Pour la première fois pour l’INTA, le 42e Congrès Annuel se tiendra en Allemagne du 19 au 21 Septembre 2018. C’est une belle occasion de comprendre les changements de l ‘aménagement territorial et urbain dans un des pays le plus industrialisé du monde, et les nouveaux liens établis entre le niveau central, le régional, le métropolitain et le rural dans la production d’une société urbaine efficace et agréable.
L’Europe est principalement un territoire de villes de taille moyenne et petite. L’accent mis sur les grandes villes est trop réducteur pour promouvoir le bien-être social, le développement économique et technologique équilibré et la résilience environnementale de tous les territoires. Cela a conduit la ville de Rostock à revendiquer une place spécifique dans le système territorial en s’affirmant comme «ville régionale: Regiopolis». Le concept de Regiopolis englobe les villes moyennes et petites, souvent rurales, qui jouent un rôle structurant dans leur région, en élargissant leur influence au-delà du périmètre d’un centre sous-régional.
Comment révéler les atouts cachés des villes moyennes? Ce thème central sera abordé sous différents formats: plénières politiques, échanges d’expériences, visites techniques, ateliers, keynotes, réseautage.
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https://www.uclga.org/wp-content/uploads/2018/06/rostock_scene_.jpg7951200Gaellehttps://www.uclga.org/wp-content/uploads/2018/01/logo.jpgGaelle2018-06-04 09:11:532018-06-06 12:30:20Participez au 42e congrès annuel de l’INTA autour du thème: “La valeur cachée des villes moyennes”
A l’occasion du Forum de Crans Montana sur l’Afrique et la Coopération Sud-Sud organisé à Dakhla (Maroc), du 15 au 20 mars 2018, une Conférence Internationale sur la Gestion Urbaine Globale a réuni un grand nombre de maires d’Afrique et du reste du monde. La rencontre tenue le 17 mars a permis aux participants ; élus locaux, responsables de l’administration centrale, experts et universitaires de partager leurs expériences en matière de développement urbain et discuter pour la première fois à Crans Montana, des problèmes de la gestion urbaine tels que l’accès au logement, la mobilité, le traitement des déchets et des eaux usées, le développement durable et la sécurité urbaine…
Présidée par M. Mohamed Boudra, Maire de Al-Hoceima et Président de l’Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC), et modérée par M. Jean-Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général des Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique, cette Conférence Internationale a également accueilli la participation de nombreux Présidents d’Associations des Collectivités Locales de pays africains, membres du conseil panafricain de CGLU Afrique. Ces derniers ont pu aborder la problématique du développement urbain, une évolution humaine inévitable qui constitue aujourd’hui un défi pour toute l’Afrique.
Au cours des échanges, M. Mbassi est revenu sur l’importance d’impliquer les élus locaux dans la mise en œuvre des projets d’urbanisations en Afrique. Il a soulevé 4 principaux points :
«Il faut absolument que les villes soient planifiés pour que l’on sache où l’on va. On doit avoir des pensées stratégiques. En planifiant les villes nous devons nous préoccuper des ODD et de la participation des populations parce que, ce que tu fais pour moi sans moi, tu le fais contre moi», dira-t-il.
« il faut se préoccuper de comment on finance les collectivités territoriales. Les grandes mais aussi les petites. Il ne faut abandonner personne suivant le leitmotiv de la communauté internationale».
« Si on ne met pas en place des systèmes institutionnels, des systèmes juridiques et des ressources humaines nécessaires ça reste dans le domaine du discours. La coopération doit se préoccuper de ces échanges à la fois dans les champ législatif, financier, et aussi dans le champ des renforcements de capacités pour que progressivement, chaque collectivité atteigne un niveau de maitrise de son épanouissement».
«La coopération Sud/Sud est une des clés du développement de l’Afrique. Elle sera le futur du monde, car en 2100 elle atteindra les 4 Milliard d’habitants soit 40% de l’humanité. Et pour relever les défis de l’urbanisation, l’Afrique doit maintenant assumer ses responsabilités » conclut M. Mbassi.
Mohamed Boudra, président de l’AMPCC, a affirmé que l’avenir de la politique urbaine et de la jeunesse dépendra de la stratégie et des politiques qui seront tracés par les différents acteurs ; Gouvernement, Responsables locaux experts… et que les maires et les responsables locaux doivent être au centre de toutes ces politiques et, ensemble, ils doivent renforcer le processus de la coopération sud/sud.
