DECLARATION DE PRESSE COMMUNE DU COMITE EXECUTIF D’AFRICITES SUR LE PROCESSUS DE PLANIFICATION DE LA 9ème EDITION DU SOMMET AFRICITIES, KISUMU 2022

La pandémie de COVID-19 a eu un impact profond sur le monde, obligeant les pays à s’organiser pour trouver des moyens d’enrayer sa propagation grâce aux diverses stratégies telles que le contrôle des voyages, la restriction des grands rassemblements et récemment le lancement de la vaccination contre la COVID-19.

Dans le processus de lutte contre la propagation du virus, la majorité des pays du monde ont concentré leur attention et leurs ressources sur la mise en œuvre de telles stratégies de contrôle.

Le processus de planification d’Africités n’a pas été épargné.

Afin de rattraper le temps perdu, les acteurs d’Africités; le Gouvernement du Kenya, Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), le Conseil de Comtés de Kenya et le Gouvernement du Comté de Kisumu ont fait de grands progrès en vue de la réussite de cet événement panafricain et international majeur.

Les leaders des quatre organismes sont également très impressionnés par les progrès réalisés à travers le monde dans la gestion des effets du virus et de sa propagation et envisagent une participation importante à la Conférence.

Malgré les progrès notables enregistrés dans la relance des économies et dans le processus de planification du Sommet, il reste encore beaucoup à faire.

Compte tenu de ce qui précède, et conscient que certaines régions du monde sont toujours soumises à divers niveaux de restrictions, le Comité Exécutif d’Africités s’est réuni virtuellement le 17 février 2021. Après avoir examiné les travaux préparatoires en cours, le Comité Exécutif d’Africités a pris la décision de reporter la date du Sommet au 26-30 avril 2022, toujours au Comté de Kisumu.

Le Comité Exécutif a également délibéré sur le thème proposé pour la Conférence et a retenu que le thème du Sommet sera : « Le rôle des villes intermédiaires d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine».
Les deux Agendas se concentrent sur le besoin urgent de développer une urbanisation résiliente et durable en Afrique tenant compte de ce que 50% de la population africaine vivra dans l’espace urbain d’ici 2050. Les villes intermédiaires comme Kisumu sont susceptibles d’être les points de croissance les plus rapides de cette urbanisation. D’où la nécessité de mettre l’accent sur les villes INTERMEDIAIRES lors de ce Sommet.

Compte tenu de la nouvelle date du Sommet, le Comité Exécutif, en collaboration avec les différentes structures institutionnelles d’Africités, organisera le lancement officiel du site Africités et l’ouverture des inscriptions aux tarifs préférentiels, le 28 février 2021 à Kisumu, Kenya.

Bienvenue à Africités Kisumu, en Avril 2022.


Fait le 17 février 2021

Hon. Eugene Wamalwa, EGH
Cabinet Secretary, Ministry of Devolution and Arid and Semi-Arid Lands
Republic of Kenya

Jean Pierre Elong Mbassi
Secrétaire Général, CGLU Afrique

H.E Martin Wambora
Chairman, Council of Governors
Republic of Kenya

H.E. Prof. Peter Anyang’ Nyong’o, EGH
Governor, County Government of Kisumu.
Republic of Kenya

CGLU Afrique Célèbre la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante

Depuis 2019, l’UNESCO a proclamé le 24 janvier de chaque année journée mondiale de la culture africaine et Afro-descendante. Pour l’édition 2021, CGLU Afrique et le Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels (RAPEC) ont marqué l’évènement en organisant un panel de discussion autour du thème de la journée : « Célébrer la culture Africaine pour une Humanité réconciliée ».

Le panel était composé de : M. Mohamed Sadiki, Maire de Rabat ; M. Mouhamadou Youssifou, Doyen du Corps diplomatique accrédité au Maroc, M. Abdelilah Afifi, Secrétaire Général du Ministère de la Culture (Maroc), M. Driss EL Yazami, Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME), Princesse Stella Aicha, porte-parole du groupe Messengers of Messages, M. Monceyf Fadili, auteur de l’ouvrage “Rabat, un printemps confiné”, M. Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général, CGLU Afrique et M. John Ayité Dossavi, Président et fondateur de l’ONG RAPEC. Les échanges ont été modérés par Madame Farida Moha, Journaliste.

