Célébration de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante (JMCA) dans le cadre de Rabat, Capitale Africaine de la Culture

Dans le cadre de la célébration de Rabat Capitale Africaine de la Culture sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI – Que Dieu L’Assiste – est organisée le 24 janvier 2023, à l’hôtel La Tour Hassan de Rabat (Maroc), la commémoration officielle de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante (JMCA).

Le programme des Capitales Africaines de la Culture a été initié en 2018 lors du Sommet Africités tenu à Marrakech au Maroc par les leaders et élus des collectivités territoriales du continent regroupés au sein de leur organisation faîtière Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), pour célébrer l’excellence artistique, culturelle et créative du continent africain en désignant une ville qui serait durant deux ans la Capitale Africaine de la Culture. Rabat a ainsi été désignée la première Capitale Africaine de la Culture pour les années 2022 et 2023.  Les activités organisées dans le cadre de la célébration de Rabat Capitale Africaine de la Culture (RCAC) sont planifiées et mises en œuvre par un Comité d’organisation présidé par le Wali de Rabat et comprenant le Ministère  de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Maroc, le Ministère de l’Intérieur, la Wilaya de Rabat-Salé-Kenitra, la Ville de Rabat, et CGLU Afrique.

C’est à l’instigation du Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels (RAPEC), et avec le soutien de la République du Togo et du Groupe africain, que l’UNESCO a proclamé en 2019 lors de la 40ème session de sa Conférence générale en 2019, le 24 janvier de chaque année comme la Journée mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante (JMCA). Cette date coïncide avec l’adoption de la Charte de la renaissance culturelle africaine, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) à Khartoum au Soudan en 1966.

La JMCA célèbre depuis 2020 les nombreuses cultures vivantes du continent africain et des diasporas africaines dans le monde entier, et les promeut comme un levier efficace au service du développement durable, du dialogue et de la paix.

C’est la première fois que les activités participant à la commémoration officielle de la JMCA se tiennent en Afrique du Nord. Cette commémoration ambitionne de marquer une nouvelle étape dans la considération de la contribution des activités culturelles et créatives au développement durable de l’Afrique.

La commémoration du 24 janvier 2023 prendra la forme d’une Journée de réflexion introduite par une conférence inaugurale prononcée dans la matinée du 24 janvier 2023  par le Professeur  Célestin Monga de Harvard University (Etats-Unis), dont le sujet est : « Histoire de l’Afrique, Histoire de l’Humanité ». Cette conférence sera suivie l’après-midi du 24 janvier 2023 de trois panels de discussions autour des thèmes suivants :

– Promouvoir la culture africaine et afro-descendante dans le contexte de l’économie mondialisée ;

Le JMCA célèbre depuis 2020 les nombreuses cultures vivantes du continent africain et les diasporas africaines à travers le monde

– Réconcilier la jeunesse africaine et sa culture : les possibilités offertes par les technologies digitales ;

– La contribution de la Diaspora et des Afro-Descendants au rayonnement international de la culture africaine.

Cette journée de réflexion sera conclue par un échange sur la proposition d’un Manifeste pour la régénération de la culture africaine et afro-descendante.  

La cérémonie d’ouverture officielle sera marquée par les allocutions de :

  • Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO
  • S.E.M Robert Dussey, Ministre des Affaires Étrangères du Togo, pays porteur de la JMCA auprès de l’UNESCO
  • S.E.M Mohammed Mehdi Bensaid, Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Maroc
  • S.E Mme l’Ambassadeur Minata SAMATE CESSOUMA, Commissaire à la Santé, aux affaires humanitaires et au Développement Social et culturelles de l’Union Africaine
  • Mme Asmaa Rhlalou, Présidente du Conseil de la Ville de Rabat
  • M. Ayité Dossavi, Président du RAPEC, Initiateur de la JMCA
  • M. Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire général de CGLU Afrique.

 

L’occasion de la commémoration de la JMCA offrira également l’opportunité au RAPEC de décerner un prix honorifique intitulé : Prix JMCA-KEKELI.  Il s’agit d’un prix adossé à la célébration de la JMCA, pour honorer les personnalités qui œuvrent pour que la culture africaine contribue à la cohésion sociale, au vivre ensemble, à  la paix et à la concorde entre les peuples. Pour l’édition 2023, cinq personnalités recevront le Prix Kekeli au cours du dîner de gala de clôture.