Soutien Royal à CGLU Afrique et invitation au Sommet Africités 2018
Lors de la cérémonie d’ouverture du forum, le discours Royal a été lu par le président de la région de Dakhla. Ce geste démontre que « l’option du MAROC pour la régionalisation avancée est extrêmement affirmée», indique M. Mbassi. «Ca veut dire que, ce que SA Majesté souhaite qu’on mette en œuvre c’est le développement du Maroc à partir de ses territoires. C’est un signe politique très fort qui s’adresse aussi à l’ensemble de l’Afrique. L’Afrique se développera à partir de ses territoires. Il y a une forte délégation de maires africains et présidents de régions africaines présents ici. Je suis très content que ce message ait été aussi visible et je suis honoré que le ROI a fait mention de notre organisation CGLU Afrique dans son discours. La rencontre de Crans Montana de cette année marque un tournant pour la coopération Sud/Sud en particulier la coopération entre territoire. Notre vie quotidienne est gérée par les élus que nous nous donnons. La régionalisation avancée, la décentralisation consiste à redonner le pouvoir aux populations à travers les élus pour qu’ils gèrent leur vie quotidienne. Quelque part le Maroc est très exemplaire dans ce mouvement qui prendra du temps pour aboutir », a expliqué le secrétaire générale de CGLU Afrique dans l’interview accordée à Medi1 Tv.
Il a par ailleurs annoncé , l’organisation du forum des régions d’Afrique lors du Sommet Africités prévu à Marrakech du 20 au 24 novembre 2018.
L’interview intégral de M. Mbassi est disponible ici .
Le président de l’AMPCC, Mohamed Boudra a aussi promis en clôture de la conférence Internationale sur la Gestion Urbaine Globale que « les débats vont continuer au sommet Africités à Marrakech».
Les femmes élues locales du REFELA ont également pris part le 16 mars à la session sur l’Intégration des Femmes dans les processus de décisions politiques, économique et sociale. Mme Jacqueline Moustache Belle, ancienne maire de Victoria (Seychelles) a partagé son expérience de femme élue locale et la vision que le REFELA met en œuvre depuis sa création en 2011. Ella a également soulevé l’importance de la scolarisation des filles.
https://www.uclga.org/wp-content/uploads/2018/03/MG_9322.jpg17072560Gaellehttps://www.uclga.org/wp-content/uploads/2018/01/logo.jpgGaelle2018-03-22 17:19:292018-03-28 11:02:13Forum Crans Montana sur l’Afrique et la Coopération Sud-Sud : contribution de CGLU Afrique à la conférence Internationale sur la Gestion Urbaine Globale
Disponible sur COURSERA, le MOOC sur «le financement des infrastructures dans les villes africaines» se déroule en 5 semaines et comporte 5 modules :
• l’environnement décisionnel financier dans les systèmes urbains ;
• les mécanismes de mobilisation des revenus locaux ;
• les mécanismes novateurs de financement des projets d’infrastructure par le biais de partenariats ;
• la prise de décision financière sur les incertitudes et les risques.
Cette formation permettra de mieux appréhender les défis liés à l’urbanisation rapide des villes du continent africain. En effet, le monde est en pleine urbanisation. En moins d’un siècle, plus de 1 milliard de personnes ont été urbanisées. Cela se traduit par le fait que plus de la moitié de la population mondiale vit déjà dans les villes. Les experts prévoient que très bientôt l’Afrique deviendra l’un des continents les plus urbanisés. Cependant, près de 70% de la population urbaine mondiale vit dans les villes où les gouvernements ont du mal à fournir des services de base comme l’assainissement, les infrastructures scolaires, les hôpitaux et l’accès à l’eau potable.
La raison en est que leurs gouvernements n’ont pas assez d’argent. Cela peut également être vrai pour la ville où vous vivez ou travaillez. L’infrastructure pauvre affecte votre vie quotidienne. Les gouvernements locaux luttent pour la mobilisation des Finances afin qu’ils puissent améliorer la qualité de votre vie, mais souvent ils ne sont pas conscients des mécanismes appropriés.
Imaginez que votre gouvernement veut savoir comment il peut financer les villes et il sollicite vos conseils. Où allez-vous commencer ? Les experts en finance apportent leur expérience directement dans le déroulement de ce MOOC.
Alors inscrivez-vous à notre MOOC ici et découvrez comment rendre votre ville un meilleur endroit pour vivre pour vous-même et pour les prochaines générations.