La rencontre qui s’est tenue au siège de CGLU Afrique et via la plateforme zoom a enregistré la participation d’une centaine de personne représentant les membres du corps diplomatique, les collectivités territoriales, les organisations internationales, les acteurs culturels et les associations de la société civile.

Le message de Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, a été lu avant le début des échanges. Cette dernière a souligné l’importance de la JMCA. “En ce début d’année 2021, que les chefs d’État africains ont déclarée année pour les arts, la culture et le patrimoine, cette Journée mondiale est donc l’occasion de promouvoir ces cultures africaines et afro-descendantes, afin de leur permettre de jouer tout leur rôle pour le développement et pour la paix. La promotion des cultures africaines et afro-descendantes est d’autant plus essentielle que la crise mondiale a exacerbé toutes les tensions de nos sociétés. Or ces cultures offrent de la fierté, des réponses, et de quoi guérir les blessures les plus intimes.”, a-t-elle déclaré. (Lire le message complet ici).

Les panélistes ont abordé le thème : « Célébrer la culture Africaine pour une Humanité réconciliée », autour de trois axes : 1) L’émergence des questions mémorielles avec une exigence de la réappropriation de l’histoire de l’Afrique, 2) L’importance de la culture dans le contexte de recherche de la dignité de l’Afrique, 3) La nécessité de former les jeunes africains aux métiers de la culture et du numérique.

Pour M. Jean Pierre Elong Mbassi, il est important de faire entendre la voix de l’Afrique dans sa culture car « la culture c’est ce qui nous fait ». « Nous sommes ce que nous sommes parce que nous sommes enracinés dans une culture. Perdre sa culture c’est se perdre. Beaucoup de leader ont perdu cela de vu. Nous sommes ici pour rappeler cette vérité simple : Si vous ne savez pas d’où vous venez, vous ne sauriez jamais où vous allez. Amadou Hampaté Bâ a parfaitement raison lorsqu’il dit que notre enracinement est ce qui nous projette le mieux dans l’avenir. Le fait que la plupart de nos pays ait donné si peu d’importance aux politiques publiques culturelles est une inconscience. L’Afrique à ce jour est incapable d’avoir une radio qui diffuse la culture africaine. C’est une interpellation à l’Union Africaine, il est extrêmement important que la culture s’enracine sur ce continent », soutient-il. « C’est pour cette raison que CGLU Afrique a pris l’initiative de faire en sorte que le débat sur la culture soit aussi un débat local, un débat sur les collectivités territoriales. Lorsque nous nous sommes réunis à Africités 2018 à Marrakech, il a été décidé de célébrer la capitale africaine de la culture et Rabat a été choisi comme première capitale africaine de la culture. Nous pensons qu’il est extrêmement nécessaire pour nos enfants et nos jeunes que l’on retrouve la culture africaine », plaide M. Mbassi.

Face au constat selon lequel les instances africaines ne donnent pas assez d’importance à l’aspect culturel, son Excellence Mouhamadou Youssifou, Ambassadeur du Cameroun au Maroc et Doyen du Corps diplomatique accrédité au Maroc recommande que « l’Afrique investisse dans tous les domaines de la culture, afin que le continent prenne sa place dans le concert mondial de la culture. Il faut noter l’importance des échanges des biens immatériels dans la conscience collective. Que l’on sache que l’Afrique a également contribué au développement de la civilisation humaine ».

