sur l’Agenda 2030 du développement durable signé en 2015 par 193 pays, et ses 17 objectifs (ODD), CGLU Afrique souhaite proposer à ses membres et à leurs partenaires régionaux, nationaux et internationaux un programme intitulé :  Capitales Africaines de la Culture

Les Capitales Africaines de la Culture se positionnent comme un outil stratégique des collectivités locales africaines, pour accompagner les villes et leurs territoires dans la réponse aux défis posés par les six domaines de la transition énoncés lors du 8ème sommet Africités organisé à Marrakech par CGLU Afrique en novembre 2018.

La mise en place des Capitales Africaines de la Culture vise

  • la structuration, la capacitation et la mise en réseau des acteurs culturels et créatifs du continent africain ;
  • le développement des écosystèmes publics et privés qui les rendront culturellement indépendants, et économiquement autonomes, durablement viables.

Les Capitales Africaines de la Culture ont pour ambition l’affirmation et le rayonnement de l’identité culturelle du continent, la réappropriation culturelle des africains par et pour eux-mêmes.

L’Afrique est le berceau de l’humanité. Sa profondeur culturelle, sans égale, s’est effacée ; il est temps de la raviver et d’en retrouver la fierté.

L’Afrique est la clé de l’avenir. Dans tous les domaines de la transition, elle affronte des problèmes cruciaux pour le devenir de l’humanité et la forme future de ses civilisations. Ces problèmes sont d’une complexité sans exemple, et c’est pourquoi l’Afrique ne peut emprunter ses solutions à personne.

Célébrer la culture africaine à travers un réseau de Capitales c’est susciter et organiser ces solutions, en s’appuyant sur une jeunesse à la vitalité unique, et sur les cultures urbaines singulières qu’elle fait surgir.

C’est rendre aux africains la conscience et la maîtrise de leur puissance créative et de leur communauté de destin. Les villes, avec le tissu des aires régionales qu’elles entraînent, sont l’échelon d’action qui permet d’articuler politique de proximité et stratégie d’affirmation mondiale.

LA CAPITALE AFRICAINE DE LA CULTURE

Tous les trois ans, le Comité d’Organisation des Capitales Africaines de la Culture mettra en visibilité, à travers une ville particulière, la créativité du continent – et non pas de la seule ville déclarée Capitale.

Une ville Capitale Africaine de la Culture fête l’Afrique, et l’Afrique la fête. La manifestation n’est donc pas réservée à la ville choisie, mais s’ouvre à des programmations panafricaines et à la mise en visibilité d’initiatives créatives des autres villes du continent.

Toutes les villes et collectivités territoriales d’Afrique peuvent donc être partenaires.

Partenaires, tous les trois ans, d’une ville Capitale Africaine de la Culture en soutenant des artistes et des créatifs issus de leur territoire.

Partenaires, également, de programmes de développement pluriannuels, qui mettent en réseau les talents et les villes du continent.

Car, dans l’intervalle entre deux Capitales Africaines de la Culture, le Comité d’Organisation nourrit le développement de neuf axes programmatiques.

L’action du Comité est donc permanente, sur un modèle public/privé tant sur le plan de la structuration des initiatives, que sur celle du financement.

Le Comité d’Organisation des Capitales Africaines de la Culture peut :

  • apporter aux villes intéressées par le label de Capitale Africaine de la Culture une expertise et des conseils, en vue de préparer leur candidature future en développant au préalable le tissu créatif nécessaire
  • apporter aux villes et collectivités territoriales désireuses d’accroitre leur potentiel créatif spécifique des conseils ciblés et les connecter, le cas échéant, avec des opérateurs modèles dans le secteur concerné
  • intégrer leurs opérateurs, administratifs et élus, à des programmes de formations ou à des workshops
  • intégrer après examen des motivations et des projets, des initiatives artistiques et créatives aux programmes pluriannuels pilotés par le Comité d’Organisation et, dans ce cas, en soutenir le financement
  • soutenir le financement de la venue, lors d’une édition Capitale Africaine de la Culture, d’artistes, de créateurs et de projets portés par les collectivités territoriales Africaines
  • intégrer des représentants des collectivités territoriales aux réflexions sur les politiques culturelles et créatives.