N B : Le cours est disponible en anglais.
https://www.uclga.org/wp-content/uploads/2018/03/Capture-mooc.png7241366Gaellehttps://www.uclga.org/wp-content/uploads/2018/01/logo.jpgGaelle2018-02-14 15:50:512018-03-13 16:11:34Inscrivez-vous au MOOC-ALGA sur le financement des infrastructures dans les villes africaines
L’Institut International pour l’Environnement et le Développement (IIED) a publié le Brief n° 32 «Environnement & Urbanisation » (décembre 2015).
L’auteur, le professeur Diana Mitlin intitule le document : «Construire un avenir où l’assainissement urbain ne laisse personne en rade». Le Brief se base sur les résultats des recherches publiés dans l’éditorial du numéro d’octobre 2015 d’ «Environnement & Urbanisation». La parution traitait de l’importance de l’accès aux infrastructures d’assainissement et de drainage dans les villes.
Dans son résumé, Diana Mitlin explique que «Des plans pour améliorer l’accès à l’assainissement dans les villes des pays du Sud sont entravés par de multiples défis». L’un d’eux est le manque d’informations fiables. “En particulier, au niveau mondial et au niveau national où les données divergent souvent des données des établissements particuliers, recueillies par les habitants de ces zones. Les données locales mettent en évidence l’insuffisance des conditions de vie – et, ce faisant prouve les difficultés à obtenir des améliorations”, révèle le document. Une autre difficulté réside dans l’établissement de normes acceptables autour de l’assainissement. «Au niveau mondial, par exemple, l’assainissement partagé n’est pas considéré comme faisant partie de l’assainissement «amélioré». Pourtant la réalité pour de nombreuses populations urbaines à faible revenu est que l’assainissement communal peut être localement acceptable, hygiénique et économique. Les difficultés pour parvenir à un consensus sur les normes et données soulignent l’importance des diverses approches pour augmenter et améliorer l’assainissement, notamment en étudiant des solutions sur le site et hors site. Il est donc crucial d’inclure ces aspects pour la planification et la mise en œuvre de toutes les solutions. Pour cela il faut inclure les groupes qui manquent, très souvent dans les débats mondiaux, tels que les groupes urbains à faible revenu qui ne peuvent se permettre les dépenses d’assainissement substantiel. Les engagements financiers et politiques, s’appuyant sur les circonstances et les approches articulées par des groupes à faible revenu, seront essentiels pour assurer un avenir dans lequel chacun a accès à l’assainissement dont il a besoin», conclut le résumé.
Pour illustrer le manque d’information fiable, le Brief souligne le fait que, le Programme de suivi conjoint de l’UNICEF et de l’OMS sur les progrès de l’assainissement et de l’eau potable, rapporte qu’en Afrique subsaharienne, 40% de la population urbaine utilise l’assainissement amélioré. Le chiffre est de 67 % en Asie du Sud et 63 % en Inde. “Ces chiffres semblent encore être élevée selon la recherche signalée dans ce domaine dans le numéro précédent de «Environnement & Urbanisation. Toutefois, les données elles-mêmes sont problématiques et reflètent un manque de précision la part de ceux qui collectent les données sur les conditions de vie, en particulier la situation dans les quartiers informels. Et cela peut refléter que des informations cruciales ne sont toujours pas enregistrées. Ceci suggère que nous devons examiner à nouveau la collecte de données, en particulier dans les quartiers informels”, explique Diana Mitlin.
Pour Informations : OOD en matière d’assainissement
6.2 D’ici à 2030, assurer l’accès de tous, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats et mettre fin à la défécation en plein air, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles et des personnes en situation vulnérable.
11.1 D’ici à 2030, assurer l’accès de tous à un logement et des services de base adéquats et sûrs, à un coût abordable, et assainir les quartiers de taudis.
Voir aussi 6.b Soutenir et renforcer la participation des communautés locales dans l’amélioration de la gestion de l’eau et l’assainissement.
https://www.uclga.org/wp-content/uploads/2018/10/d6f811fd0c668b06401e12f22b91eabb_L.jpg600600Roche Bobegoto Nekingahttps://www.uclga.org/wp-content/uploads/2018/01/logo.jpgRoche Bobegoto Nekinga2016-02-16 12:37:032018-12-12 13:31:26« L’accès à l’assainissement dans les quartiers et villes des pays du Sud est entravé par de multiples défis», expert