M. Abdelilah Afifi, Secrétaire Général du Ministère de la culture (Maroc) a partagé les actions du Maroc pour rendre la culture plus visible. « Nous sommes conscients de l’impact du volet culturel sur le développement socio-économique. Des actions ont été menées pour rendre la culture plus visible. Le renfoncement des établissements culturels avec la construction du Grand théâtre de Rabat, du Grand théâtre de Casablanca, des musés. Nous avons aussi investi dans la formation des personnes aux métiers de la culture. Nous avons terminé la construction de l’institut supérieur de la musique et des arts chorégraphiques (Rabat). En développant la culture, nous développons aussi l’économie. Le tourisme culturel peut participer fortement au PIB du pays ».

M. Monceyf Fadili souligne l’importance de la culture Afro-descendante marquée par la participation aux festivals organisés sur le continent. Une cinquantaine de festival est organisée en Afrique. Mais l’Afrique du Sud et le Maroc se démarquent. La moitié des festivals est tenu par ces deux pays et ils sont en tête des pays touristiques en Afrique.

Pour M. Driss EL Yazami, On ne peut pas parler de culture africaine sans parler de diaspora. « Aimé Césaire a joué un rôle central dans ce domaine. C’est par la diaspora, notre rencontre avec l’autre, que nous récupérons notre souveraineté. Il n’y a pas de développement sans culture. La culture est au centre du développement. C’est la culture qui offre un sens au développement. Nos enfants qui sont nés dans les métropoles européennes sont en demande des cultures africaines afin de bâtir leur propre identité ».

Le maire de Rabat, M. Mohamed Sadiki est revenu sur l’importance de la culture dans sa ville. « La culture est transversale. Nous sommes des responsables des cités, des villes. Rabat a connu un très grand programme initié par Sa Majesté le Roi Mohamed VI depuis 2014. Il s’agit du programme Rabat ville lumière, capitale de la culture marocaine. C’est une responsabilité pour notre ville qui s’est dotée d’un nombre important d’infrastructures culturelles. Toute nation doit s’identifier à sa culture. Au niveau des collectivités territoriales, lors des différents sommets Africités, il y a toujours une touche culturelle. Nous attendons avec impatience la fin de cette pandémie de COVID pour célébrer Rabat Capitale Africaine de la Culture ».

M. John Ayité Dossavi a insisté sur le fait que la journée mondiale de la culture africaine et Afro-descendante est une initiative qui a été portée par la société civile africaine. « La JMCA devient une passerelle entre tous nos peuples. L’idée que j’ai portée en 2011, a été scellée lors de la 6 édition du sommet Africités de Dakar 2012. En novembre 2019, la 40e session de Conférence Générale de l’UNESCO a proclamé la JMCA. Cette célébration est le résultat des efforts menés par le RAPEC avec l’appui de CGLU Afrique. La JMCA n’est pas juste une journée folklorique, mais une journée de réflexion. Nous sommes dans une démarche de porter la voix de l’Afrique dans le monde ».

A l’endroit de la jeunesse, M. Mbassi a tenu a rappelé que l’histoire de l’Afrique «ne commence pas avec la colonisation. La narration de notre histoire, est une narration qui n’est pas à la hauteur de l’Afrique ».

Pour Princesse Stella, le sentiment d’appartenance passe aussi par la valorisation des langues maternelles. « On a tendance à perdre nos langues maternelles. L’enfant est égaré à la base. La langue maternelle permet de garder le patrimoine matériel et immatériel. L’art et la culture sont des moyens à utiliser pour y parvenir ».

En conclusion, M. Driss EL Yazami, propose de mettre en place un grand programme de traduction de culture africaine qui passe par l’implication des collectivités territoriales.

Retrouvez l’intégralité des échanges ici

Par ailleurs, la rencontre a également servi de plateforme pour la présentation du livre « Rabat en printemps confinés » de Monceyf Fadili (Plus de détails ici) et du Prix KEKELI. Prix adossé à la célébration de la JMCA, pour soutenir ceux qui œuvrent la promotion de la culture africaine et du vivre ensemble des peuples.