Les différents médias et organes de presse sont invités à couvrir la commémoration officielle de la Journée mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante (JMCA), le mardi 24 janvier 2023 à partir de 10:00 à l’hôtel La Tour Hassan de Rabat, ainsi que la cérémonie de remise du Prix JMCA-KEKELI lors du dîner de gala de clôture.

Le Département Communication de CGLU Afrique est disposé à organiser et à faciliter la prise de rendez-vous avec les différents intervenants qui figurent dans le programme de la Journée, sous réserve que les médias et organes de presse intéressés soumettent leur requête audit Département au plus tard le lundi 23 janvier à 12:00 à.

Pour rappel, c’est à l’instigation du Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels (RAPEC), et avec le soutien de la République du Togo et du Groupe africain, que l’UNESCO a proclamé le 24 janvier comme la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante (JMCA), lors de la 40ème session de sa Conférence générale en 2019. Cette date coïncide avec l’adoption de la Charte de la renaissance culturelle africaine, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) lors de leur conférence tenue à Khartoum au Soudan en 1966.

-Programme de la célébration : http://bitly.ws/zbey

A propos de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) :
L’organisation faîtière des collectivités territoriales d’Afrique a été fondée en 2005 dans la ville de Tshwane, en Afrique du Sud, à la suite de l’unification de trois groupes continentaux de gouvernements locaux, à savoir l’Union africaine des autorités locales (AULA) ; l’Union des Villes Africaines (UVA); et la section Afrique de l’União das Cidades e Capitais Lusófonas (UCCLA) (UCLGA.org). CGLU Afrique regroupe 51 associations nationales de gouvernements locaux et régionaux de toutes les régions d’Afrique, ainsi que 2000 villes et territoires de plus de 100 000 habitants. CGLU Afrique représente plus de 350 millions de citoyens africains. Membre fondateur de l’organisation mondiale CGLU, elle en est la section régionale pour l’Afrique. Le siège de CGLU Afrique est basé à Rabat, capitale du Royaume du Maroc, où elle jouit du statut diplomatique en tant qu’Organisation Internationale  Panafricaine. CGLU Afrique a également cinq bureaux régionaux à travers le continent : au Caire, Egypte, pour l’Afrique du Nord ; à Accra, Ghana, pour l’Afrique Centrale ; à Libreville, Gabon, pour l’Afrique Centrale ; à Nairobi, Kenya, pour l’Afrique de l’Est ; et à Pretoria, en Afrique du Sud, pour l’Afrique Australe.

A propos de RAPEC :
Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels fondé par John Ayité DOSSAVI, le 19 novembre 2007 à Ouagadougou au Burkina Faso. L’ONG RAPEC regroupe des promoteurs et entrepreneurs culturels, les experts engagés dans la protection du patrimoine, des femmes et des hommes de Médias, et des passionnés de la culture. Sa vision est de faire de la Culture, un des leviers du développement de l’Afrique. Sa démarche consiste à faire reconnaître l’activité artistique,  culturelle et créative comme une activité économique à part entière, porteuse d’un immense potentiel en termes de création de richesses et d’emplois. L’ONG RAPEC est à l’origine  de la campagne visant à réduire certains fléaux et non des moindres, tels que la pauvreté et l’exclusion, mais plus encore, le sous-développement dans lequel sont ancrés les acteurs et entrepreneurs culturels. Dans cette optique, l’ONG RAPEC propose aux États africains de reconnaitre l’activité culturelle comme économique à part entière. L’ONG est à l’origine du Premier Congrès Panafricain tenu en 2011 sur le thème : “Culture, levier du développement en Afrique”,  en collaboration avec l’UNESCO, avec le soutien du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), du Gouvernement du Togo, et de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique).

A propos de Programme Capitales Africaines de la Culture :
Le programme des Capitales Africaines de la Culture est porté par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique). II vise à faire de la culture,  le quatrième pilier du développement durable des collectivités territoriales,  à promouvoir la définition et la mise en œuvre de politiques culturelles au niveau des territoires, et développer des partenariats mutuellement bénéfiques entre les collectivités territoriales et les acteurs et promoteurs des activités culturelles, en vue du développement des écosystèmes publics et privés propres à tirer le meilleur profit de la culture pour régénérer l’estime de soi et la citoyenneté, développer des emplois décents notamment pour les jeunes et les femmes, et contribuer au rayonnement international de la culture africaine et afro-descendante.