Bien entendu, le développement culturel n’est pas vain : il génère de nombreuses retombées. Les Capitales Africaines de la Culture sont un programme promu au niveau international. Les retombées en termes d’images et de visibilité sont conséquentes. Les retombées touristiques, et économiques, le sont tout autant.

Mais participer à l’élan des Capitales Africaines de la Culture permet également de structurer son territoire, de réfléchir stratégiquement au développement urbain, d’impliquer les populations et de leur offrir des perspectives à la fois générales – s’ouvrir au vent du monde – que concrètes : construire de l’emploi, créer, réactiver ou développer des filières adaptées aux atouts du territoire, relier sa jeunesse active à la dynamique du continent.

Les villes et collectivités territoriales peuvent contribuer à l’action du Comité d’Organisation et à la réussite d’une grande ambition pour l’Afrique :

  • en relayant la communication institutionnelle et générale du Comité d’Organisation
  • en lui signalant les initiatives créatives de leurs territoires
  • en devenant formellement partenaire du Comité d’Organisation
  • en apportant un soutien pluriannuel financier et/ou logistique à des projets de son territoire, retenus par le Comité d’Organisation qui apportera le financement complémentaire
  • en apportant un soutien financier et/ou logistique à des projets artistiques, culturels et créatifs qui seront présentés dans le cadre d’une Capitale Africaine de la Culture, le Comité d’Organisation et ses partenaires apportant le cas échéant un financement complémentaire.
  • en déclarant et préparant sa candidature, en liaison avec le Comité d’Organisation, pour devenir la prochaine Capitale Africaine de la Culture.

HISTORIQUE ET GOUVERNANCE

A l’instigation de Jean-Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique, des réunions impliquant des experts passionnés se déroulent à partir du début de l’année 2017.

Elles aboutissent à la mise au point d’une armature de projet, au printemps 2018, et à la décision de présenter un programme « Capitales Africaines de la Culture » lors d’une session au sommet Africités 8.

Le 22 novembre 2018, lors du 8ème sommet Africités, le Secrétaire Général de CGLU Afrique, Jean Pierre Elong Mbassi, le Président du comité́ d’organisation des Capitales Africaines de la Culture, Adama Traoré et le Président de la Commune de Marrakech, Mohamed Larbi Belcaid, officialisent la naissance des Capitales Africaines de la Culture et déclarent Marrakech première Capitale Africaine de la Culture.

Le 22 février 2019 : Les Capitales Africaines de la Culture et la Commune de Marrakech signent la convention Marrakech 2020 Capitale Africaine de la Culture. La première édition des Capitales Africaines de la Culture s’y déroulera, du 1er janvier au 31 décembre 2020.

COMITÉ DIRECTEUR

Le comité́ d’organisation fondateur des Capitales Africaines de la Culture est piloté par un comité́ directeur, un haut conseil et un comité́ opérationnel

Pour le pilotage du programme, CGLU Afrique met en place un comité directeur dont Monsieur Jean-Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique est le président honoraire. Le comité́ directeur est présidé par Monsieur Adama Traoré, Monsieur Khalid Tamer est désigné Directeur Général. Le comité directeur est composé de personnalités reconnues pour leur expertise et leur capacité́ d’action, ainsi que des représentants de grandes organisations publiques. Le comité directeur valide les orientations générales et représente le Comité́ d’organisation auprès des instances publiques et privées.

Le Haut Conseil regroupe des personnalités africaines reconnues pour leur indépendance et leur connaissance des problématiques du continent. Il est chargé de veiller au respect des valeurs fondamentales qui orientent l’action des Capitales Africaines de la Culture, et de nourrir une réflexion de fond.

Le comité opérationnel relaie concrètement les décisions et la vision du comité directeur. Il associe aux deux instances précédentes des représentants de la ville hôte d’une édition, des représentants de l’édition précédente, et de l’édition à suivre, ainsi que le président du comité des mécènes, et de grands partenaires publics associés aux opérations des Capitales Africaines de la Culture pour le financement et le suivi de grands blocs de programme.

Le Comité d’Organisation, enfin, a la possibilité de puiser dans un vivier ressource de consultants, spécialistes disciplinaires, pour enrichir sa réflexion et nourrir éventuellement la programmation d’une édition.