Découvrez les lauréats 2020 ici

Processus de programmation 2021-2027 de l’Union Européenne : Les collectivités territoriales d’Afrique tiennent leurs séminaires nationaux

Gestion de la pandémie de coronavirus en Afrique : La réponse des villes et territoires, consultations sous régionales pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe

AVIS DE MARCHÉ DE SERVICES

Avis d’appel d’offre pour la fourniture de prestation de billetterie et d’hébergement pour le
compte du Secrétariat Général de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU-A) dans le cadre de son fonctionnement et ses activités annuelles
Lieu d’exécution : Rabat, Maroc
N/Réf : N° AO/AGENCE DE VOYAGES–CGLU-A/2020

plus d’information sur l’appel d’offres ici

3ème voyage d’étude des étudiants de l’Université Internationale de Floride (FIU) au Maroc

Du 26 février au 2 mars 2018

L’Académie Africaine des Collectivités Locales (ALGA) organisera le 3ème voyage d’étude des étudiants de l’Université Internationale de Floride (FIU) au Maroc du 26 février au 2 mars 2018.

Les visites programmées comportent des visites organisations governementales officielles, les unités des autorités locales, les universités ainsi que CGLU Afrique et l’AMPCC.

De plus informations seront disponibles prochainement.

Participation d’ALGA au séminaire Régional de l’Oriental (Maroc) sur le Numérique

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Le conseil régional de l’oriental et le programme du Coaching Territorial ont organisé un séminaire régional sur le numérique le 22 décembre 2017 à Oujda (Maroc).

L’Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) de CGLU Afrique a pris part à la rencontre qui avait pour thème : « Le numérique dans le développement économique et social de la Région de l’Oriental ».

La directrice d’ALGA, Dr. Najat Zarrouk y a été représentée par Dr Kamaté Ismaël, Chef du Pôle Observatoiredu Capital Humain d’ALGA.

Le séminaire a enregistré la participation d’une centaine de personnes qui ont pris part à 6 sessions d’échanges (3 plénières et 3 parallèles).

La cérémonie d’ouverture a été marquée par les allocutions de M. Abdenbi Bioui, Président du Conseil Régional de l’Oriental et M.  Mouâad Jamai, Wali de la Région de l’Oriental. Revenant sur l’importance du thème, ils ont insisté sur le fait que le numérique en plus du fait qu’il s’impose à nous, ouvre d’importantes opportunités, propose de nouvelles manière de travailler pour le développement économique et Social de la Région. C’est pourquoi et partant de la politique Nationale « Maroc Digital 2020 », ils ont exprimé leur volonté de faire de la Région de l’Oriental un hub en matière de numérique. Il faut dire que la Région de l’Oriental est bien avancée en matière de numérique avec deux jeunes entrepreneurs qui ont remporté le 1er prix au niveau national dans le domaine du numérique.

Les panels ont abordé les thématiques suivantes :

– La place du numérique dans le développement économique et social des territoires ;

– Le numérique au service de l’ESS (économie sociale et solidaire) : pourquoi et comment ? » et l’expérience de la Région de l’Oriental ;

– La coopération Sud-Sud, le premier HUB de la commercialisation des produits de l’ESS.

– Comment vendre ses produits avec les nouvelles technologies (e-commerce, site web…)

– Les outils du Coaching Territorial au service des synergies locales, des partenariats et de la bonne gouvernance des coopératives.

 

Les échanges ont débouchés sur les conclusions et recommandations suivantes :

  1. La présence d’une volonté des autorités locales de la Région de l’oriental (Président du Conseil Régional, Monsieur le Wali) de mettre à profit de façon optimale le Numérique dans la dynamique de développement économique et Social de l’Oriental ;
  2. La nécessité d’ouvrir et de faciliter l’accès au marché du Numérique aux différents acteurs économiques de la Région notamment les coopératives, les jeunes entrepreneurs ;
  3. La nécessité d’inciter et d’appuyer les jeunes entrepreneurs dans le secteur du Numérique ;
  4. L’importance de faire du numérique un secteur d’insertion professionnelle pour les jeunes en mettant en place des mécanismes d’accompagnement efficace à la création d’emploi dans le secteur du numérique ;
  5. La nécessité également de renforcer la démarche du coaching territorial en dotant les futurs coaches de connaissances pratiques dans le domaine du Numérique.

Décès de Mme Abdou Assamaou KOSSEYTI, Vice-Présidente de REFELA Région Afrique de L’ouest

Le Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA) a appris avec grande tristesse le décès de Mme Abdou Assamaou KOSSEYTI, Vice-Présidente de REFELA Région Afrique de l’Ouest et Maire de Birni N’Gaouré au Niger. Décès survenu le 4 Mars 2017 au Maroc.

 

Mme Abdou Assamaou KOSSEYTI  a été élu Vice-Présidente REFELA pour la région Afrique de l’Ouest lors du dernier sommet Africités 7 tenu 29 novembre au 03 décembre 2015 à Johannesburg (Afrique du Sud).  Elle était par ailleurs, la présidente nationale du Réseau des femmes élues locales du Niger (REFELON).

CGLU Afrique présente ses condoléances à la famille des autorités locales du Niger pour cette grande perte.

La Banque Mondiale : « les villes africaines sont surpeuplées, déconnectées et coûteuses »

Un nouveau rapport de la Banque Mondiale a été publié le 9 février 2017, sur l’état actuel des villes africaines. Le rapport note que les villes en Afrique subsaharienne sont surpeuplées, déconnectées et coûteuses  ce qui entrave leur développement alors qu’elles regorgent de potentialités.

Selon le rapport intitulé, Ouvrir les villes africaines au monde, la population urbaine en Afrique connaît une croissance sans précédent. En effet, les zones urbaines comptent 472 millions d’habitants et ce chiffre va doubler au cours des 25 prochaines années. Cette situation appelle à la création urgente de postes d’emplois productifs, de logements accessibles et d’infrastructures efficaces au sien des villes en Afrique.

Cependant, la réalité en Afrique est loin de cela. Comme le souligne le rapport de la Banque Mondiale, les villes d’Afrique subsaharienne s’urbanisent avec des niveaux de revenus inférieurs à ceux des autres régions du monde avec le même niveau d’urbanisation. Ceci est principalement dû au fait que le processus de concentration de la population dans les villes en Afrique n’a pas donné lieu à des investissements suffisants dans les infrastructures urbaines et autres structures industrielles et commerciales, ni dans une offre appropriée de logements abordables.

Cette situation s’est répercutée sur les conditions de vie des citadins africains. Ces derniers sont amenés à payer des coûts plus élevés pour les services de base et l’alimentation que les citadins des pays à niveau de revenus similaire. Ils rencontrent beaucoup de difficultés pour accéder à un logement abordable et digne. En effet, « par rapport aux autres pays en développement à niveau de revenus similaire, les biens et services coûtent entre 20 et 31 % plus cher aux ménages urbains africains», cite le rapport.

Un autre problème majeur que les habitants des zones urbaines rencontrent en Afrique est celui du transport. Avec des systèmes de transport public défectueux ou même inexistants, les travailleurs sont forcés de dépenser plus pour se déplacer avec des minibus privés ou taxis. Par ailleurs, sachant que les systèmes de minibus informels sont loin d’être économiques, beaucoup de personnes n’ont d’autres choix que de se déplacer à pied.

Les entreprises ne sont pas épargnées par la cherté des coûts dans les villes africaines puisqu’elles sont obligées de verser des salaires plus élevés. Ceci les rend moins compétitives et limite leur productivité.

Cela dit, il n’y a pas que des zones d’ombre. Le rapport assure que la solution pour que les villes africaines se libèrent de cette « trappe de sous-développement », est de régulariser les marchés fonciers, clarifier les droits de propriété et instituer des politiques efficaces d’aménagement urbain afin de rassembler les territoires ; et en second lieu, investir tôt et de manière coordonnée dans les infrastructures,afin de relier ensemble tous les éléments du développement urbain : résidentiel, commercial et industriel.

Pour télécharger le rapport Ouvrir les villes africaines au monde, cliquez ici.

Pour plus d’informations, visitez le site de la Banque Mondiale ici.